Clowns Are NOT Funny !
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 Lillah Vralg ou la froideur de la Suède

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3 participants
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MessageSujet: Lillah Vralg ou la froideur de la Suède   Lillah Vralg ou la froideur de la Suède EmptyVen 12 Juin - 19:53

Spoiler:

{ENTRETIEN PSYCHOLOGIQUE ; Lillah Vralg

Alors comme ça, on a pas envie d'écrire ? C'est quoi le problème, t'as peur d'attraper une crampe au poignet ? Bref, je t'ecoute, dis-moi quel genre de personne tu penses être ? Ce que les gens pensent de toi, celui que tu rêves de devenir. Enfin, explique-moi qui tu es.

Rmf... ça m'a l'air sèrieux tout ça ! Jouons le jeu... M'enfin, qu'est-ce qu'on ferait pas pour un peu de pépettes. Je suis Lillah Vralg.


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Cela vous fait peut-être penser à quelque chose ? Vralg... les pays du nord, là où il fait froid et où votre coeur gèle avant d'avoir décidé qu'il faut s'en aller le plus vite possible. Geler d'amour pour ce pays, ces contrées, c'est pas impossible. Alors ne me demandez pas pourquoi mon prénom est Lillah. Lillah... Un prénom stupide pour une âme si froide. Un prénom qui ne colle pas avec la suprême beauté que sont les étangs et les paysages de Suède. Plutôt un prénom qui fait penser à une petite fleur, à toutes ces filles déjantées, douces et casées. Et blondes. Je ne suis pas une fleur, ni une déjantée, ni douce, ni casée. Et surtout pas blonde. Je ne suis pas non plus une brune, une artiste dont le coeur vole au vent : c'est mon karma qui en a décidé ainsi. Je ne serais jamais ce que je n'ai jamais été. Et pour avancer, vaut mieux éviter de ne pas reconnaître certaines choses. Je ne parle pas bien non plus. J'ai des locutions "bizarres". Vous savez, vous, ce que ça désigne le bizarre ? J'ai pas non plus l'habitude de parler de moi si longtemps. Alors j'éspère que ça va pas tirer en longeur, ce "formulaire oral". J'en sais rien de ce que les gens pensent de moi, et j'ai pas forcément envie de le savoir. Et mes rêves, ça vous regarde pas. Vaut mieux pas s'attarder sur des choses que l'on aura jamais... Je ne suis pas une méchante fille, hein. Juste une fifille déchirée des jupons de la vie trop vite. Elle m'a laissé glisser comme une goutte d'eau qui va finir sa route dans les égoûts, ou dans les jupons d'une autre. Dans mon cas, c'est le risque qui m'a recueilli : j'ai besoin de sentir la mort, de la voir bel et bien réelle, de la frôler au plus près, pour sentir que je suis bien vivante. Mais je n'ai jamais voulu mourir. Nombre de personnes ont eu des vies bien pires que la mienne; et se battent pour celles des autres. Or, je n'ai pas trouvé de raison de vivre : pas d'enfants, pas de copain, même pas de chien. Juste le risque pour m'accompagner. Et je suis aussi très contradictoire ; je vous ai dit il y a 5 minutes que je n'allais pas m'étaler et que je détestais parler de moi. Mais j'y suis encore, à vous conter une vie insignifiante. Suite ?


