Clowns Are NOT Funny !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 ... And there was light.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




... And there was light. Empty
MessageSujet: ... And there was light.   ... And there was light. EmptyMer 22 Avr - 17:45

LIVE OR DIE, MAKE YOUR CHOICE. LET THE GAME BEGIN ;

    ARE YOU LUCKY ? : Une corde, lourde et légèrement tachée de sang.





    HURRY UP, TIME IS RUNNING OUT :

    Tic. Tac. Tic. Tac.
    Tic.
    Tac.
    Les battements de son coeur s'étaient calés sur les secondes oppressantes. Des secondes qui résonnaient à ses oreilles, dans tout son corps. Qui étaient teintés de sang, déjà. Chacune d'elle laissait la place à une autre, identique, et pourtant toujours plus angoissante. Elles passaient, et disparaissaient. Le temps filait vers le néant. Et s'il ne se décidait pas à agir, lui aussi glisserait dans ce néant. Une bombe, ça ne pardonne pas. Il le savait. Dans cinquante minutes, il aurait peut-être disparu. Plus tout à fait cinquantes minutes d'ailleurs maintenant. Un peu moins. Le néant se rapprochait. Beaucoup trop vite. Le néant dévore, et ne laisse pas le temps de réfléchir. La mort survient, et nous prend. Lui pourtant, avait cinquante minutes de répit. Une course contre la montre, une course contre la fin. Il fallait échapper à son destin. Mais si seulement il savait quel était son destin, lui qui se rappelait à peine son passé !

    Dans son esprit défilaient une succession d'images, toutes plus sombres les unes que les autres.. Ce sont des salles de réveil, blanches et froides qu'il a en tête. Il ne se souvient plus des noms des hôpitaux, ni même des dates où il y est entré. Non, il ne lui reste que cet enfer aseptisé et sans âme aucune. Des lieux carrés et pâles, aux couleurs de la mort. Non, la mort n'est pas noire pour Light. Elle est blanche bien au contraire, blanche comme la lumière, vers laquelle il est obstinément poussée. Elle est le rayon de lune vers lequel il a fui tant de fois. Elle a la clarté mortelle d'une étoile. Ces étoiles qui brillent, et qui ne vivent plus depuis déjà des siècles.. Light fait partie d'elle. Assis là, dans cette pièce humide et oppressante, les souvenirs d'autres temps le hantent. Pourquoi n'a-t-il jamais obtenu la fin qu'il désirait ? Pourquoi la vie, qui le rappelle constamment à elle, le confronte-t-elle aujourd'hui à un défi si fou ? "Vivre ou mourir" a dit la voix. "Il faut choisir". Ces paroles résonnent encore dans la tête du clown. Des mots qu'il s'est dit bien souvent, et qui n'ont eu que des conclusions tragiques. Celles de réveil dans les salles pasteurisées...

    En acceptant de suivre cette fille, cette enfant dont il avait déjà oublié le nom, il ne pensait pas se retrouver là. Qui était-elle donc ? Une clown, elle lui avait dit. Un personnage sombre, mystérieux. Dangereux peut-être. Ca, il l'avait déduit aux quelques explications laconiques qu'elle avait laissé échapper. Pourquoi l'avait-elle pris sous son aile ? Il ne devait pas être très beau à voir ce jour-là pourtant. Ses cheveux noirs plaqués contre ses temps, dans un compromis de transpiration et de peur, ses yeux habituellement bleus, profonds comme l'océan, à cet instant vides et creux, comme s'il avait aperçu la Faucheuse. Lui qui d'habitude impressionnait par son allure générale, effrayait un peu aussi, devait avoir l'air singulièrement abattu ce jour-là. D'habitude, en le voyant passer dans les rues, on s'écartait. Il avait toujours l'air de savoir où il allait, et pourtant de n'avoir aucun but. C'était un aspect assez étrange, une figure inquiétante. On le sentait parti vers un monde dont on ne connaissait rien. Peut-être que ce mystère se lisait encore dans ses yeux perdus quand elle l'avait croisé. Peut-être que son menton déterminé, ces mains fines comme celles d'un enfant, peut-être que tout cela l'avait ébloui. Il était fait pour éblouir, même son nom le voulait. Light. Que la lumière soit. Et pourtant, il semblait avoir lutté contre cela toute sa vie. Ce visage charmeur que la vie lui avait offert, il en avait fait la figure angoissante d'un homme au desseins incertains. Et cette chance que la vie lui proposait, qu'allait-il en faire ?

