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 Alice's adventures in ShadyLand

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MessageSujet: Alice's adventures in ShadyLand   Alice's adventures in ShadyLand EmptyLun 8 Juin - 17:32

À peine quelques heures. Il n'avait passé que quelques heures dans le manoir. Il n'avait rencontré personne. Des heures dans un sempiternel couloir. À tous les coups l'étage a été condamné.

Mais condamné de l'intérieur ? Les détails, les finitions, la peinture, les plinthes ? Quelqu'un se serait emmuré ?

Mais dans quoi s'était-il enfermé ? Il avait voulu revenir en arrière pour garder un morceau d'explosif et abattre l'un de ces foutus murs trop soignés.

Et tu l'aurais fait sauter avec quoi, la minuterie est en miette...

Mais rien. Des murs, toujours des murs, des angles, des couloirs, des bifurcations identiques, à l'infini.

Mais c'est n'importe quoi ! Le manoir ne peut pas être aussi grand !

Dans quoi est-il tombé ? Une inspiration directe de Shining ? Il est venu pour voir, pour s'imprégner, pour se gorger d'horreur et de folie, pour rendre compte de la terreur manipulée par les clowns de Ticky. Il est là pour garder l'empreinte dans sa chair et la retranscrire au monde.

Au monde ? Il se met à rire jaune, un bref instant. Personne ne lit le torchon qui accepte ses articles, sauf quand le scandale est au plus dégueulasse. Comme pour celui de La Chambre du violeur. Une photo trafiquée, retraçant la folie inspirée par celle d'un monde déviant, pervers et monstrueux. Tous ces monstres masqués qu'il avait résumé en une illustration à la une d'un journal. Les plus grosses ventes de la presse à scandale depuis la mort de Lady Di.

"Et en plus je commence à avoir faim..."

Aucune chance qu'il y ait de quoi manger dans le coin. Après tout, il s'agit d'un jeu, d'un piège. Il s'agit de voir mourir des gens, de jouer avec, de les fracasser. Pas de les nourrir ou de les héberger. Ahren Strauss a soudain une vue bien précise de l'enfer dans lequel il est descendu : une voix sans issue. Un mur implacable qui se rapproche. Et il s'y est glissé bien gentiment, prenant de la vitesse...

Une porte. Il s'arrête, s'immobilise, puis se retourne. Méfiant, inquiet, il observe cette poignée au milieu du mur. Comment ne l'a-t-il pas vu avant ? Le coeur battant, il s'en approche, pose sa main... La porte apparaît et coulisse sans bruit. Derrière, une obscurité palpable vient l'accabler. Des tissus pendent de partout et l'obligent à courber la tête. Encore une mascarade bien glauque. Dans quelle création malade va-t-il tomber ?

"Je suppose qu'il n'y a personne ?"

A peine rassuré par l'absence de réponse, il débouche au milieu de la salle, poussant de gros pans de tissus qui menacent de lui tomber dessus. Un éclair de panique le saisit. Des visages, des milliers de visages, blancs, pâles, rieurs, apeurés, dégoûtés, entaillés, menaçants, immaculés... Le temps qu'il se rende compte qu'aucun ne bouge, il est déjà en passe de déguerpir. Ce ne sont que des poupées, des petites, des gigantesques... Comment a-t-il fait pour en avoir peur ? Il est tombé dans une pièce inoffensive.

Une pièce qui ne servirait à rien, t'y crois à ça ? T'es encore en train de tomber dans un piège.

Faisant taire ses inquiétudes, il retourne au milieu de la pièce où l'attend un autre spectacle : une table a été dressée, accompagnée de deux chaises. Il aurait à peine de quoi s'asseoir. De l'autre côté, une poupée patiente, vêtue d'une robe bleue et blanche, de la taille d'une petite fille tout droit tirée d'un conte de Lewis Caroll. Une mise en scène, encore une fois. Sur la table s'étale de longues grappes de raisin, des pâtisseries gorgées de sucre et vernies d'un caramel fin, une théière fumante et des biscuits secs.

