Clowns Are NOT Funny !
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 To "BOUM" or not to "BOUM" ? [Mickael]

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MessageSujet: To "BOUM" or not to "BOUM" ? [Mickael]   To "BOUM" or not to "BOUM" ? [Mickael] EmptySam 21 Fév - 18:03

Ne pas se retourner, ne même pas chercher à savoir ce qui se tramait derrière elle... Résister à l'envie de laisser son regard glisser par dessus son épaule pour mieux observer, admirer, triompher de ce à quoi elle venait de réchapper... Non ! Shayla était peut être téméraire et un brin siphonée mais pas totalement suicidaire... du moins pas encore ! Alors, sans s'arrêter une seule seconde, elle laissa ses jambes effilées la mener loin de ce lieu dont elle avait, finalement et juste à temps, réussi à s'extraire. Alors qu'elle errait sans nil autre but que celui de s'enfuir, un vacarme des plus assourdissant se fit entendre. Aussitôt ses pas se suspendirent tandis que ses prunelles étincellèrent de milles feux. "BOUM"... Il semblerait bien que la bombe lui étant destinée venait belle et bien d'exploser. D'ailleurs l'onde de choc parvint jusqu'à elle et la jeune femme sentit le sol se mettre à trembler légèrement sous ses pieds.Bien que ce genre de "gadget" ne figura pas parmi ses armes de prédilections, elle ne put s'empêcher de s'étonner quelques instants. Vu le bruit qui résonnait encore de la plus lugubre des façons autour d'elle la charge d'explosif ne devait pas être des plus minimes ! Pourtant le Manoir ne semblait pas même en avoir souffert et, de nouveau, le calme le plus olympien s'abattait sur ce dernier. Etrange... Vraiment des plus étranges ! Ticky avait il décidé de faire sauter chacun de ses invités et sa propre demeure en même temps ? Shayla en doutait mais même si tel avait été le cas elle se surprit à penser qu'elle n'en aurait conçu qu'une plus grande admiration encore pour ce mystérieux hôte ! Oui, décidément, la folie de ce gus n'était pas faite pour lui déplaire ! A croire que lui et elle partageaient au moins uen chose : un sens des plus aiguisés et on ne peut plus particulier de la notion de "jeu" !

Il faudra qu'elle pense à lui en toucher deux mots d'ailleurs ! Elle se laissa, une fois de plus aller à rire, s'imaginant alors en train de discuter tranquillement autour d'une bonne vodka avec cette entité visiblement aussi facétieuse que dangereuse. Marrant... Cette définition était, à peu de chose près, celle qui collait à la peau de la jeune femme aussi. Comme quoi sa participation à ce jeu n'était sans doutes pas tout à fait fortuite ! Alors les prunelles de la jeune femme se posèrent sur ce dédale de couloirs. Tout droit, à gauche ou à droite ? Ou pourquoi ne pas pousser l'une de ces si nombreuses portes qui jalonnaient le corridor ? Tellement de choix à vrai dire ! Mais à la façon dont les choses avaient débutées Shayla se doutait bien que la demeure dans son intégralité une gigantesque force qui se révélerait des plus mortelle pour qui n'y prendrait garde. Aussi, au fur et à mesure qu'elle laissait ses pas la guider, elle en vint à voir se profiler les régles de ce jeu dans lequel elle s'était précipitée sans assez réfléchir. Il lui fallait l'admettre : pour une fois l'impulsivité l'avait emportée chez elle et la réflexion en avait été pour ses frais. Eut elle seilement prit le temps de réfléchir qu'elle se serait sans doutes montrée bien plus prudente ! Non pas qu'elle regrettait sa décision mais, hormis ce gros marteau dont elle semblait décidément se refuser à abandonner, elle ne possédait guère d'autre arme à sa disposition. Contrariant cela... Très contrariant même ! Si tous les autres participants lui ressemblaient ne serait ce qu'un tant soit peu alors les choses tourneraient vite au carnage ! Après tout Shayla n'était pas réputée, surtout dans son milieu professionnel, pour faire dans la dentelle ! Tuer était son métier, son loisir, sa passion peut être même bien... Et même si elle ne songeait pas à user de telles extrêmité dans ce jeu elle n'hésiterait pas à le faire si elle s'y trouvait forcée... ou si, plus simplement, l'envie se faisait trop forte pour ne pas y succomber !