    Trois fois, il avait voulu y mettre fin. Trois fois il avait conclu que sa vie ne lui apportait rien, ni à lui, ni aux autres. La première.. Elle apparaissait dans un brouillard opaque.. Il était jeune encore, à peine plus de seize ans. Leucémie. Le mot fatidique était tombé aux oreilles de ses parents la veille. Aux siennes aujourd'hui. Ils n'avaient pas su comment lui dire. Mais Light savait déjà tout ce qu'il y a à savoir. D'une leucémie, on ne guérit pas. Et de la pauvreté, on ne sort pas. La famille Dawn cumulait tout ça. Rien ne leur permettait d'aider leur fils unique. Il mourrait comme il avait vécu : seul, sans que ses parents puissent faire quoi que ce soit pour lui. Il marchait le long des rues sales et dépeuplées. Personne ne s'inquiétait de son sort. Qu'il rentre, ou qu'il ne rentre jamais, c'était la même chose désormais. Il n'existait plus. Et ce sang qu'il sentait bouger en lui, quel hypocrite ! Il lui faisait croire à la vie, alors que tout le monde l'avait déjà enterré ! La famille Dawn faisait son deuil. Il les avait surpris en train de ranger les quelques photos de famille. C'était comme s'il n'avait jamais existé. Et ce sang qui continuait de battre à ses veines ! Hypocrite ! Monstre ! Fourbe ! L'enfant va mourir, et tu le fait sombrer dans un jeu atroce... Meurs, sang infâme ! Arrête de bouger et de jouer ! Light s'était ouvert les veines, pour ne plus l'entendre. Inanimé, inconscient, la vie le récupéra. Un médecin. Un médecin qui trouva un donneur de moelle osseuse. Light fut sauvé de deux morts dans un même acte, mais ne retrouva plus le sourire. La nuit, ce soir là, lui avait volé.

    Light Dawn ?
    Oui .
    Votre mère vient de mourir.
    Oui.
    Oh euh.. Vous étiez déjà au courant ?
    Non.
    Hmm.. Je .. je suis désolé pour vous. Je la connaissais assez bien. Qu. qu'allez-vous faire ? Je peux..?
    Non, je vais m'en aller.

    La bombe poursuivait son décompte. Light avait la tête creuse, car trop pleine. Les secondes venaient de reprendre le dessus, et s'intercalaient avec ses souvenirs. Cette fois où il avait découvert la mort de sa mère. Un an après le départ de son père. Le doit à la santé n'est parfois qu'un mythe. Elle était morte. Il allait s'en aller. Voilà dix ans qu'il acceptait la vie, mais pourquoi se jouait-t-elle de lui à ce point là ? Il n'y avait pas de Dieu assez cruel là haut, pour se complaire dans ces observations. Alors quoi ? Il alla voir les gens qu'il connaissait. Et passa de bons moments. Light savait se montrer un bon compagnon. Il parlait rarement de lui, s'intéressant aux autres. Il acceptait les confidences, et ne jugeait pas intéressant de les divulguer. Il était souvent de bon conseil, bien que peu souvent optimiste. Chacun aimait sa présence, apaisante. Parfois enjouée. Seuls des amis très proches sentaient toute l'amertume qui se cachait souvent derrière ses paroles. Mais lors de festivités diverses et variées, personne ne s'était jamais offusqué de sa conduite. Il avait su se montrer drôle, perspicace, sensible. Un peu trop perspicace, des fois. Light analysait assez bien le caractère des gens, et trouvait facilement les points qui faisaient mal. Il ne valait mieux pas se le mettre à dos, simplement. Une fois seulement, une inconnue avait compris. A la question "Comment allez-vous ?" il avait répondu, enjoué : "Presque aussi bien que vous même". Et l'inconnue, dans un regard avait compris. Que Light n'irait jamais parfaitement bien. Car elle-même était au plus bas. Qu'il avait trop vécu, trop vite, trop intensément, pour être heureux un jour.

    Light marchait, de ce pas étrange qui lui était caractéristique. A ses pieds se trouvait une corde lourde et ensanglantée. Il ne voulait pas savoir ce qu'elle faisait là, et d'où venaient les taches pourpres. Il marchait au hasard, et ne vint pas s'accroupir pour la prendre. Non, c'est vers la bombe qu'il allait. L'objet qui était en train de décider des pulsations de son coeur. Cette fois, il se posa à côté. Et à travers elle, il s'imaginait tel qu'il était. Rien ne reflétait son visage, mais il se connaissait. Il voyait d'ici son nez un peu trop épais, et son visage qui devait être encore plus carré qu'il ne l'était d'habitude. Il sentait ses dents serrées les unes contre les autres. A peine un souffle d'air passait-il encore au niveau de son nez. Il se voyait, accroupi ici, les mains venant se poser sur l'objet atroce. Un contact froid, mais rien ne bougea. Il était là, avec la bombe. Il avait entre ses mains la fin de sa vie. Lentement, il la souleva. Paradoxe étrange : cette fin, qu'il ne pouvait arrêter, qu'il ne pouvait contrôler, il avait le droit et la force de faire d'elle ce qu'il voulait, de la mettre où il lui semblerait bon. Il la souleva et la posa plus loin. Sous elle, une poignée imperceptible se dessinait. Il la caressa de la main. Oui, il y avait bien comme une poignée. Alors le sang afflua à son cerveau. C'était la vie qu'il y avait là ! C'était la fuite loin de cette bombe ! C'était un enième espoir que l'horrible Dieu lui offrait ! Et il s'y conformerait. Il avait des projets, pour la première fois de sa vie. Ces clowns, ce jeu dont elle lui avait touché deux mots. Pour la première fois, il savait qu'il pourrait faire quelque chose. Et un échappatoire était là, à même le sol !

