Clowns Are NOT Funny !
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 Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !

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Naoko Tsukushi

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MessageSujet: Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !   Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! EmptySam 25 Avr - 0:19

C’est joli le troisième étage. Tout est beaucoup plus coloré, plus joyeux. Naoko aime cet étage. Elle aime bien se balader dans les couloirs en chantant une douce mélodie morbide. Elle aime se balader avec son ourson en le tenant par un bras et en le balançant tout en continuant de chanter. C’est mignon, non ? Surtout quand une petite fille accomplie tous ces gestes. Même Naoko. Surtout Naoko. Petite poupée a enfin trouvée son univers. Elle s’y sent bien. De temps en temps elle se promène sur les autres étages. Surtout au premier. Elle trouve le premier étage très amusant. Rempli de pauvres âmes terrifiées qui se demandent ce qu’ils font là. Elle s’amuse a joué le rôle d’une joueuse tout aussi terrifiée qu’eux. Et ça marche. Naoko est une magnifique comédienne. C’est tellement amusant de jouer avec les autres. Et puis Naoko est tellement mignonne ! Qui pourrait lui résister ? Seulement un monstre insensible, c’est ce que pense la jeune femme en tout cas… Même si elle n’en a pas des tonnes, elle aime beaucoup se faire des amis. Mais personne n’ose s’approcher d’elle. Mignonne et terrifiante. Dommage pour eux. Ils ne goûteront pas au bonheur éternel. C’est peut-être pour ça que peu de gens ose approcher Naoko. C’est pourtant une grande marque de respect pour elle de tuer toutes ces personnes. Tout est tellement plus beau lorsqu'on est près de Dieu. Sauf si vous avez été méchant tout au long de votre vie. Mais avec Naoko, cela n’arrive pas. Elle sait parfaitement bien choisir ses victimes. Car se sont avant tout ses amis. Et ceux qui réussissent à s’approcher de Naoko auront droit à un beau cadeau.

La voici, la petite Naoko, en face d’innombrables toboggans, dans un décor multicolore. Naoko aussi est multicolore. Elle s’habille de manière très extravertie, mais toujours de manière adorable. C’est plus mignon. Un corps magique. Un esprit terrifiant. Incompréhensible pour la plupart. Elle ne savait pas lequel prendre. Il y en avait tellement ! D’un côté c’est amusant. Ne pas savoir où atterrir. Surprise ! A vous de voir si vous aimez les surprises. Naoko aime beaucoup les surprises ! Il n’y en a que des bonnes pour elle. Elle s’agenouille, près d’un toboggan rose flachi. Elle approcha son ourson blanc de sa joue pour lui demander conseil.

« A ton avis Chibi, on prend celui-ci… »

Naoko se leva. Le choix est si difficile ! D’un autre côté, si elle ne les essaye pas tous, elle ne sera jamais où ils mènent. De cette façon, en les connaissant par cœur, elle pourra par la suite s’amuser avec les joueurs du manoir, en les faisant hésiter sur quels toboggans choisir, tout en sachant qu’ils n’aboutissent pas tous à une pièce bourrée de viennoiseries ! Faire tourner en bourriques tous ces joueurs… Ca aussi c’est amusant.

« …où celui-là ? »

Naoko s’était de nouveau accroupie devant un autre toboggan, couleur rouge et blanc. Deux bandes qui s’entrecroisaient tel une canne à sucre. Appétissant tout ça… D’ailleurs, toutes ces couleurs bonbons et psychédéliques lui donnaient faim. Où mange-t-on dans cet immense manoir déjà ? Tout est tellement imprévisible. On rentre dans une pièce vide, dix minutes après, un buffet apparaît dans cette pièce en question alors qu’on était allongé sur un sofa, roupillant.
Ah oui ! Il est vrai que Naoko parle toute seule. Il lui arrive de faire intervenir ses amis imaginaires dans ses conversations. Comme les enfants ! Et puis d’un côté… il n’y a rien de surprenant à parler à une peluche. Tout le monde parler à ses peluches ! C’est encore mieux qu’un être humain. Il vous écoute, vous console, sèche vos larmes lorsque vous êtes tristes, sans jamais vous juger, vous donner de mauvais conseils. Pour Naoko, Chibi est bien plus qu’une peluche. C’est un ami. Un ami qu’elle n’aura jamais à tuer.
Naoko soupira, et s’allongea sur le sol, Chibi contre sa poitrine. Si un joueur passait par ici, elle l’aurait bien persuadé d’y aller à sa place. Où même un autre clown. Elle en était une. Comme les clowns, certains riaient de son apparence, mais elle n’était pas drôle. Elle aimait s’amuser. Pour mieux vous torturer.