Elle hésita encore quelques secondes avant de tourner sur sa gauche et de pénétrer dans un nouveau couloir. Un instant ses yeux papillonnèrent ici et là, semblant peiner à s'acclimater à cette foutue pénombre ! Hey ! Ticky ! L'écologie c'est bien mais dans ce cas penses au moins à investir dans des bougies mon mignon ! Pas envie de finir aveugle à cause de tes économies de bouts de chandelles justement ! Shayla marmonnait ayant repris son avancée. Un candélabre dont on avait, évidemment, pris grand soin d'ôter la moindre bougie. Et encore une longue, très longue, enfilade de portes. Combien de pièces pouvait bien compter ce Manoir ? Aucune idée mais si chacune d'elle s'ouvrait sur un défi ou une facétie personnelle de Ticky cela leur promettait à tous bien du plaisir ! Elle soupira longuement. Marcher pour marcher commençant sérieusement à lui tapper sur son petit système, ayant besoin d'action -peu importait même laquelle- la tueuse se décida enfin à poser sa main libre sur l'une des poignées. Son regard de panthère flotta de la poignée qu'elle s'apprêtait à enclencher jusqu'à celles avoisinantes. Etait elle en train de faire le bon choix ? De toutes façons celle ci ou une autre, quelle différence ? La poignée s'actionna et la porte s'ouvrit sans même le moindre grincement. Quelques secondes passèrent... Pas de "BOUM" ni de déflagration ? Au moins elle était certaine que cette pièce ci ne recelait pas une jolie petite chose qui vous pète vite à la citrouille si vous n'y prenez pas garde ! Youpi tiens ! Poussant violemment la porte, Shayla pénétra dans cette pièce. Alors qu'elle venait se planter au centre de celle ci ses yeux se firent plus expressifs que jamais tandis qu'ils prenaient connaissance de leur nouvel environnement. La jeune femme devait avouer qu'elle s'était attendue à bien des choses mais certes pas à cela ! Se secouant un instant pour être certaine de ne pas rêver, elle sourit en venant se poster devant l'un des murs.

Si on lui avait dit qu'en poussant cette porte elle serait tombée dans un vivarium empli de serpents plus hideux et venimeux les uns que les autres elle l'aurait cru sans la moindre difficulté ! Tout comme tomber face à face avec une horde loups affâmés et ne voyant en elle qu'un adorable -et on ne peut plus sexy- steack sur pattes ne l'eut même pas fait ciller ! Mais là ! Clignant plusieurs fois des yeux, lâchant même son jouet déjà chéri pour se frotter les yeux et tenter de dissiper ce qui ne pouvait être qu'une illusion, une hallucination... Mais non. Shayla avait beau ne pas y croire elle se trouvait belle et bien dans une bibliothèque ! Et quelle bibliothèque je vous prie ! D'accord cela n'égalerait jamais celles des plus grandes universités mondiales mais c'était déjà impressionnant ! Ses prunelles de jade erraient, virevoltant de la tranche d'un ouvrage à un autre, se délectant de découvrir certains noms qu'elle appréciait tant. Et oui mes chers amis ! Qui a dit que les tueuses psychopathes -et un brin sociopathes- comme notre chère Shayla se devaient forcément d'être incultes ou illéttrées ? Shayla, pour mettre les choses au clair, adorait les livres... enfin encore plus depuis que son séjour derrière les barreaux lui en avait donné le goût. Fixer, de façon presque béate, un plafon c'est sympa pour passer la nuit mais dévorer un livre pour occupper ses journées c'est mieux encore. C'est donc en prison que la demoiselle découvrit tous ces auteurs dont, aujourd'hui encore, elle se délecte. Shakespear, Kant, Lamartine, Beckett ou Sand et Sartre... Autant de noms qu'elle se surprenait à découvrir, et pour son plus grand plaisir, en ces lieux des plus sinistres.

En oubliant presque la dangereuse facétie du Maitre de ces lieux, délaissant bien promptement son jouet, Shayla décida de parcourir ces rayonnages qui l'enchantaient au point presque de teinter d'une nouvelle douceur son visage de poupée sanguinaire. Ses doigts effleuraient les reliures, semblant ne pas savoir où se poser, que choisir... Puis sa quête prit fin : elle avait trouvé. ! Sautillant de joie comme l'eut fait une enfant venant de déballer le plus beau des cadeaux de Noel, elle s'empara du précieux ouvrage et en dévorant presque le titre du bout de ses longs cils, elle en tourna la première page. Le titre de l'ouvrage ? "Le conte de Monte Cristo" bien évidemment... Allez savoir pourquoi ce livre et son histoire semblaient des plus familiers à la jeune donzelle... A ce détail près que le fameux conte du roman était innocent et elle non. Mais ne cherchez pas à la contredire cela serait risqué pour votre survie jepense... Déjà elle dévorait les premières lignes et les premières pages lorsqu'un événement vint brusquement contrarier ses projets. Un déclic si faible que c'est à peine si elle l'entendit. Puis une espèce de trappe qui s'ouvre au dessus de sa tête et une forme qui, sans même avoir la courtoisie de s'annoncer, trouve cela de bon goût de lui tomber dessus ! Non mais ! Quelles manières ! En moins de temps qu'il n'en fallut pour qu'elle ne puisse seulement ouvrir la bouche, l'indomptable demoiselle se retrouvait clouée au sol, grimaçant sous ce corps d'homme qui lui était littéralement tombé dans les bras... et sur le reste du corps aussi soit dit en passant ! "It's raining men" prétendait une vieille chanson, non ? Et bien Ticky avait du se la passer en boucle alors ce fourbe !