Et ta vie, avant de participer à ce jeu, elle ressemblait à quoi ?
J'avais préparé un discours du genre "Je suis né dans les steppes du Kazahstan... Mon père m'a inculpé des valeurs et des principes... Je me suis découvert une passion pour la peinture et aujourd'hui cela me suffit pour survivre..." mais pas du tout. Encore une fois, c'est cela que j'aurais aimé dire mais j'en suis dans l'incapacité. Ma mère est suédoise. Elle travaillait toute la semaine pour faire plaisir à ses parents, car c'était un très bon boulot, excellent même. Sa mère me parlait constamment de ses fabuleuses études et surtout, surtout de ses yeux. De ses longues jambes et de ses yeux déstabilisants qui l'ont conduit à charmer dans des bars. C'est donc devenue une courtisane ; et pas de n'importe quel bar : celui-ci était précisément réputé pour y accueillir des artistes : des musiciens, des peintres, ou des ouvriers simplement artiste dans le domaine qu'est la vie. Artiste dans la vie, ça veut dire quoi ? demandais-je à ma mère. "C'est quand tu es aimé, que tes parents sont fiers de toi et que tu as un très bon boulot. J'ai été artiste de la vie, regarde ce que je suis devenue...". Pourtant, ce n'était pas la définition que me donnait les acteurs de la Grenouille, le bar. Ma mère, bien que déçue de son travail, m'y emmenait lorsqu'elle se faisait un peu d'argent en nettoyant ou en restant plus tard. Elle me disait tout le temps que ce qu'elle faisait n'était pas bien, mais m'y entraînait quand même. Je ne comprenais pas. Ma génitrice voulait que je ne la dépasse pas, que jamais je ne serais meilleure qu'elle. Pour en revenir aux acteurs de la Grenouille qui restaient tard après la fermeture, ils me racontaient diverses choses complètement différentes ce que me baragouinait ma mère : être artiste de la vie, ce n'est pas suivre tranquillement son cours. Car les surprises qu'on peut avoir peuvent nous mener autre part, quelque part où on ne voulait pas aller... Comme ce qui est arrivé à ma mère. Du haut de mes six ans, j'écoutais longuement leurs histoires. Aujourd'hui encore, je considère ces personnes comme mes parents ; je n'oublirais jamais ces gitanes, ces nomades de la vie, ces gens qui m'ont appris en quelque sorte les astuces de la vie. Mais ils me disaient toujours : "Je ne te dirais pas plus, il faut que tu découvres par toi-même...". Et ma mère m'arrachait des ces contes lorsqu'il fallait rentrer. Tout le long du chemin de retout, elle me bourrait le crâne de "Ne les écoutes pas... C'est la dernière fois que je te surprends avec ces gens... Ces bohémiens..."
Un soir, je décidais de répondre à toutes ses accusations. "Maman, si tu ne veux pas que je fréquente ces gens, pourquoi m'emmènes-tu à La Grenouille si souvent ?" Mais une question encore plus grave me hantait : Pourquoi avait-elle quitté ce travail si fantastique qu'elle aimait tant pour aller charmer des hommes, travail qu'elle détestait, surtout en compagnie de ces "bohémiens", comme elle disait ? Je n'eus la réponse que plus tard. Putain. Merde. Ouais désolé, mais après tant de bonnes manières faut que je reparle normalement un petit peu. J'essaie de raconter l'histoire telle qu'elle est, mais j'ai une putain d'envie de rajouter des vulagrités partout. Bref, je reprends.
Elle me répondit d'un tout sec, que ce n'était pas mes affaires. Elle baissa la tête. Il commençait à pleuvoir. On entreprit la deuxième moitié du chemin du retour, quand au dernier tournant, j'entendis des hurlements. Ceux de bandits, puis ceux de ma mère : je l'entendais crier, mais ce n'était pas la douleur qui l'assagissait, c'était la tristesse. "Laissez Juano tranquille ! Laissez-le ! Prenez tout ce que vous voudrez, mais pas Juano..." Jamais elle n'avait évoqué ce nom devant moi. Juano ? Elle continuait de plus belle : "Et Abi ? qu'en avait vous fait ?" Abi ? Mais qui étaient ces gens qui comptaient tellement pour elle ? Ma mère me jeta un regard furieux. Je sentis un coup dans le dos et j'étais à terre, toujours consciente. "Et la petite si on l'emmène aussi, vous dites quoi ? C'est la fille duquel celui-là ?" "D'un con." "Celui que vous avez épousé pour dix mille couronnes ? C'était pour quoi denouveau ? Ah ouiiiiiiiiiii, rejoindre Juano dans ces voyages et vous l'approprier. ça n'aura pas servi à grand-chose, vous voyez. Maintenant, il est dans nos mains. Bon, alors si on embarque la petite, ça va ?" " vous me rendez Juano et Abi si je vous la laisse ?" Je perdis conscience et la haine m'envahit à ce moment-là. Mais surtout, surtout, la tristesse d'être indifférente à la personne qui m'avait donné la vie.
Lorsque je me réveillai, un homme était au-dessus de ma tête et scrutait mon visage. Il m'épongea le front et murmurait "Ta mère est une putain... Ma pauvre. Elle nous a laissé t'emmener. Tu vois, l'amour ça détruit." Cet homme, qui se prénommait Mikaïl n'était pas seul : avec lui, d'autres dealers s'occupaient de moi. Et ouais, y'en a qui ont été élévés avec des chimpanzés, moi par des dealers. Je n'avais pas de nouvelles de ma mère. Et jour après jour, Mikaïl et sa bande me nourissait et eux aussi me racontaient des histoires. Ce n'était pas les mêmes que celles de La Grenouille, mais c'en étaient quand même, et elles m'ont apporté autant. Des semaines, des mois, des années passèrent : le jour de mes quatorze ans, mes tuteurs voulurent me raconter la vérité. Pendant tellement de temps j'avais vécu avec eux, je ne voulais plus rien savoir de ma mère et de ses histoires. J'étais bien avec ces dealers ; cela peut paraître bizarre, mais avec moi ils n'étaient pas cruels. Un jour, on vivait dans la rue, l'autre on squattait des repères... Et je ne manquais de rien. L'éducation ? J'avais cours tout les jours, et ces leçons-là étaient bien plus vivantes que celles qu'on peut avoir à l'école. Je le sais, parce que plus tard, j'y suis quand même allé, en cours... Bref, je n'avais aucune envie de changer les choses et nos manières de vivre. Mais j'étais un poids pour eux : ils ne pouvait jamais me laisser seule lors de leurs excursions nocturnes.