On m'attendait...

Cette fois, il en est sûr, quelqu'un l'espionne. Des caméras doivent être planquées quelque part. On veut savoir comment il va réagir. On l'observe, on l'ausculte. Le manoir de Ticky n'est pas seulement fait pour les souffrances physiques, comme les rumeurs internet le prétendaient. C'est un immense terrain de jeu psychologique, machiavélique et sadique. Pour peu qu'un clown se trouve déjà dans la pièce... Ahren se retourne soudainement, cherchant parmi les visages effrayants un air de vie. Il se souvient d'une horrible histoire à raconter le soir, autour d'un feu de camp... Son coeur bat à toute allure et ses côtes le font souffrir.

L'histoire d'une baby-sitter, qu'on laisse avec une gamine dans une grande maison... Tout est calme, la petite finit par vouloir aller dormir. La baby-sitter la borde, attend qu'elle ferme les yeux et redescend. Un calme serein et tranquille. Le rêve de toute étudiante à la recherche d'un petit boulot sans soucis... Quand la gamine se met à hurler. Ses cris résonnent, la baby-sitter est morte de trouille mais sait qu'elle doit lui venir en aide. La montée de l'escalier lui semble interminable et trop courte. Elle se précipite dans la chambre... Et voit la petite fille nue, au milieu de la chambre, seule et pleurant. La fenêtre est fermée. La baby-sitter essaye de la rassurer mais rien n'y fait. La gamine est transie de peur et désigne une grosse peluche, un grand clown de taille humaine affalé sur une chaise dans le coin de la chambre.
Comprenant que le pantin lui a fait peur, la baby-sitter lui explique que ce n'est qu'un cauchemar, qu'une peluche ne peut pas lui faire de mal. Elle la rhabille, la glisse de nouveau dans le lit et patiente avec elle jusqu'à ce qu'elle soit rassurée. En sortant de la chambre, elle jette un coup d'oeil à l'horrible peluche. Comment ses parents ont-ils pu lui acheter un pantin aussi glauque ?
Une fois en bas, elle retourne à ses préoccupations. La sonnerie du téléphone la fait sursauter. Se rappelant encore la frayeur et les cris de la petite fille, elle s'en approche, puis décroche. Ce sont les parents de la petite qui voulaient s'assurer que tout aille bien. Elle confirme, évoquant juste au passage qu'elle a fait un cauchemar à cause du clown au coin de sa chambre. À l'autre bout de la ligne, la mère s'exclame :
"Mais elle n'a jamais eu de clown..."
La baby-sitter lève les yeux vers l'escalier, repensant avec terreur à l'affreux pantin de taille humaine qui n'attendait que son départ de la chambre de la petite...


Ahren sursaute.

Imbécile ! Tu te fais peur tout seul !

Il s'approche de la table. La poupée d'Alice n'a rien d'humain et serait d'ailleurs trop petite pour dissimuler un clown de Ticky, même de taille naine. S'obligeant à retrouver son courage, il s'assoit sur la petite chaise se calant du mieux qu'il puisse contre le dossier trop petit. On raconte qu'au pays des fées, les humains ne doivent jamais avaler la nourriture proposée par les êtres enchantés. Ils seraient pris aux pièges pour l'éternité. Mais le ventre d'Ahren commence à se nouer, à lui rappeler qu'il n'est pas dans un conte. Lentement, sa main s'empare d'une grappe de raisin, détache un fruit et le dépose dans sa bouche. La sève si sucrée éclate et lui fond dans la bouche.
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Anouk R. Ridgeway

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MessageSujet: Re: Alice's adventures in ShadyLand   Alice's adventures in ShadyLand EmptyLun 22 Juin - 21:01