- " Hey ! Tu pourrais pas te relever le ver de terre ? Au cas où tu n'aurais pas remarqué tu n'es peut être pas dans la catégorie sumo mais pas non plus dans celle des poids plumes hein ! " grommela t-elle d'une voix sourde.

Puis n'attendant pas même la réaction du parachutiste sans parachute, elle rassembla toute se forces et le repoussa violemment sur le côté. Le choc sourd d'une tête venant heurter le sol. Ouch ! Cela avait du faire mal... Tant pis pour lui il n'oublierait pas son parachute cet idiot ! Ou même mieux : il regarderait où il tombe ! Shayla se relevait et épousseta doucement -mais avec la plus grande des minuties- sa tenue. Un brin maniaque en effet mais tel n'était pas là le pire de ses défauts ! Réajustant son haut, remettant en place des plis imaginaires sur son pantalon de cuir noir, la jeune femme se détourna ensuite du ver de terre pour mieux s'en aller ramasser ce livre que là chute de l'homme avait propulsé dans les airs. Grimaçant devant les pages froissées et déchirées la jeune femme en conçut une vive colère. Déjà elle refermait soigneusement le livre et ramassait son jouet. Puis ses pas la ramenèrent vers l'homme encore à terre et son bras s'élevait, plus menaçant que jamais. Lorsque soudain elle entendit un bruit qui la stoppa net dans son élan :

"BOUM"
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MessageSujet: Re: To "BOUM" or not to "BOUM" ? [Mickael]   To "BOUM" or not to "BOUM" ? [Mickael] EmptySam 21 Fév - 19:25

    La détonation ne retentit que plusieurs minutes ensuite ; Mickael n’eut pourtant pas la moindre réaction en percevant les vibrations imposées au sol, aux murs et au plafond. Il poursuivit son chemin sans la moindre perturbation en son esprit, car jamais, ô grand non jamais, qui que ce soit ne pourrait le contraindre à préférer le matériel au spirituel : la difficulté ou le recul physique lui était moins dangereux, insupportable ou angoissant que pouvait l’être la difficulté ou le recul psychique. Les actes formaient un terrain où il se sentait faible et démuni sans trop de complexe, quand il n’aurait jamais laissé quelqu‘un (et surtout pas un « criminel de la pensée ») le défier sur l’ardu territoire de l’esprit. C’était la raison pour laquelle il avait choisi de relever le défi de Ticky, ce monstre de vanité convaincu de manière inadmissible qu’il pouvait le mettre lui, Mickael Gabriel Cohen, au défi de s’échapper d’une telle situation. Personne ne pouvait avoir assez d’aplomb et d’inconscience pour lui imposer un obstacle en étant persuadé qu’il n’en reviendrait pas victorieux. Il pouvait admettre tant de choses de ses failles et de ses faiblesses, mais son astuce n’avait aucune limite qu’un être humain psychologiquement « normal » pût imposer ; à son sens, c’était d’autant plus vrai pour un sujet mentalement défait d’une part de sa raison, comme présentement son hôte semblait l’être.

    Maintenant éloigné de sa prison qu’il avait vaincue à force d’ingéniosité salvatrice, Mickael se sentait plus à son aise, car moins insulté. Du moins était-ce le cas de manière visible. Il se doutait fort bien que le manoir ne se résumerait pas à un simple jeu de corde, de trappe et de levier. Il y avait en cet endroit nécessairement des menaces plus subtiles, et peut être aussi plus grossières à la fois. De toute son expérience d’élève en psychologie criminelle, Mickael avait vu plus d’un cas où, contre toutes les attentes de profilage traditionnelle, le criminel en question avait plus de défi et de malice que n’en pouvait receler son poursuivant. En d’autres termes, concevoir la psychologie d’un tel être ne donnait pas plus d’armes qu’un tel être en possédait du fait de sa singularité mentale. Qui que ce soit ce Ticky, Mickael admettait volontiers que ses troubles (qu’importe ceux qu’ils furent) les mettaient exactement à égalité. S’en méfiant ainsi comme de ses meilleurs ennemis - plus nombreux qu’une femme libertine n’aurait eu d’amants, le jeune Cohen cherchait constamment à évaluer son environnement, comme si chaque lieu, chaque objet, chaque ambiance, était un fragment de l’intellect de son insupportable et arrogant adversaire.