« Tu veux y aller pour moi Chibi ? On devrait trouver quelqu’un d’autre. »

Elle avait levée Chibi dans les airs en lui parlant, puis l’enlaça une nouvelle fois contre sa poitrine. Et si elle balançait Chibi dans un toboggan et s’arrangeait pour trouver quelqu’un de le récupérer ? Non, ça serait trop triste. Elle aime trop son ourson. Elle pourrait faire semblant. C’est encore plus jouissif.

[PV Kaemon]
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Kaemon Yamaguchi

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MessageSujet: Re: Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !   Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! EmptyMar 28 Avr - 16:27

Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! 45643564645 Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! Kana7st6

Il n'y avait réellement pas de fin à ses détours, à ses incompréhensibles subdivisions. Il était difficile, à n'importe quel moment donné, de dire avec certitude si l'on se trouvait au premier ou au second étage. D'une pièce à l'autre, on était toujours sûr de trouver trois ou quatre marches à monter ou à descendre. Puis les subdivisions latérales étaient innombrables, inconcevables, tournaient et retournaient si bien sur elle-même que nos idées les plus exactes relativement à l'ensemble du bâtiment n'étaient pas très différentes de celles à travers lesquelles nous envisagions l'infini. Pour l'instant, je n'avais jamais été capable de déterminer avec précision dans quelle localité lointaine était situé le petit dortoir qui m'était assigné en commun avec deux autres candidats. Si bien que je traînais dans les mêmes fringues depuis plus d'une semaine et que j'étais contraint de fouiller un peu partout dans la baraque à la recherche de dose abandonnées, faute de pouvoir taper dans la réserve que j'avais planqué entre le matelas et le sommier de mon lit la première -et unique- fois où je m'étais trouvé dans cet endroit. Le couloir où j'étais à présent était très long, très étroit et lugubrement bas, avec des fenêtres en ogive -teintées- et un plafond en chêne. Mais surtout, il était semblable à tous les autres couloirs de ce manoir ; les sculptures au plafond, les sombres tapisseries des murs, la noirceur d'ébène des parquets et les fantasmagoriques trophées armoriaux qui bruissaient, ébranlés par ma marche précipitée, las de ne pouvoir déterminer ou j'allais. Dans un angle de mur massif rechignait une porte plus massive encore, solidement fermée, garnie de verrous et surmontée d'un buisson de ferrailles denticulées. Je pensa quelques instants à ce qu'elle pouvait cacher si jalousement. Peut-être une salle pleine de coussins, ou alors une pleine de poupées, ou peut-être une salle pleine de ballons, de sucreries, d’ours en peluche, de bulles de savon, de plumes, de chocolat, de cure-dents, de betteraves rouges, de laine de mouton ! Vraiment Sensas. Très vite je me détourna de cette porte et continua ma marche aveugle à travers les couloirs entremêlés du manoir. Si seulement j'arrivais à parvenir jusqu'au jardin. Je pourrais voir un autre décor que ces lugubres murs noirs et ce ciel d'ébène. Et surtout je pourrais peut-être trouver un moyen de me casser de ce foutu domaine. A moins que le manoir ne fut entouré d’eau ? Je ne savais pas. Je n’étais pas clean en arrivant ici. Vraiment pas. Un peu comme maintenant. J’en avais eu besoin de ma dose. Sinon, je serais certainement entrain de me défoncer les poings contre les murs au lieu de marcher presque tranquillement sans même savoir ou j’allais. Et ce, en m’en foutant royalement. Il n’y avait rien de tel que la came pour calmer mes nerfs. Pour libérer mon esprit tout au moins, à défaut de pouvoir libérer mon corps prisonnier dans cette vieille baraque puante. D’ordinaire, la pensée même d’être retenu prisonnier m’aurait faîte exploser de rage mais la drogue faisait efficacement son boulot. J’étais bien trop camé pour penser à m’énerver.
Mes pas me menèrent devant une porte. Super, une porte. Des couloirs, des portes, des couloirs, des portes, des couloirs et des portes ! Yeah ! L’architecte devait être tout aussi camé que moi lorsqu’il avait dessiné cette baraque ! Doucement, j’ouvris la porte. La première chose que je vis fut des dizaine d’orifices de toboggans. Rouge. Jaune. Bleu. Vert. Pomme d’apis ! Puis, je remarqua une jeune femme étendue sur le dos devant l’un d’eux. Un petit ourson dans ses mains. Elle fixait le plafond. Doucement je m’approcha de son corps et la toisa de toute ma hauteur. C’était une jeune femme asiatique. Elle avait de grands yeux bleu cobalt, des cheveux colorés en blond et un visage triangulaire qui lui donnait une frimousse de chaton. Elle devait avoir 16 ans, par là. Trop jeune, pas bien intéressant. Ce n’était pas encore aujourd’hui que j’allais pouvoir m’amuser un peu. Stupide jeu, vraiment. Lentement, je m’allongea de même à côté de la jeune adolescente et regarda le plafond, pareillement qu’elle.
- Qu’est ce que tu regardes Brindacier ? j’vois rien moi…
C'est vrai qu'il n'y avait rien à voir. Toujours le même plafond d'ébène qui courait inlassablement sur toute la surface de la maison. Quoi que en regardant bien, en forçant sur la rétine, on pouvait apercevoir des serpents verts fluo qui se mouvaient sur ce bois cramé. Sensas.