Suite bientôt.

Je peux savoir ce qui t'as poussé à t'inscrire à ce jeu ? Juste le plaisir de jouer, ou un besoin urgent d'une grosse somme d'argent ? Autre chose, peut-être ? ...
Vous voulez savoir la vérité ? Si celle-ci était extraordinaire, je ne serais pas ici à vous parler depuis déja plus d'un quart d'heure.

Je sais vraiment pas ce que cette question fout là, mais je dois te la poser, alors t'es gentil et tu réponds : t'en penses quoi, des clowns ? ...


Dernière édition par Lillah Vralg le Dim 14 Juin - 18:54, édité 6 fois
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Kaemon Yamaguchi

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Topic : 3/3
Ticky ? : You suck !

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MessageSujet: Re: Lillah Vralg ou la froideur de la Suède   Lillah Vralg ou la froideur de la Suède EmptyVen 12 Juin - 20:04

Bienvenue Mam'zelle! =)

J'adore ton avatar *.* Oh Ticky... la mam'zelle a repéré une faute! ^^'

Bonne chance pour ta présentation...
[Ce message sera effacé si tu as besoin de place Smile ]
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Anouk R. Ridgeway

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Topic : BUSY
Ticky ? : You're my master !

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MessageSujet: Re: Lillah Vralg ou la froideur de la Suède   Lillah Vralg ou la froideur de la Suède EmptyVen 12 Juin - 20:10

Bienvenue ^^
Petite question, qui est Apnea ? Rolling Eyes

Bah les adjectifs sont invariables en anglais nan ?! Et puis en anglais, j'en ai vu d'autres Razz
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Invité
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MessageSujet: Re: Lillah Vralg ou la froideur de la Suède   Lillah Vralg ou la froideur de la Suède EmptyVen 12 Juin - 20:46

Merci beaucoup Smile
Apnea est une ex-Bloody crumpets d'Emilie Autumn (je sais pas si c'est connu au bataillon ^^), sinon c'est une model "gothique fetish"... C'est pas vraiment mon truc, mais j'aimais bien cette photo Smile

Et finalement, je doute pour "funnies"... ça me paraît bizarre quand même...
Après vérification, je crois que c'est "funny" qui est juste ! J'ai confondu avec un verbe. Désolé :S

Vu que je viens de me rétamer, j'ai trouvé une autre faute Very Happy Rien de grave, non non ^^ Juste "pour vous déclararer grand vainqueur de cet événement historique..." qui se trouve sur le contexte de la page d'accueil.

Bref... tout un chantier pour pas grand-chose x)
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Ticky, The Clown
    Tu veux jouer avec moi ?

Ticky, The Clown


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MessageSujet: Re: Lillah Vralg ou la froideur de la Suède   Lillah Vralg ou la froideur de la Suède EmptyDim 14 Juin - 17:24

    Au moins, on sent la volonté d'aider, et je t'en remercie ! Wink

    Bienvenue sur le forum, et bonne chance pour ta fiche. J'ai hâte de lire ça. =)
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https://clowns-are-not-funny.forumactif.com
Kaemon Yamaguchi

Kaemon Yamaguchi


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Topic : 3/3
Ticky ? : You suck !

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MessageSujet: Re: Lillah Vralg ou la froideur de la Suède   Lillah Vralg ou la froideur de la Suède EmptyDim 14 Juin - 21:30

Vite la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee! xD

*s'baffe*
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