    Il y a des vies qui suivent une route droite et sans obstacles pour mener jusqu'au but. Qui ne posent pas de problèmes, ou si peu qu'on ne les distingue pas des bonheurs. Et il y a des routes longues, sinueuses et semées d'embûches. Des routes dont le but est cachée derrière les collines gonflées, et qu'on souhaiterait ne pas emprunter. Toutes deux mènent à un but, quel qu'il soit. Puis il y a celle de Light. Droite, sinueuse, peu importe. La route de Light n'a pas de but. Et si une trappe s'ouvre devant lui, ce n'est qu'un tournant de plus, sur ce qui semble une éternité. On prend le tournant, il n'y a que ça à faire. Même si on ne sait pas où ça mène, il n'y a simplement pas d'autre choix que de continuer.





BEHIND THE COMPUTER ;

Spoiler:


Dernière édition par Light Dawn le Jeu 23 Avr - 22:34, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ticky, The Clown
    Tu veux jouer avec moi ?

Ticky, The Clown


Tickyness : 635


... And there was light. Empty
MessageSujet: Re: ... And there was light.   ... And there was light. EmptyMer 22 Avr - 17:56

    Bienvenue sur le forum ! =)

    Excellent choix de prédef', j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce clown quelque peu torturé.

    Je t'ai donné un objet très basique, fais-moi signe si ça ne t'inspires vraiment pas.

    Bref, bonne chance pour ta fiche ! =)
Revenir en haut Aller en bas
https://clowns-are-not-funny.forumactif.com
Invité
Invité




... And there was light. Empty
MessageSujet: Re: ... And there was light.   ... And there was light. EmptyMer 22 Avr - 18:00

3...2...1... Yes, un collègue ! Bienvenue !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




... And there was light. Empty
MessageSujet: Re: ... And there was light.   ... And there was light. EmptyMer 22 Avr - 23:07

Tel que je le sens, il aurait plutôt tendance à tenter de se tuer, avec ton objet X)

Nan mais je plaisante, je vais quand même essayer qu'il survive jusqu'à son arrivée ici =D

Et merci à vous deux !


EDIT : Help ! Est-ce possible de dire que la fille de Ticky m'a fait passer ce "jeu" réservé aux invités, juste pour voir ? Car sinon, cette présentation ne convient pas trop au clown.. Ou bien je dois rester flou sur ce qui l'a amené dans cette pièce ? Désolée d'être un peu bêta =S
Revenir en haut Aller en bas
Ticky, The Clown
    Tu veux jouer avec moi ?

Ticky, The Clown


Tickyness : 635


... And there was light. Empty
MessageSujet: Re: ... And there was light.   ... And there was light. EmptyMer 22 Avr - 23:22

    Oui, niveau présentation, les clowns sont un peu laissés de côté. Mais bon, je vois pas l'utilité d'adapter chaque fiche pour les clowns. Les deux solutions que tu as proposé convienne parfaitement. La crédibilité de la situation, c'est pas ce qui importe. Le personnage est dans la pièce, la façon dont il y est arrivé, c'est secondaire. Après, libre à toi d'inventer ce que tu veux si tu tiens à justifier cette présence.

    En bref, fait ce que tu veux. Le principal étant la description physique et l'histoire du personnage. =)
Revenir en haut Aller en bas
https://clowns-are-not-funny.forumactif.com
Invité
Invité




... And there was light. Empty
MessageSujet: Re: ... And there was light.   ... And there was light. EmptyJeu 23 Avr - 21:24

    ...et psychologique, si je ne m'abuse ?

    Bref, je m'y attèle enfin, je suis plus débordé que prévu, désolé =S

    Merci !

    *ne flood plus c'est promis, et va écrire*
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





... And there was light. Empty
MessageSujet: Re: ... And there was light.   ... And there was light. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
... And there was light.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Clowns Are NOT Funny ! :: Get Ready to Die ! :: Game Over :: Try Again ?-
Sauter vers: