Sam { Shit. Shit. Only shit. [1/3]

Tickyness : 5 Topic : 0/0 Ticky ? : I'll kill you !

ENTRETIEN PSYCHOLOGIQUE ;

Alors comme ça, on a pas envie d'écrire ? C'est quoi le problème, t'as peur d'attraper une crampe au poignet ? Bref, je t'ecoute, dis-moi quel genre de personne tu penses être ? Ce que les gens pensent de toi, celui que tu rêves de devenir. Enfin, explique-moi qui tu es.

- OK, mais d’Abord, c’est pas parce que j’ai peur d’attraper une crampe au poignet, je peux le remplir ton formulaire si tu y tiens tant, j’ai juste fait le sgros yeux parce qu’il est énorme! À quoi ça sert de savoir tout ça sur moi? Pourquoi, aussi, je devrais tout te dire ça, moi, maintenant? Et où est-ce que tu te caches?
- Répondez aux question, mademoiselle, lui dit d’une voix mécanique un des gorilles qui barrait la porte.
- Gnagnagna.. je sais pas si, finalement, j’ai plus envie de remplir le formulaire. Je peux reculer, non?
- Non, fit une voix métallique, trop tard. Réponds.
- Ben… bon, OK alors. Je pense que je suis quelqu’un d’assez franc, de plutôt naturel et puis, quand même courageuse.
- Courageuse?
- Ben.. ouais, j’ai quand même fait toute la route juste pour venir dans cet endroit glauque et flippant.
- Tu as peur?
- Non, pourquoi j’aurais peur? Je suis pas ici pour avoir peur, je suis ici… pour quelqu’un.
- Quelqu’un?

La voix était de plus en plus stressante, la jeune femme répondant au prénom de Samantha grattait un cuticule du bout de l’ongle de son pouce. Elle fit un mouvement pour ôter la lumière braquée sur ses yeux. Un des gorilles lui lança un pas touche sec et brusque qui lui fit ramener la main. De nouveau cette voix, mais pas de visage, Sam roula des yeux et enchaîna après la question :

- Quelqu’un, mademoiselle McVyckers?
- Quelqu’un, répondit-elle sèchement, exaspérée de cet Inquistion dans sa vie privée. Bon. Je suis courageuse, je suis plutôt facilement ébranlable, mais ça ne dure jamais longtemps. J’ai 20 ans et puis, j’avais un métier, mais je l’ai pas gardé longtemps, alors ça sert à rien d’en parler. Je suis pas vraiment excitée à l’idée de vivre ici. D’habitude, quand les gens me voient pour la première fois, ils me trouvent fragile et un peu na’îve. Sauf que je suis plus intelligente qu’eux, je le sais rien qu’à voir leur tronche s’allonger quand je les envoie balader s’ils deviennent trop lourds. Non, mais, à la fin, tu sais pas combien ils m’énervent! Ils me prennent encore pour une petite fille.
- Ah oui? C’est intéressant, tout cela…
- Hé, au fait, comment vous connaissez mon nom?
La voix se tut un instant, puis il y eut un grand rire qui glaça le sang de la jeune femme. Elle tenta de cacher le tout dans un frisson et regarda autour, mais la lumière qui cuisait littéralement ses pupilles l’empêchait de voir dans le noir. Finalement, la voix lui posa une deuxième question.

Et ta vie, avant de participer à ce jeu, elle ressemblait à quoi ?

- Hé! Je veux savoir pourquoi vous me demandez ça avant de répondre!
- Ah, petite farouche, hein… Réponds!
- Ok, Ok, ça va, pas la peine de se mettre en colère pour ça! Tsss… Je suis née, comme tout le monde ces temps-ci, dans une petite bourgade bien tranquille. J’ai pas vécu longtemps le bonheur total. On a dû déménager parce que mon père a changer d’emploi. Disons que c’est l’histoire que ma mère m’a racontée. Mais j’ai découvert plus tard qu’en fait, c’était parce qu’il avait sauté la petite voisine et qu’elle était tombé enceinte. Dans une petite banlieue, ça se fait pas, ce genre de chose. Mon père vient de la vieille campagne, alors pour lui, c’était bien normal de céder à la tentation. Ma mère l’a protégé parce qu’il la touchait plus depuis des années mais que c’était une femme soumise. Bref, mes parents ont cassés mon enfance et je leur ai jamais pardonné. Bah, peut-être que oui, en fait, avec le recul, je leur ai pardonné, mais pas complètement.
- Et l’enfant de l’autre, dans tout ça?
- Ben, j’en sais rien moi! Tu sais, à cet âge-là, on s’occupe que de son nombril, moi, j’ai fait pareil, j’ai appris que plus tard, en plus, qu’elle avait eu son bambin. Je l’ai jamais connu et je veux pas le connaître non plus, c’est à cause de cette salope là qu’on a quitté notre belle maison pour aller vivre dans un trou en ville. J’ai été dans une école pourrie où j’ai eu des profs pourris, surtout un, il puait la charogne et crachait tout le temps par terre, même à l’intérieur. Puis, ça été le collège et ça s’est amélioré, mais pas beaucoup. Je suis sortie avec pas mal de gars, mais pas longtemps. Je m’attache pas facilement aux gens, ça fait trop mal quand ils partent.
- Je te trouve très dure vis-à-vis de cette femme, pourquoi donc tant de rancune?
- Parce que.
- Allons, ne fais pas la difficile, réponds-donc à la question, Samantha.
- OK! Non, ça c’Est trop pour moi! Comment tu sais mon nom? Et où tu te planques? Montre-toi saloperie de voix! Allez, sors de ta cachette!

S’en était trop pour la jeune femme, elle était au bord de la panique, être enfermée dans cette pièce, sans possibilité de sortir de là et encadrée de deux gorilles. Et puis, cette voix, cette voix tellement métallique tellement horrible, comme celle qu’elle avait entendue le jour de l’assassinat de ses parents. « Ne pleure pas, petite poupée, à toi, je ne ferai pas de mal… » Elle avait décidé de s’inscrire à ce stupide jeu seulement pour retrouver cet assassin et le tuer de ses mains nues, aussi sadiquement et perversement que lui avait tué ses parents, sous ses yeux d’adolescente. La voix ne semblait pas vouloir lui obéir et elle lui répondit sèchement, presque agressive :

- Tais-toi! Non, parle, plutôt. Je connais tout de toi, alors ne me cache rien. Pourquoi tant de rancune?
- Parce que, insista-t-elle en appuyant sur chaque syllabe.
- Pourquoi tant de rancune, rétorqua la voix sur le même ton, de plus en plus irritée.
- Parce que, arrête de me la demander ma raison, tu vas l’avoir si tu te montres!
- Tu ne me donnes pas le choix… Tes parents, ils sont morts quand, déjà?

Sam s’étouffa presque de stupeur et était de plus en plus effrayée, mais tentait de ne pas le montrer. Elle releva le menton et fixa plus haut que la lumière, les pupilles dilatées par l’adrénaline qui coulait à flot dans ses veines. Le cœur palpitant, elle dit, hautaine et arrogante :

- Qu’est-ce qui te fait dire qu’ils sont morts, mes parents?
- Ha. Ha. Ha. Très bien, très bien. Maintenant, réponds. Pourquoi tant de rancune?

Samantha put sentir le mouvement que les deux gorilles firent en sa direction. Elle craignait maintenant le pire. Des sueurs froides glaçaient son dos mince et légèrement osseux. Ses mains fines aux doigts longs et agiles tremblaient en même temps que son regard bleuté se tournait vers la pénombre d’où elle entendait nettement le bruissement du tissus. Sur le bord de craquer, elle lança une dernière offensive, espérant vainement que ça allait fonctionner.

- Qu’est-ce que ça me donne de te le dire? Tu vas me donner des points supplémentaires?
- Non. Pense plutôt à ce que tu risques de ne pas me le dire…
- Ok, Ok, c’est bon. Oui, ils sont morts. Oui, je lui en veux. Oui, je la tiens responsable de ce meurtre. C’est pour ça que j’ai autant de rancune, okay? Parce que si ç’avait pas été de cette pétasse, je serais encore bien lovée devant mon ordi à faire des publicités atrayantes et pas ici en train de parler à une voix glauque trop chiche pour juste se montrer à une paumée comme moi. T’es content, là? Ramène tes gorilles et fais moi sortir, maintenant.
- Une petite minute, allons donc, ce n’est pas ainsi que cela se passe, par ici, c’est moi le maître.
- Ok,. Le maître, ben fait quelque chose, parce que je vais paniquer, sors-moi d’ici!
- Paniquer? J’aimerais beaucoup voir ça, alors je te laisse ici un petit moment…
- Non! T’as pas le droit! Reviens ici saleté de voix! Allez, montre ta face de dégueulasse si tu l’oses! Sors-moi de là!

Les gorilles s’étaient rendus derrière elle avant même qu’elle ait le temps de renverser la lampe. Maîtrisée par un seul des deux, elle se calma bien vite en sentant quelque chose de dur et de froid appuyer dans le creux de ses reins. Le souffle court, elle entendit la porte s’ouvrir. Un rayon de lumière parvenu du dehors l’empêcha de voir la silhouette qui entrait, mais elle vint s’Asseoir derrière la lampe, empêchant Sam de voir son visage. Elle avait des vêtements spéciaux, tout noir, et la jeune femme parvenait à peine à discerner la silhouette. Puis, soudain, cette voix, même sans l’éclat métallique, cette voix lui glaça le sang et le fit bouillonner en même temps.

Je peux savoir ce qui t'as poussé à t'inscrire à ce jeu ? Juste le plaisir de jouer, ou un besoin urgent d'une grosse somme d'argent ? Autre chose, peut-être ?

- Toi! Tu te montres juste maintenant! Et tu me pose encore une de tes stupides questions!
- Eh oui, c’est moi qui pose les question ici. Me voilà, tu voulais me voir, je suis là. Réponds.
- Qu’il me lâche ton gros cabot, sinon je la ferme pour de bon.
- Non, répond et il te lâchera après.
- Avant.
- Après.
- Avant.
- (soupir) Après, et si tu rajoutes quelque chose qui ne soit pas une réponse à ma question, il te tranche la gorge. Compris? Fais bien attention à ce que tu vas dire, Samantha.

La jeune femme avala difficilement sa salive et sentit le sang battre la cadence dans ses tempes. Elle ferma les yeux et prit de grandes respirations, comme elle avait l’habitude de le faire quadn elle était sous grande pression. Puis, elle ouvrit la bouche et dit, avec un petit sourire en coin moqueur :

- Pour toi, voyons.
- Ok. Ça suffit. Tranche.
- Non! Non! Ne tranche pas! Ne tranche pas! Je veux vivre! Je suis venue pour tuer l’Assassin de mes parents! Il est ici! Il est ici, me tue pas, je t’en prie, me tue pas, je dois le retrouver, je me le suis juré! Quelqu’un m’a dit qu’il était ici, alors je suis venue, s’te plaît, ne tranche pas!
- Aah… tu vois comme tu parles bien quand tu y mets du tiens! Relâche-la.

À peine fut-elle libérée qu’elle tenta de se jeter sur la silhouette, mais déjà, le gorille la rattrappait et la silhouette se levait. Il ricanna méchamment, puis tourna les talons. Sam lui cria de revenir, qu’elle aussi avait des questions, mais il ne l’écoutait plus. Avant de franchir la porte, il se tourna et lui dit :

- Ah, au fait, bonne chance dans ta recherche!

Il allait refermer la porte quand, appuyé dans l’embrasure, il lui posa une dernière question :

Je sais vraiment pas ce que cette question fout là, mais je dois te la poser, alors t'es gentil et tu réponds : t'en penses quoi, des clowns ?

Sam resta muette de surprise pendant un moment. Il allait s’impatienter quand elle répondit, incrédule :
- Des clowns?
- Oui, des clowns, tu es sourde en plus d’être bête?
- Quoi? Je suis pas..
- Ttt! Réponds, c’est tout.
- Ben, c’Est pour les enfants, les clowns. Ça les fait rire, ça a de grands pieds et puis un gros nez rouge. Y a des clowns tristes et des clowns joyeux. Je comprends pas trop pourquoi les clowns tristes existent, mais je les aime pas trop. Les joyeux sont amusants, enfin, certains sont drôles, d’autres sont mauvais. En général, c’est ça. Pourquoi cette question?
- Ah, parce qu’elle était dans le formulaire. À bientôt.

Puis, ce fut le noir total. La lampe s’éteignit et elle ne resta plus qu’elle et les deux gorilles dans le noir complet. Sam sentit une aguille transpercer sa peau, mais elle n’eut pas le temps de réagir que déjà, on lui injectait une merde dans le cou. Quelques secondes plus tard, elle tombait comme un chiffon dans les bras du gorille. La jeune femme ignorait complètement que, tandis qu'elle plongeait le nez en premier dans les dédales d'un sommeil parsemé de cauchemars horrible, les deux gorilles, plutôt un seul, la transportaient dans une salle humdie et froide. Ils la laissèrent là en refermant précieusement la seule trappe : dans le plafond très haut. Un des gorilles descendit presque jusqu'en bas, mais il échappa la jeune femme dont la tête heurta durement le sol. Il haussa simplement la épaules et remonta, se disant que si elle n'était pas réveillé d'ici deux jours, ils la remonteraient, dans un sac cette fois. Ticky ne serait pas content, mais il comprendrait.

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LIVE OR DIE, MAKE YOUR CHOICE. LET THE GAME BEGIN ;

ARE YOU LUCKY ?

HURRY UP, TIME IS RUNNING OUT

Cette présentation est à faire sous forme de RP. Quelques conditions sont cependant à respecter pour être validé. Tout d'abord, les points importants d'une présentation doivent être présents dans votre RP. A savoir une description du caractère, du physique et l'histoire de votre personnage. Mais aussi la raison pour laquelle votre personnage s'est inscrit à ce jeu. Tâchez d'ajouter ces informations de façon subtile, sous forme de flash-back ou autres. Aucun nombre de ligne n'est imposé, mais le RP doit être très conséquent, puisqu'il doit contenir un nombre assez important d'informations sur votre personnage. Au niveau du "jeu" qui vous est proposé, vous devez impérativement utiliser l'objet qui vous est attribué. Il ne doit pas forcément être la clé de votre fuite, mais doit y participer. La façon dont vous réussissez à quitter la pièce est très libre. Vous pouvez inventer n'importe quel mécanisme, ou n'importe quel passage secret, du moment que la fuite est élaborée et réfléchie. Restez simplement crédible dans vos actions, et surtout, restez en accord avec le caractère de votre personnage.

Le lendemain matin, Sam s’éveilla avec un horrible mal de crâne, comme si un marteau avait danser dans sa tête toute la nuit. La nuit? Elle ne se souvenait pas s’être endormie, surtout pas dans cet endroit. L’humidité avait travaillé ses hanches et son épaule toute la durée de son sommeil et quand elle voulut se relever, une horrible douleur lui arracha un cri. Les yeux mouillés de larmes, elle serra les dents et réussit à s’asseoir covnenablement. Massant son épaule endolorie, elle tentait en même temps de faire cesser les coups de tambours dans sa tête. Une fois ses esprits retrouvés, Sam ouvrit la yeux. J’ai dit : Sam ouvrit les yeux. Non, rien. Néant total. Vide infini. Noir absolu. Tâtonnants le sol, ses ongles coupés courts et rongés aux bord de la peau accrochèrent dans quelque chose. Son regard brun fixé sur le noir où étaient censées être ses mains, Sam prit l’objet entre ses mains et se mit à le tripoter pour essayer de trouver ce que c’était.

Son nez percé était froncé sous la puanteur de l’endroit, ça lui rapellait son ancien prof qu’elle avait eu, adolescente, il sentait la charogne. Une image horrible s’installa alors dans la tête de la jeune femme. Et si… et si elle était enfermée avec des cadavres pustulents de putréfaction? Non, bien sûr que non, se raisonna-t-elle, sinon, ça voudrait dire que je suis morte. Ou alors, ils m’ont crus morte! Oh mon dieu, réalisa-t-elle, elle était enfermée avec des cadavres! Sam essaya de ne pas paniquer, mais l’objet, soudainement, entre ses mains, lui semblaient maintenant prendre la force d’un crâne humain et elle le jeta par terre en criant de peur. Des larmes amères jaillirent de ses yeux mordorés et elle hurla de plus belle pour se faire entendre. Elle n’osait pas bouger. Ses jambes fines repliées sous elle, les deux bras tenant fermement le sol, les mains aplaties, Sam vomi tout ce qu’elle avait ingurgité la veille : rien. Samantha vomissait de la bile, puis, elle finit par ne plus vomir du tout, seulement à avoir des crampes. Reculant comme un animal traqué, elle s’Accula elle-même au pied d’un mur et sentit quelque chose bouger derrière elle.

Aussitôt, elle se retourna, manquant de se cogner la tête contre une poutrelle basse. Bien que petite, elle atteignait quand même les poutres d’un faux-plafond, surtout si le plafond était si bas. La jeune femme s’accroupît et fouilla le noris de ses mains, réprimant le saubresaut de dégoût qui prenait ses lèvres rouges et pulpeuses. Elle appuya sans le faire exprès sur un bouton et un chronomètre rouge s’alluma, en même temps que des ampoules nues dont elle ignorait l’existence.

Tickyness : 5 Topic : 0/0 Ticky ? : I'll kill you !

Formulaire normal (un peu abrégé xD)

Tickyness : 642 Topic : 3/3 Ticky ? : You suck !

Bienvenue miss !

Espérons qu’un peu de sang neuf fasse du bien au forum =)

J'espère que ton objet t'inspirera x)

Bonne chance !

Tickyness : 5 Topic : 0/0 Ticky ? : I'll kill you !

Oui, j'ai effectivement vu que le forum avait l'air de manquer d'entrain dans les RPs, mais je vais sûrement avoir une de mes amies qui va s'inscrire ^^ Ce sera son premier RPG mais elle adore déjà le concept des clowns sadiques XD

Bref! Je continue ma fiche ^^

P.S. : j'adore mon objet What a Face

Tickyness : 45

Bienvenue parmi nous très chère ! Machiavelique

Tickyness : 373 Topic : 2/3 Ticky ? : You're my master !

Bienvenue ici, avec pas mal de retard.
Et bonne chance pour le reste de ta fiche. Wink

Bon choix de perso', au passage.
Très attendue cette chère Emily.

Tickyness : 5 Topic : 0/0 Ticky ? : I'll kill you !

Mercii ^^
Je termine ce soir (L)