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Naoko Tsukushi

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MessageSujet: Re: Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !   Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! EmptyJeu 30 Avr - 20:54

Du noir. Voir du marron. Voilà ce que verrait un être humain normalement constitué s’il serait allongé sur le dos, les yeux rivés au plafond de cet immense manoir du troisième étage. Les yeux de Naoko voyaient autre chose. Quelque chose de beaucoup plus magique. Féerique et terrifiant. Quelque chose de dansant. Un monde assez inexplicable. Comme est l’esprit de Naoko. Elle était bien ici. Chibi contre sa poitrine, lui aussi avait les yeux rivés sur le plafond. Elle aimait bien la compagnie d’une peluche lorsque ses rêves prenaient possessions d’elle. D’une certaine manière, c’était un moyen de les partager. Dieu aussi est là, dans son esprit. Ainsi, lorsqu’elle agit de bon cœur en prenant la vie de quelqu’un, ce n’est que pour que toutes ces personnes puissent Le rejoindre. Seul ces personnes privilégiées en ont le droit. Naoko sait qui sont ces hommes et ces femmes. Ceux qui réussissent à se lier d’amitié avec elle. Rien de terrifiant pour elle, non. C’est au contraire une grande marque de respect, de pouvoir donner à ceux que l’on aime la paix éternelle. Même s'ils finissent toujours par lui manquer au bout du compte. Mais elle ne regrette rien, car c'est un beau cadeau.
Rien ne pouvait briser le silence qui régnait en ce troisième étage. Pourtant, si on tendait bien l’oreille, on jurerait entendre les rires d’une petite fille. Eloignée, très éloignée, mais pourtant bien là. Le même genre de rire de Naoko. Elle l’entendait d’ailleurs. Elle reconnaissait ce genre de rire, ce qu’il provoquait et à quoi il est dû. Un autre son vint s’ajouter aux douces oreilles de la jeune fille. Des bruits de pas, discret, qui s’approchaient vers elle. Toujours les yeux rivés au plafond, elle aperçut le visage d’un homme. Asiatique, un peu plus âgé qu’elle. Naoko ne bougea pas d’un pouce. Pas parce qu’il n’avait pas l’air menaçant, juste parce qu’elle est comme ça. Ce n’était pas comme si il avait une tronçonneuse sur lui ! Et puis même s’il en avait une, il y avait toujours ces toboggans par lesquels elle pouvait s’enfuir…
Il s’allongeait à ses côtés. Naoko ne bougeait toujours pas.


-Qu’est ce que tu regardes Brindacier ? j’vois rien moi…

A moins que ce jeune homme ici présent avait un ami imaginaire, c’était à Naoko qu’il s’adressait, et elle l’avait compris. Brindacier… elle n’aimait pas du tout ce surnom. Quelle idée de la comparer à une gamine surexcitée alors que Naoko est très douce. Même sa façon de tuer est très douce. Tout le sang qu’elle faisait gicler de ses victimes pour couler délicatement vers le sol. Tout ceci se passait tout en douceur. Et très lentement, pour encore plus apprécier son travail. Elle nettoyait souvent ses armes sur les peluches qu’elle préfère. Si elle décide d’employer des armes. Les morts rapides sans armes, en posant des pièges par exemple sont très efficaces aussi. Puis plus rapide. Mais moins amusant.
En tout cas, Naoko voyait des tas de choses sur ce plafond ! Elle voyait un chat noir qui se battait avec une souris, mais ce n’était pas intéressant. Elle voyait aussi un poisson qui se débattait or de l’eau, manquant d’oxygène. Ca aussi ce n’était pas très intéressant. Naoko pointait son doigt de la main droite vers le plafond, et le déplaça à chaque description.


