L'oie blanche gardera-t-elle toutes ses plumes ? [10%]

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LIVE OR DIE, MAKE YOUR CHOICE. LET THE GAME BEGIN ;

ARE YOU LUCKY ? : Des lunettes infra-rouges, permettant de voir d'étranges traces laissées sur le sol et les murs.

HURRY UP, TIME IS RUNNING OUT :


La délicieuse odeur du petit déjeuné parvenait jusqu’à ses narines, le choix était cruel, rester les yeux fermés et faire comme-ci elle n’avait rien senti, pour profiter plus longuement de son matelas ultra confortable, bien au chaud sous sa couette, aux rondeurs emplies de plumes, douce et rassurante ou quitter son extase, traverser la froideur ambiante de la chambre pour descendre fissa à la cuisine, dévorer ce que sa mère lui avait préparé. Ça semblait trop d’effort pour un dimanche matin, elle ne pouvait passer à côté du plaisir incommensurable de la grasse matinée. Sauf que ses parents avait d’autres projets.

Prue ! Il est l’heure de se lever !

Grimaçante sous la couverture, elle finit tout de même par laisser un de ses pieds trouver une pantoufle, bientôt suivie par l’autre et dans un incroyable effort, elle sortit de son lit, sans oublier de lancer un oreiller en direction de son paternel, qu’il évita sans difficulté. Parents pervers et tyranniques, incapables de comprendre le plaisir simple qu’elle trouvait de temps à autre dans la farniente. Elle alla les rejoindre rapidement, après un petit passage à la salle d’eau. Sa mère l’accueillie avec un sourire radieux et une démonstration d’affection dont elle se serait bien passée. Elle avait tout de même vingt ans, elle était peut-être un peu trop âgée pour qu’on lui prépare encore le petit j, qu’on lui fasse d’énormes câlins, qu’on cède à tous ses caprices -bien qu’elle n’abusait absolument pas de ce privilège. En même temps, elle vivait ses derniers instants en tant qu’unique bébé de la famille, bientôt, elle devrait prendre son envol, étude oblige, alors autant en profiter encore un peu.
Son père prit place à la table de la cuisine, avalant un café rapidement sous le regard inquiet de sa mère.

Désolée chérie, je dois filer. Un accident. Paraît que le type à la tête à la place de l’omoplate, ça doit pas être beau à voir. Faut que je fasse rapidement les photos.
Épargne-nous les détails, veux-tu.

Un sourire étendit les lèvres de Prudence, que ça mère ajoute « il y a des enfants, ici » ne l’aurait pas étonnée. Si elle savait…Son père la laissait parfois regarder ses photos de scènes de crimes, les plus softs, bien entendu, bien que certaines, catégorisées comme inoffensives pour son jeune esprit l’avaient quand même un peu choquée. Son père lui embrassa le front, quelque chose coula alors sur son visage, du sang, elle releva les yeux et au lieu de voir les visages bienveillants de ses parents, elle les voyait tuméfiés, décharnés, angoissants.

Elle ouvrit les yeux, se réveillant en sursaut et en sueur, un peu désorientée avant que les souvenirs des événements récents ne refassent surfaces. Elle ne pensait plus qu’à eux, ses parents. Ses parents, torturés, morts, enterrés, le corps en charpie au fond d’un trou.
Elle se releva péniblement de ce sol dur et froid, se débarrassa de la poussière qui collait à ses vêtements et laissa traîner son regard triste dans la pièce circulaire. La quasi-obscurité était brisée par une ampoule nue qui grésillait et dont le faible éclairage donnait une allure encore plus lugubre à la pièce, si cela était possible. Au centre de la pièce, posée soigneusement au milieu d’un meuble cylindrique aux couleurs chatoyantes, qui contrastait furieusement avec le reste du décor, se tenait une petite boite, noire, dont le décompte funèbre n’avait pas attendu son réveil pour commencer sa course. 42 : 09. Elle se frotta les yeux, pas certaine d’avoir bien saisi ce qu’ils lui renvoyaient et pourtant, le doute n’était pas permis. Elle déglutit avec difficulté, sentant déjà la panique lui serrer la gorge et lui faire perdre ses moyens. Dans quel piège s’était-elle donc jetée ? Elle se rua violemment sur le mur, tambourinant de toutes ses forces contre la paroi.