    Anouk était dans cette pièce, arrivée par là on ne savait comment, on ne savait pourquoi. Après tout le pourquoi du comment importait peu, l'essentiel était qu'elle s'était posée dans un coin sombre, comme si elle attendait son heure. Pour ce genre de choses, elle pouvait s'avérer des plus patientes quand il était question d'attraper une victime potentielle. Elle avait donc attendue, là, dans un coin, parfaitement invisible au milieu des poupées de toute taille entassées partout dans la pièce ou suspendues au plafond. Après un long moment, la porte s'ouvrit, sortant du même coup la fille de Ticky de ses pensées. Elle vit une silhouette entrer dans la pièce et l'observa un moment, tentant de reconnaître la personne qui venait d'arriver. Serait-ce une victime ou un futur allié ? Un autre clown ou une personne irrécupérable ? En le voyant s'asseoir, elle sourit légèrement. C'était un homme, définitivement. Qu'est-ce qui l'amenait dans cet endroit si reculé ? Le manque de sensations fortes peut-être ? Une horrible envie de faire éclater sa virilité au grand jour et pour cela quoi de mieux que de s'amuser au milieu de toutes ces poupées qui ne demandaient que cela ? D'ailleurs, qu'espérait-il obtenir avec cette question un poil idiote ? Si quelqu'un attendait tapis dans l'ombre pour mettre un terme à sa vie et faire gicler son sang, il ne lui répondrait certainement pas gentiment pour lui signifier sa présence.

    Elle soupira légèrement avant de se relever, parfaitement silencieuse. C'était l'un de ses innombrables atouts : pouvoir se déplacer telle une ombre. Silencieuse et parfaitement invisible, voilà ce qu'elle était quand elle chassait une proie potentielle. Cet homme ferait bien l'affaire, d'autant plus qu'en s'approchant un peu de lui, elle se souvint l'avoir vu à quelques reprises sur les écrans de surveillance. Elle avait pour habitude de se plonger dans l'observation de toutes ces pauvres âmes errantes. Les voir perdre la tête en cherchant la sortie du labyrinthe, paniquer en tombant soudainement dans un piège quelconque ou en découvrant un cadavre dont un clown ou peut-être un autre concourent plus motivé que les autres aurait laissé derrière lui. Lui était du genre à se mettre en colère, renfrogner sa rage en tentant de trouver quelque chose quelque part qui puisse lui donner une once d'explication à sa présence ici. Il avait finalement trouvé cette pièce, apparemment. Du coup, Anouk avait une furieuse envie de s'amuser un peu avec lui, histoire de lui montrer qu'il n'était pas au bout de ses peines et que le manoir lui réserverait bien d'autres surprises que de simples pièces alignées les unes après les autres. Elle arriva donc derrière lui et se pencha pour souffler à son oreille :

    "Bouh..."

    Elle rit légèrement avant de contourner la chaise pour lui faire face, les mains posées sur les accoudoirs de la chaise. Elle plongea ses yeux bleus dans les siens avant de sourire doucement. Oui... Elle se souvenait de ce type. Un photographe ou un genre de journaliste, elle ne savait plus trop. Bref, un homme certainement rasoir qui ne demandait certainement qu'à voir son existence être abrégée. Elle continua alors en lui murmurant :

    "Es-tu horriblement imprudent ou étonnamment courageux pour oser te promener seul dans ce manoir sombre et inconnu ?"

    Elle ignorait ce qui conviendrait le mieux à la situation ni lequel l'étonnerait le plus. Il était certainement tout bonnement inconscient, ignorant tous les dangers qui pouvaient le guetter au détour de n'importe lequel des couloirs, ni même ceux qui l'attendaient dans cette salle-même. Elle s'écarta pour aller s'asseoir sur la table et caressa la joue d'Alice avant de remonter la main pour la glisser dans ses cheveux. La pauvre petite Alice, perdue au pays des Merveilles se retrouvait ici propulsée dans la maison des horreurs. Horrible paradoxe qui ne manquerait pas de la faire sourire à l'occasion.
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MessageSujet: Re: Alice's adventures in ShadyLand   Alice's adventures in ShadyLand EmptySam 18 Juil - 8:49

"Bouh"

Ahren sursaute, les yeux écarquillés. Il s'est fait surprendre comme un bleu. La créature se glisse à ses côtés dans un rire et plonge ses yeux dans les siens. Il est captivée par ce regard portant tous les charmes du danger. Un vrai danger. Elle l'a surpris, sans un bruit, sans une ombre. Le piège était tellement évident qu'il y est tombé sans réfléchir. En plein coeur de la toile, inutile de se débattre... Un long frisson glacé le secoue. Elle s'est mise à sourire, doucement, en toute innocence.

"Es-tu horriblement imprudent ou étonnamment courageux pour oser te promener seul dans ce manoir sombre et inconnu ?"

Elle n'a pas l'intention de cacher sa nature. Elle est probablement l'un de ces clowns, malgré son apparente fragilité d'adolescente. Ou plutôt, à cause de cette apparence, si incongrue, si... en accord avec l'ambiance glauque de la salle des poupées. Pas très grande, pas très épaisse, elle se déplace tout en légèreté, ne le quittant pas du regard. Il est sa proie et elle ne compte lui laisser aucun doute à ce sujet. Il lui appartient déjà.

Il se mord la lèvre. Il est tellement descendu au fond du gouffre qu'il a failli se laisser séduire par son innocence, sa nonchalance. Elle est sûre d'elle. Il doit y avoir tant de choses qu'il ignore, de pièges qui l'entourent. Comment une si jeune fille a pu en arriver là ? Comment un tel endroit peut transformer à ce point les gens ?

"À vrai dire, vous devez être la première personne que je rencontre ici."

Vous ? Qu'est-ce que tu fais ? Elle te manipule déjà et tu joues la carte du "vous" ? T'es mal, mon gars, t'es dans une position hyper délicate et tu te laisses déjà dominer. Tu vas te faire manger en moins deux si tu continues à prendre des pincettes dès que tu ne comprends pas tout !

La jeune fille glisse le long de la table, gracieuse et impériale. Elle s'assoit sur la table, de biais, en face de lui. Elle passe une main sur la poupée d'Alice. Elle joue et il comprend pertinemment que ses prochains gestes seront décisifs.

Ahren ne sait toujours pas comment réagir. Il n'est pas dans un environnement qu'il puisse comprendre, qu'il contrôle. Il attend d'en connaître les règles, les habitudes, essayer de discerner ce que l'on attend de lui. Il ne pourra éternellement faire profil bas à moins de vouloir dès à présent abandonner...

"Vous avez quel rôle ici ?"

Immédiatement la jeune fille se redresse et plonge de nouveau son regard dans le sien. Un regard violent, hypnotisant. Ahren en a le souffle coupé. Il se dégage d'elle un pouvoir vertigineux. Il sent une violence sous-jacente, une cruauté pure, un besoin de se confronter à la mort, de marcher en permanence sur un fil tranchant... Un sentiment au premier degré, d'une pureté fascinante et effroyable. Il reste immobile, ne voulant rien montrer de l'effervescence qui fourmille dans ses veines. C'est exactement pour ça qu'il est venu, pour ce confronter à cet extrême, comprendre ce qui attire tant de personnes dans ce manoir, ce qui les déforme, ce qui les possède... Mais la jeune fille ne semble pas être une victime. Au contraire, elle a trouvé ici un terrain de jeu. Un jeu où lui-même n'est pas réellement un joueur. Il se sent si petit soudain. Comme un pion sur l'échiquier qu'une autre pièce vient surplomber...

Doucement, elle se rapproche de lui...
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Anouk R. Ridgeway

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MessageSujet: Re: Alice's adventures in ShadyLand   Alice's adventures in ShadyLand EmptyMar 1 Sep - 17:19

    Ainsi donc ce pauvre homme avait eu le malheur de rencontrer Anouk. La jeune fille aurait presque pu sourire de sa tragique malchance mais elle n'en fit rien. Non, elle se contenta de soupirer. Ce type était trop lisse, trop poli, trop intimidé. Ennuyeux à mourir. Ses yeux bleus se tournèrent vers lui et le détaillèrent un instant sans qu'elle ne dise mot. Ne pas les tuer trop vite, c'était ce que son père lui avait demandé de faire. C'était, d'après lui, plus amusant de terroriser ces participants trouillards que de leur ôter la vie d'entrée de jeu. Sur ce point, il n'avait pas tort mais si cela impliquait d'avoir une conversation et répondre à des questions, la clown n'était pas sûre de tenir le coup. Finalement, Anouk sourit. Il aurait la vie sauve, pour les prochaines minutes, en tout cas. Elle se tourna vers la poupée à nouveau, ses doigts effleurant ses boucles blondes sans jamais oser les toucher, ses yeux perdus dans une contemplation presque effrayante. Elle attendait, peu soucieuse de l'effet que ce silence de plomb pourrait avoir sur son interlocuteur. L'homme parlera. Ils parlent toujours. Souvent, leurs mots sont vides de sens, vains et sonnent faux mais les humains ont ce besoin irrépressible d'user de la parole, quand bien même ceci est parfaitement inutile. Et agaçant.

    Elle n'eut pas à attendre longtemps pour l'entendre lui poser une nouvelle question. Son rôle ici ? La jeune fille, intriguée, fronça légèrement les sourcils et tourna la tête vers lui. Bon point pour cet homme, il avait réussi à attirer son attention. Pour combien de temps encore, telle était la question. Encrant son regard dans le sien comme si elle tentait vaguement de le sonder ou de l'hypnotiser. Lire dans son esprit ? Même si elle en avait été capable, elle n'aurait pas aimé le faire. C'était moins amusant de savoir que de douter, questionner, deviner, surprendre. L'homme soutient son regard mais cela se sent bien qu'il mourrait d'envie d'y échapper, s'échapper, partir. Quelle proie farouche. Quelle déception. Joueuse, Anouk se laisse glisser de son trône et s'approche doucement de lui, à nouveau. Son regard brille de plus en plus, comme celui d'un félin qui, fier de ramener une proie, s'amuse un peu avec elle avant de l'achever. Sans le quitter des yeux, elle avançait, doucement, mais elle se savait imposante. Sa main vient se poser doucement sur son torse, le caressant comme une lame aurait caressé le cou d'une jeune femme avant de lui ôter la vie d'un coup sec. Le visage de la fille de Ticky s'illumine alors d'un sourire pervers et elle ne peut s'empêcher de passer sa langue sur ses lèvres. Luttant avec difficulté contre son irrépressible envie de tuer, elle murmure :

    "Et toi, quel rôle as-tu ici bas ?"

    Sa voix aurait pu paraître suave à n'importe quelle personne extérieure à la scène, glaciale à ceux qui la subissait. Elle avait beau s'amuser avec la vie et la mort, Anouk était loin d'être idiote et quelque chose clochait. Elle soupçonnait que cet homme en sache plus que ce qu'il voulait bien l'avouer. Soit il était bien renseigné, soit il avait un sens de la déduction vif et précis. A moins que sa question ait seulement été hasardeuse. Mais cette dernière option était la plus fâcheuse, celle qui contenterait le moins la clown et briserait sa curiosité, dernier rempart à sa violence. Son regard se fit plus noir et, se contrôlant un peu moins, son ton se fit plus sec, sa voix, légèrement tremblante :

    "Qui es-tu ?"

    Elle était lasse de jouer. Elle était préoccupée. Elle voulait savoir. Ensuite seulement, elle jugerait de sa sentence. Pas avant.



[Excuse-moi, j'avais totalement zappé que tu avais répondu. Je suis impardonnable sur ce coup Oo]
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MessageSujet: Re: Alice's adventures in ShadyLand   Alice's adventures in ShadyLand Empty

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