« Une chauve-souris…Un homme à qui on afflige le supplice de l’eau… un Ange… »

Elle venait de remarquer cette magnifique silhouette qui se distinguait des autres, surtout par ses immenses ailes majestueuses. Naoko se leva doucement et croisa ses jambes, Chibi toujours dans ses bras. Pourquoi voyait-elle autant d’image sans aucun rapport les uns avec les autres ? Car son monde est tout bonnement inexplicable. Pour les autres. Elle le regarda plus attentivement. La première fois qu’elle regardait un homme, ou même une femme, absolument rien ne se passait dans la petite tête de Naoko. De cette manière, elle ne se fait aucune idée des personnes autour d’elle. De toute manière, le monde est cruel. Cette terre est cruelle. Ses habitants également. Seul ceux qui sont purs méritent le bonheur. Et Naoko le leur donne. Ce jeune homme le mérite-t-il ?

« Chibi dit que si tu vois rien, c’est parce que tu sais pas bien regarder les choses autour de toi et que les yeux ça fait pas tout. »

Chibi lui raconte beaucoup de chose depuis qu’elle est ici. Sur les autres clowns et les joueurs. Depuis toujours, elle parlait avec cette petite voix d’enfant qui pourtant ne laissait pas indifférent l’interlocuteur. Il y avait quelque chose de froid. Comme si sa voix était vide d’une quelconque âme et en même temps qu’elle était habitée par une petite fille innocente.
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Kaemon Yamaguchi

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MessageSujet: Re: Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !   Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! EmptyDim 7 Juin - 12:10

Je fixe le doigt que Brindacier pointait désormais en direction du plafond. Puis, elle se met à parler de chauves-souris, d’ange et de je ne sais plus trop quoi encore… Bordel la gamine a de la came ! C’est incroyable la came ça peut vous faire voir tout et n’importe quoi sur un plafond tout ce qu’il y a de plus basique. Moi je ne vois pas d’ange. Même camé je ne crois pas aux anges. Je ne crois pas aux anges, je ne crois pas en ce sois-disant dieu, je ne crois pas à l’amour en deux être, je ne crois pas à l’amitié entre deux être, je ne crois pas au miracle, je ne crois pas en l’homme. Je ne crois en rien. J’avais fais la bêtise cuisante de croire en Cho lorsque j’étais gosse, et elle m’avait trahie sans aucun retentissement ; depuis ce jour je ne crois plus en rien. Je me demande d’ailleurs souvent comment mes pieds collent encore à cette foutue terre. J’ai souvent songé à mourir, mais ça leur ferait bien trop plaisir… C’est certainement la came qui me tuera, hum… mon amie jusqu’à la fin. La seule. La seule qui m’affranchie de mes douleurs, pour un temps du moins. C’est toujours mieux que rien, et c’est la seule chose que j’ai trouvé. Mais bien sûr comme les autorités voient que ça m’éclate, ils interdissent la came. Toujours dans le but de me faire ramer davantage. Enfin bon… ne parlons pas de cela pour le moment. Pour le moment je suis zen. Camé, et je ne vais pas leur donner la satisfaction de me pourrir ce moment là. Je reporte plutôt mon attention sur le plafond, plissant légèrement les yeux pour mieux voir les formes floues qui se mouvaient sur le bois.

« Chibi dit que si tu vois rien, c’est parce que tu sais pas bien regarder les choses autour de toi et que les yeux ça fait pas tout. »

Tiens, mademoiselle va m’apprendre des choses sur la vie ?! Je serais curieux d’entendre ça… elle ne connaît rien de moi cette gamine ! Si il y a bien quelqu’un qui voit les choses telles qu’elles sont c’est moi. Elle, elle est tellement aveugle qu’elle croit décemment aux anges ! Si elle savait mieux regarder justement elle verrait que tout n’est que supercherie, toute la vie n’est qu’une immense machination dirigée contre les faibles et les insouciants et qui profite à quelques hommes qui se sont octroyé un pouvoir injustifié. Je l’entend déjà me parler de Dieu. Je suis sûr qu’elle y croit. Et après c’est moi l’aveugle. Il n’y a pas de dieu autant qu’il n’y a pas d’ange ! Je pourrais vous donner milles et une raison pour prouver leur inexistence mais pas dans l’état où je suis. La came m’interdit de réfléchir et de m’énerver. La came prend soin de moi. Hum… Allez, on va lui laisser croire que la vie est belle à cette petite ! Dès fois il vaut mieux garder les yeux fermés…

Je m’assois, puis me lève. Je fais quelques pas à travers la pièce. La tête me tourne et je manque de me casser la gueule. Je me rattrape d’une main au mur, froid. Puis, je colle mon front brûlant contre la parois humide. Mon corps est habitué, les effets de la came durent de moins en moins longtemps et parallèlement les retours à la réalité sont de plus en plus difficiles à supporter. Je reste dans cette position quelques minutes, avant de décoller la tête du mur et de m’en éloigner. Je me dirige vers un des toboggan, un rouge et m’accroupie devant l’entrée.

« Dis moi Brindacier, ton ange il te dit qu’il y a quoi au bout ? Je vais voir ok ? Et si il s’est trompé, c’est qu’il n’existe pas ! »


Patiemment j’attend la réponse de ce sois-disant ange…

[désolé c'est vraiment pas top, je ferais mieux au prochain Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! Icon_smile ]



Dernière édition par Kaemon Yamaguchi le Mar 1 Déc - 17:28, édité 3 fois
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Naoko Tsukushi

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MessageSujet: Re: Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !   Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! EmptyDim 23 Aoû - 19:39

Naoko n’aimait pas la façon de parler de ce garçon. Ce n’était pas Son Ange, mais l’Ange de tout croyant. Ce jeune homme ne l’était pas. Naoko le voyait très bien. Elle reconnaît dès le premier coup d’œil les personnes qui croyaient en Dieu. Dommage pour lui. Elle n’allait pas faire de la propagande de tout façon. Car c’est interdit de toute manière. Il était juste devant un toboggan rouge. Elle ne savait pas ce qu’il y avait au bout. Naoko était descendue par certains toboggans, mais pas celui là. On ne peut pas tout faire d’un coup. Il faut savoir en garder un peu pour plus tard. Ca aussi, ça fait parti d’un certain plaisir jouissif de savoir que d’autres surprises nous attend. La plupart des toboggans qu’elle avait déjà pris par le passé aboutissaient à des pièces sordides jusqu’au plus petit millimètre carré. Inutile de les décrire, il faut y atterrir pour avoir réellement conscience à quel point une pièce peut être agressive.

Un toboggan rouge. Rouge comme le sang ? Rouge comme la confiture de fraise ? Ou un peu des deux. Un ange ne se trompe jamais. Naoko devrait lui apprendre ça. Une créature divine ne se trompe jamais. Mais elle avait envie de découvrir ce qu’il y avait au bout de ce toboggan avant lui. Ce n’est plus amusant si quelqu’un d’autre découvre une pièce amusante avant elle. C’est Naoko qui devrait être la première. D’un bout, elle se leva. Si vite qu’en un clignement d’yeux, elle se retrouva aux côtés du jeune homme. Elle ne voulait pas qu’il passe avant elle. C’est toujours aux plus petits de passer en premier. Elle savait que ce ne serait pas dangereux. Rien n’était dangereux pour les clowns au sein du manoir. Sauf les clowns eux-mêmes. Naoko savait que quoiqu’il advienne, elle s’amuserait. Elle s’amuse toujours au troisième étage. Dans toutes les pièces. Il y a cinq minutes, elle ne voulait pas descendre. Maintenant, c'est ce qu'elle désire le plus. Peut-être qu'il a été l'élément déclencheur. Personne ne passe sur les toboggans avant elle. C'est un fait indéniable au manoir de Ticky. Sans même le toucher, elle se plaça devant lui et s’accroupit, le regard perdu au loin, songeant à quel point elle allait s’amuser. Juste avant, elle tourna la tête pour parler.


« Les Anges ont toujours raison. Mais ils ne parlent que pour des informations importantes. »

Elle pris les bras de son ourson un instant et joua avec. Puis soudainement, elle le tendit à ce jeune homme asiatique. Elle tenait énormément à Chibi. Tout ceci n’était qu’un test. Un test déguisé en un jeu d’enfant. Qui soupçonnerait une enfant comme Naoko ? Qui peut deviner qu’un esprit sadique et meurtrier se cache derrière ce joli minois ? Qui à part Dieu sait de quoi elle est capable ? Pourtant, cet esprit sadique et torturé fait la satisfaction de son actuel propriétaire. Inutile de chercher à la comprendre.

« Tu me gardes Chibi, puis après vous me rejoignez tout les deux en bas. »

Sans qu’elle lui laisse le temps de donnez son avis, elle lâcha son ourson blanc vieilli. Alors qu’elle s’apprêtait à sauter, elle le regarda une dernière fois. Son regard devint très froid ainsi que son visage. On aurait pu croire qu’en la touchant, on se transformerait en statue de glace.

« Il est gentil. Ne lui fait pas de mal, sinon, il me le dira. »

Elle glissa sur le toboggan rouge. La voici, la petite Naoko, qui sait s’amuser comme une enfant. Elle ne voyait pas à quel point elle allait vite, et à quel point certains virages pouvait être dangereux. Rien n’est périlleux pour la petite. Elle est une des reines du troisième étage. Une lumière blanche luisait au loin. La glissade était bientôt terminée. Naoko atterrit sur ses deux pieds, comme si elle avait fait du toboggan toute sa vie (ce qui est vrai) et laissa échapper un rire glacial à son atterrissage. Quelle belle pièce ! De toutes les couleurs ! Mais la couleur prédominante était le orange. Une table remplie de nourritures. Des fauteuils qui paraissaient être les plus confortables au monde. Il y avait même une guitare et un djembé au coin de la salle. Pourquoi ces instruments ? Parce qu’au troisième étage, rien n’a de sens.
Il y avait également une balançoire dont les lanières étaient accrochées au plafond. Son ami n’allait pas tarder à la rejoindre. Son ami Chibi, et cet homme qui prend soin de lui. Si il lui faisait du mal, son ourson lui dirait. Il n’y avait qu’une seule porte. Qui pourrait être une éventuelle sortie. Cette porte n’allait pas du tout avec le décor. Elle était en bois. D’un marron moisi. On pourrait jurer qu’elle grinçait. Naoko avait une petite idée d’où menait cette porte. Mais elle savait également, qu’il y avait dans cette pièce, d’autres sorties. Et des tas de surprises. Naoko, jeune fille qui paraît inscouciante aux difficultées de la vie. Pourtant, elle connaît la misère. Surtout la misère morale. Heureux sont les jours qu'elle vit en ce moment. Elle sait maintenant comment profiter du bonheur.
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Kaemon Yamaguchi

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MessageSujet: Re: Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !   Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! EmptyDim 10 Jan - 0:17

Si il y avait eu un « ange » à designer, bon nombre de personne l’aurait pointé du doigt. Avec son petit minois qui se voulait délicieusement innocent et son ours en peluche qui en ajoutait toujours plus à votre ravissement. Mais ange il n’y a pas. Autant dans le ciel que sur le plan des mortels. Mieux valait donc se méfier des apparences trop rassurantes, souvent employées pour masquer quelconques sombres travers. D’autant plus dans ce foutu bordel.

L'adolescente se leva, tendit à Kaemon l'ours en peluche qu'elle tenait serré contre sa poitrine, et disparut dans le toboggan rouge. Durant un moment, le japonais écouta les rires de la jeune femme qui résonnaient à travers la pièce entière. Depuis combien de temps n'avait-il lui même pas ri ? Probablement depuis le jour où sa joie de vivre s'était faîte la malle, il y a fort longtemps de cela. Aujourd'hui, il ne lui restait plus qu'une trace amère du rire, le rire allègre avait laissé place au rire de dépit, empli d'une ironie malsaine et déconcertante. Musicalité stridente qui lui sciait les oreilles sans ménagement ; fatalité d’une vie décousue et insignifiante qui tendait vers la névrose et bientôt la perte de la raison, noyée dans un océan de contradictions d’où elle n’arrivera plus à s’extraire ; incapable de faire la part des choses, la folie suintera alors par chaque pores de l’être. Se débattre ne faisait qu’accentuer la chute, aucune issue ne semblait alors possible. Luttant avec les dernières forces vaines qui lui restait, Kaemon revendiquait son existence, tentant de repousser les barrières de la folie qui se montraient toutefois chaque jour de plus en plus proche…

Kaemon se releva et observa l’entrée du toboggan qui lui faisait face. Qui sait ce qui se trouvait au bout de la descente... dans ce manoir rien n'était prévisible, autant s’imaginer le pire pour que la chute fasse moins mal. Mais bien souvent, même en imaginant le pire, on tombait quand même sur le cul. Dans ce lieu, le pire n’était rien, le mal et la folie n’avaient aucune limite ; Kaemon n’avait aucun mal à s’en laisser convaincre. Plus qu’une mauvaise chute alliée à de mauvaises surprises, le junkie ne doutait pas que la chute puisse également s’avérer mortelle. Malgré un effort d'imagination considérable il ne pouvait prédire ce qui l'attendait au bout du toboggan. Tout et rien à la fois. Le japonais avait beau avoir l'esprit tordu et malmené, d'autres ici bas l'avait bien plus que lui. Le seul moyen de savoir était de descendre. Et c'est précisément ce qu'ils voulaient ; l'amener à se jeter de son plein grès vers sa propre fin et le regarder souffrir en souriant. Kaemon était un véritable paranoïaque, certes, mais dans cette baraque on ne l'était jamais assez.

- Bon alors tu vas te décider à descendre dans ce fucking toboggan ?!

L'ours en peluche de Brindacier venait de rouler des yeux et de prendre la parole. Le junkie se redressa, tituba un instant et fixa son regard dans celui de la peluche. Ou plus exactement, dans les pseudos-yeux en verre de la peluche. Kaemon qui ne supportait pas qu’on lui dicte quoi faire envoya valser l’importun dans le toboggan où il irait retrouver sa propriétaire au bout de la descente.

En temps normal Kaemon ne se serait pas attardé devant cette odieuse machination et aurait tourné les talons mais aujourd’hui la curiosité malsaine lui chatouillait le ventre. La came aidant. Si l’on dit de la curiosité qu’elle est un vilain défaut ce n’est pas pour rien… Nul mieux que Kaemon savait que les actions inconscientes ne menaient jamais nul part, hormis dans le mur. C’était que ce qui s’était passé lorsqu’il avait rejoint ce « jeu » : séduit par les millions de dollars et un habitacle chaud il avait foncé tête baissée sans chercher à en savoir davantage. Un bel exemple d’action irréfléchie qu’il payait maintenant au prix fort : enfermement, énervement, surveillance, manipulation… Et malgré tout cela, il éprouvait une nouvelle fois le désir de foncer tête baissée dans le toboggan rouge. Car malgré tout, le jeune homme s’ennuyait et la perspective de retourner errer, hagard dans les couloirs du manoir tel un fou qui tourne en rond ne l'enthousiasmait guère. Si il revenait sur ses pas, fou il le deviendrait sûrement. Sa conscience était trop grillée pour s’interposer dans son esprit et le jeune homme s’enfonça dans l’orifice du toboggan.

La descente fut rapide et bientôt le jeune homme était arrivé en bas. Il se redressa et observa la pièce. En apparence elle ne présentait aucun danger, mais une apparence peut en cacher une autre. Mieux valait rester prudent et ne pas tirer de conclusion trop hâtive. Même grillé, Kaemon conservait quelque base de prudence, que la vie dans les rues avait rendu nécessaire à sa survie. Ce qui attira le regard de Kaemon plus que tout autre chose était sans aucun doute la grande table sur laquelle trônait des mets qui semblaient tous plus appétissant les uns que les autres. Le junkie mourait de faim, c’est donc vers la table qu’il se dirigea en premier lieu. Il se saisit d’une confiserie qu’il porta à sa bouche, mais il ne put toutefois mordre dedans sans que sa paranoïa, ou sa prudence appelez ça comme vous voulez, arrive au grand galop. En effet, qui sait ce qu’on avait glissé entre la génoise et le coulis de framboise ? Kaemon parcourut la pièce du regard à la recherche de Brindacier. Elle demeurait proche de lui. Le jeune homme avait d’abord pensé lui faire goûter une pâtisserie pour s’assurer de la comestibilité des aliments, mais se servir des autres n’était pas son truc. Il laissait aux politiciens. Quoi qu’il en soit, le problème restait le même, il avait faim mais ne pouvait manger. D’un autre côté si il se mettait à douter sur tout ce qui lui serait donné de manger dans cette baraque, il n’avalerait jamais rien et finirait par mourir de faim. Dans les deux cas, le risque était de même envergure. Kaemon croqua finalement dans sa pâtisserie, s’affamer à cause d’une crainte qui n’avait peut-être même pas lieu d’être était parfaitement ridicule.
Le japonais disposa plusieurs confiseries sur une assiette, après quoi il alla s’avachir sur un des grands canapés qui meublaient la pièce. Tout en mangeant, il ne lâchait pas Brindacier du regard…
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Naoko Tsukushi

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MessageSujet: Re: Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans !   Un toboggan, deux toboggans, plein de toboggans ! EmptyVen 15 Jan - 1:24

En avant, en arrière. La jeune fille se balançait joyeusement sur la balançoire en attendant le joueur qui se trouvait tout en haut du toboggan. Rien n’aurait pu prédire qu’un visage aussi empli de plénitude ait un esprit aussi dévastateur. Cependant, rien n’est monstrueux chez Naoko. Chaque goutte de sang versé est un bienfait que lui a accordé Dieu pour équilibrer la Terre de ses pêcheurs. En haut, en bas. Naoko se balançait toujours inlassablement. Elle attendait impatiemment son ami Chibi. Elle l’entendit même parler. Tout en haut du toboggan. Les murs laissaient tout entrevoir. Chaque son était perceptible si l’on tendait assez bien l’oreille. Si on savait écouter, on pouvait tout percevoir. Ecouter, tout comme regarder est un art délicat. Chaque être à sa perception des choses. Celle de Naoko est d’une beauté complexe, ne vous y frôlez pas.
Chibi était arrivé. Il était seul. Poussé une exclamation d’effroi, Naoko quitta le siège de sa balançoire d’un bond et atterrit délicatement sur le sol gelé de la pièce. Elle se précipita vers sa peluche. Ce petit être si précieux. Le premier ami auquel elle s’est attachée en atterrissant au manoir de Ticky. Pauvre petite chose martyrisée avant de connaître Naoko. Comme elle, avant de connaître sa nouvelle maison. Elle prit Chibi dans ses bras, s’éloigna de l’endroit où il était tombé et resta debout, non loin du buffet. Il était arrivé. Celui qui avait négligé son ami. Celui qui avait fait glisser Chibi sur le toboggan comme un vulgaire chiffon. Très mauvais point pour lui. Elle lui avait prévenu pourtant. Elle lui avait gentiment prévenu de ne pas faire du mal à son ourson. Le joueur se dirigea vers le buffet. Naoko devina qu’il se servi de plusieurs mets avant d’aller s’asseoir sur un des fauteuils merveilleusement confortables. Pourquoi tous les êtres humains ne pensaient qu’à manger ? La première chose que fait généralement un homme ou une femme en voyant une assiette de friandises et un piano à corde, c’est bel et bien se goinfrer des friandises en question. Pour les plus distingués peut-être, posé l’assiette de friandise à leur côté en jouant du piano. C’était d’un vulgaire atroce pour Naoko. Elle décida de s’approcher de lui. Son estomac criait-il à ce point famine ? Naoko pris soudainement conscience qu’elle ne savait rien à propos de ce jeune homme.


« Comment tu t’appelles ? »

Elle le regarda avec ses grands yeux aux airs asiatiques qui pouvaient donner tantôt un air adorablement enfantin, tantôt spectaculairement fascinant que lui donnait son passé sanguinaire. Elle caressait doucement le haut de la tête de son ourson, tout en ne le quittant pas des yeux. Elle n’aurai jamais négligé un ami aussi précieux si on lui en aurait confié un. Le fait de savoir son nom était juste une précaution. Elle n'aimait pas tuer des inconnus. Rien ne dit qu'elle le tuera, pas pour l'instant. Mais elle était assez contrariée. Il lui fallait un nom sur un visage, c'était comme ça depuis toujours.

« Tu ne devrais pas manger autant… »

Son ton n’avait guère changé. Avait-il réellement une intonation particulière depuis le début de cette rencontre ? A dire vrai, son ton changeait aussi vite qu’un battement de cil. Ce n’était qu’un conseil. La nourriture présente n’était pas dangereuse. Pour la plupart des plats. Certains pouvaient provoquer une crise de foie aigue, d’autre une lège intoxication alimentaire, ou encore le plat en haut à droite de la table donnait une horrible nausée. La petite bouteille qui ressemblait à de la menthe à l’eau avait seulement la capacité de vous étouffer en remplissant vos poumons d’eau en quelques minutes. Impressionnant. Mais le reste était relativement mangeable. Il suffisait d’un regard dans l’assiette de son voisin pour deviner s’il allait passer la nuit la tête dans la cuvette des toilettes ou à se tordre de douleur dans son lit. Ou dormir d’un sommeil sans rêve.
Naoko se leva. Sans demander l’avis à quiconque, elle se dirigea vers le coin de la salle où étaient installé les instruments de musique. D’une main elle portait Chibi, de l’autre, elle prit la guitare par la manche. La jeune japonaise fit le chemin inverse en sautillant joyeusement, et reprit sa place au côté du joueur goinffreur. Elle posa la guitare entre eux deux.


« Tu sais jouer de la guitare ? »

Ses yeux étaient soudainement brillants d’envie. D’envie de faire plaisir à ses oreilles en leur offrant une douce mélodie d’un instrument de musique. Elle en mourrait d’impatience. Elle devenait soudainement un peu trop enthousiaste. En réalité, elle ne savait pas s‘il savait jouer d’un instrument. Elle n’en avait même aucune idée. D’ailleurs, elle s’en moquait un peu. Elle voulait seulement qu’il touche les cordes au cœur de la rosace. Ces douces et tranchantes cordes qui produisent de si merveilleux sons une fois joués toutes ensemble alors que les autres doigts intacts sur les cases de la manche forment un accord des plus resplendissant. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise une guitare dont les cordes deviennent coupantes à partir de la rosace. Peu importait à ce moment-là. Elle voulait seulement entendre ses doigts souffrir, comme son pauvre Chibi a souffert. Ce sont ses mains qui doivent payer pour avoir osé jeter Chibi comme un banal chiffon. Oh, elle pourrait dire qu’il y avait des médiators ici et là. Sur le djembé par exemple. Mais il n’en avait guère besoin. Au pire, il risquerait de se faire mal au début. Un petit peu. Et s'il refusait ? Qui oserait dire non à ces yeux là... Elle trouvera bien un autre stratagème.
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