Laissez-moi sortir d’ici, y’a une BOMBE !! Bande de cinglés !! Je veux rentrer chez moi !!

Chez toi, petite ? Tu n’as plus de chez toi, l’oublierais-tu ?

La voix lui glaça le sang, autant par son intonation que par la façon dont elle la percevait, à la fois extrêmement lointaine et indéfiniment proche. Avait-elle réellement pensé que l’engin explosif était disposé dans cette pièce par un curieux hasard ? Certainement un peu, oui, mais elle espérait surtout faire machine arrière, malgré l’objectif qu’elle s’était fixée.
Un jeu, elle participait à un jeu, très certainement morbide, vu la première épreuve qu’on lui proposait et encore plus certainement mortelle. Elle s’était attendue à être accueillie par une présentatrice un peu bimbo, écervelée et donc racoleuse tandis que son homologue masculin, lui poserait tout un tas de questions inutiles sur ses motivations. A la place, elle avait eu le droit à un drôle de type tout droit sortit du cirque et à un sacré coup sur la tête qui lui donnerait la migraine dès que ses méninges auront finit de s’agiter pour trouver la clé de l’énigme. La belle affaire. Pourquoi d’ailleurs avait-elle poussé la porte de ce manoir peu rassurant ? Pas pour les millions de dollars promit au vainqueur, elle n’en avait cure. Sans n’avoir jamais roulé sur l’or, elle n’avait jamais manqué de rien et se contentait de ses revenus modestes mais confortables. Pour la gloire ou le délicieux frisson alors ? Non plus, son existence morne lui convenait parfaitement et elle s’en serait contentée à jamais si un sombre fou ne l’avait pas brisée. Pourquoi alors ? Pour le retrouver, lui, qui a fait voler sa vie en éclat, qui lui a retiré tout ce qui lui était précieux, si facilement et sans être inquiété. Il participait au jeu, elle n’en avait pas douté un instant en trouvant l’invitation dans son casier, il serait deux en ce cas et elle lui ferait payer au centuple ce qu’il avait osé faire à ses parents. Il fallait donc trouver un moyen de sortir de cette foutue pièce. Ni fenêtre, ni porte ne lui assurait la sortie, bien évidemment, cela aurait été bien trop facile et son hôte n’aurait pu se régaler du spectacle. Elle était observée, c’était certain, la voix l’avait confirmé. La nausée lui reprit à la pensée qu’un être odieux pouvait se délecter de la scène qu’elle offrait. On l’avait amenée ici, c’est qu’il y avait forcément un moyen d’entrer ou de sortir. Une pensée plutôt réconfortante.

BEHIND THE COMPUTER ;

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+ 1

+2 Soyons fou.

[Je poste pour avoir l'objet qui doit me servir mais je n'entamerais ma fiche que demain, je vais vite rejoindre mon lit avant de m'endormir sur le clavier, les marques laissées par les touches sur la joue, ce n'est pas très esthétiques X_x]

Bienvenue ! J'aime beaucoup le pseudo... Prudence, elle en aurait bien eu besoin avant de se lancer dans le jeu.

Enfin on a notre semeuse de dissensions clownesques Bonne chance pour ta fiche (et la suite)

Merci beaucoup à vous pour l'accueil !!

Des lunettes infra-rouges... Des lunettes infra-rouges ? J'ai toujours rêvé d'avoir des lunettes infra-rouges !! Surtout que ça va m'être vachement utile pour arrêter la bombe !
POURQUOI TU ME DETESTES AVANT QUE JE NE PASSE LES PORTES DE TON FOUTU MANOIR ?!

(L'objet me convient, aucun soucis, j'ai déjà quelques idées pour l'exploiter.)

J'espère que je me montrerais à la hauteur de tes attentes pour ce prédef, en attendant, va falloir que je commence le récit, si j'veux avoir une chance de l'incarner -_-'

Allez hop, un bon coup de pied aux fesses pour faire circuler le sang (si, si ça marche, enfin, c'est ce que mon père me disait... ) et je me mets à l'écriture.

Je pourrais prendre ce Rp et le fusionner au mien ?

J'adore le texte qu'elle a écrit, je pourrais m'en inspirer ?

Citation :

Après tout, c’est bien ton niveau que Ticky évaluera

Ça me stresse...