    « Je te ferai regretter ton audace, insouciant. »

    Ce sifflement lui avait échappé comme une bonne injure aurait échappé à quelqu’un d’un tant soit peu subversif : aussi insignifiant que cela eut semblé pour un autre, Mickael ne supportait pas qu’on l’ait confronté à un défi aussi vulgaire. Survivre était d’une singularité déplorable. Il savait que si son corps ne savait tenir la distance, son esprit, lui, était infaillible. En tous les cas, dans la limite du commun de la psychologie, ce qui signifiait chez lui une grande faiblesse psychologie dès lors qu’elle se rapportait à lui-même. Qu’importe ! Tandis qu’il avançait dans un dédale de couloirs dont il se méfiait avec davantage de protection psychique que de prudence physique, il se sentait endurci par le manque de créativité du dit « Ticky ». C’était un nom digne d’un clown, oui, mais le terme clown prenait dans l’esprit de Mickael une consonance sarcastique parfaitement réjouissante.

    « Allons, la suite, petit clown ! susurrait-il durant sa progression maligne. N’as-tu pas plus d’astuces… plus de surprises ? N’es-tu rien qu’un petit poseur de bombes minable et pathétique ? »

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Puisqu’il eut à peine fini son monologue que le sol se déroba sous ses pas. Lui qui se croyait en sûreté dans ce couloir qu’il arpentait depuis plusieurs minutes (indéfinies en réalité) fût bien forcé d’être surpris par cette nouvelle interruption dans son intégrité physique. Quand il se reçut sur le sol, il fût au moins autant étonné du peu de rigidité de la surface qu’il était venu percuter. Il retrouva bien vite son flegme parfait puisqu’une voix - étrangement désincarnée - lui chanta qu’il aurait mieux fait de tomber ailleurs qu’ici même. Sans se presser pour autant, il secoua légèrement la tête pour fixer ses repères, cherchant à tâtons en son esprit les derniers évènements en date et le meilleur moyen d’agir au mieux. Ces quelques secondes d’errance morale lui coûtèrent fort cher.

    « Bordel de… »

    Son juron fût ensuite étouffé par un sifflement quasi imperceptible. Sa tête avait heurté sèchement le sol une fois qu’il eut été repoussé par un individu, visiblement d’appartenance à la gente féminine. A la violence de ce rejet, Mickael se permit pourtant d’en douter. Pourtant, quand il se redressa en tenant son front d’une main, la pénombre sèche (ce qu’il nota avec appréciation quand il aperçut clairement les premiers ouvrages l’entourant) lui permit de distinguer les traits d’une femme, si elle n’était pas jeune, elle ne semblait pas bien âgée non plus. En tous les cas, elle était désormais responsable d’un joli hématome dont il se serait bien passé.

    « Réchapper d’un 11 septembre bis pour se faire casser la gueule par une fille… putain de manoir. »

    Et voilà qu’il était reparti ! Outre le fait qu’il fût d’une vulgarité triviale et inappropriée au personnage qu’il était à part entière (un élève de psychologie studieux), il démontrait un talent aiguisé pour l’humour noir, voire déplacé. Il avait pour lui une clarté de parole proche de la franchise, et flirtant en même temps avec une pathologie inquiétante, digne de grands cas psychiatriques. Dire la vérité n’était pas toujours bon signe. En tous les cas, quand il la vit le menacer avec plus d’insistance, Mickael eut un pas de recul qui le fit percuter la rangée de livre juste derrière lui. Son dos se creusa sous le douloureux choc, et il en fût plus atteint que par l’explosion retentissant ensuite. Non, ce n’était pas tant une menace urgente, loin de là, seulement ce même halot de vibrations désagréables. N’ayant rien perçu d’une quelque explosion qui aurait pu connoté pour elle la même aventure que pour lui, Mickael supposa immédiatement qu’il n’était pas que deux, même au moins trois désormais. Au moins. Quoi qu’il en soit, son attention fût ensuite toute pour cette femme dont il devinait les traits avec curiosité, sans la moindre once de peur, mais avec ce quelque chose qui rappelait perversement l’intérêt chez le jeune Cohen. Il ne s’en cacha pas un seul instant.

    « Si ça ne te fait rien, j‘aimerais plutôt que tu cesses de me menacer, déclara-t-il vivement amer. Je n’ai pas choisi d’apprendre à voler !… »
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