Clowns Are NOT Funny !
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 « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn

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MessageSujet: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptySam 24 Oct - 14:58

    « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn Hayden3
      TELL ME WHO YOU ARE ;

      NOM : Estephèn
      PRENOM(S) : Jasper, Riley
      NATIONALITE : Américaine
      AGE : 2o ans
      ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel (ou presque)
      PROFESSION : Détenteur d’une fortune colossale – ça passe ?
      ETAGE : N°3

      perfide ; égoïste sur les bords ; sarcastique ; tactile ; fidèle ; vaniteux ; énormément douillet ; protecteur à ses heures ; susceptible ; quelque peu trouillard ; fouine ; incrédule, voir sceptique ; caractériel, ou inattendu ; capable de se surpasser ; plus ou moins sensible ; colérique ; joueur ; subtil (...)

      « Hum ! Hum ! Maestro ? »


BEHIND THE COMPUTER ;

    AGE : 16ans
    SEXE : Féminin
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Grâce à PRD =)
    AVATAR DU PERSONNAGE : Hayden Christensen
    COMMENTAIRES, QUESTIONS OU SUGGESTIONS ? Je vous ammène deux psychopates de plus (Jasper, et moi-même) =D


Dernière édition par Jasper R. Estephèn le Dim 25 Oct - 18:54, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptySam 24 Oct - 15:02

    FLASHBACK ON . « Il n’y a rien de plus fou que l’histoire d’un fou, jusqu’à ce que celle-ci vous contamine et que la folie devienne vôtre. »

    J« Bonjour. Le blanc te donne bonne mine. »

    Il était difficile pour Jasper de trouver meilleur compliment à adresser à sa génitrice, surtout parce qu’elle portait du blanc depuis maintenant deux années passés. La même éternelle blouse blanche, le même éternel pantalon blanc, les mêmes éternels chaussons de papier blancs. Pourquoi avoir choisi le blanc, notamment comme associé de la pureté, du bien et du paradis ? Bien sûr, le Diable s’était déjà emparé du noir et du rouge pour décorer ses Enfers, mais est-ce que dépérir dans un hôpital psychiatrique avait forcément une connotation avec le paradis ? Non. Pourtant, le blanc était présent partout en ces lieux. On pouvait toujours, éventuellement, comparer les médecins et leur blouse blanche à des anges, mais les malades enveloppés dans des draps blancs, enfermés dans des chambres aux mûrs tapissés de blancs, n’attendant que la mort, le tunnel blanc annonçant leur délivrance, et tous ces scientifiques malsains, n’était-ce pas plus de mal que de bien, pour du blanc ?
    Le regard de Jasper glissa lentement sur les murs capitonnés, eux aussi intégralement blancs, jusqu’à ce qu’enfin il se pose sur sa mère, lentement. Cette dernière se tenait cramponné au rebord de sa couchette, le regard vitreux, les joues creuses, inspirant la fatigue, mais également la méfiance, certains jours.


    J« Nous sommes Mardi, et à moins que je ne m’abuse, le mardi, je suis ton meilleur ami… »

    Lorsqu’elle avait été admise dans ce service de psychiatrie, les examens avaient révélé que la mère de Jasper souffrait de bouffées délirantes, dû à un choque antérieure suffisamment traumatisant pour qu’elle n’accepte de parler qu’à l’unique personne qu’elle avait mise au monde, c’est-à-dire lui, son fils. Ils n’avaient pourtant tous deux jamais entretenu une relation fusionnelle mais elle restait la seule personne qui avait su supporter son caractère imperméable, et dont ses histoires retenaient son attention. Quelques mois après leur premier diagnostic, les médecins avaient ravisé leur jugement pour finalement déclarer qu’il s’agissait en fait de l’Alzheimer, mais sans en être intimement persuadé. Quelque soit ce dont elle souffrait, une chose était sûr, à chaque jour de la semaine, elle voyait en la personne de Jasper quelqu’un d’autre. Le mardi, il s’agissait d’un meilleur ami, réel ou potentiellement imaginaire, personne n’en savait rien.

    M« Oh… Billy. Tu es venu me voir... Quelles sont les nouvelles, aujourd’hui ? », demanda-t-elle de sa voix habituellement éteinte.
    J « Ton mari te trompes. Tous les Vendredi soir, il se tape la même pute. Je veux que tu saches à quel point ce type est une ordure, même si demain tu auras sûrement oublié. »

    Son père. Etait-t-il la raison qui avait mise sa mère dans un tel état ? Jasper ne se plaignait pas de la fortune de son père, dont il hériterait le jour où celui cesserait enfin de respirer, pour le plus grand bonheur de tous les gens dont il empoisonne la vie, bien souvent volontairement, et de façon déraisonné. Il n’était pas un homme bon, ne le serait jamais, et n’avait même sans doute jamais été capable de l’être. Même pas une minute dans sa minable existence. Jasper ne lui devrait jamais quoi que se soit, pour l’affection qu’il n’avait pas été capable de lui prodiguer. Il s’en était très bien sorti sans lui, même si, il fallait le reconnaître, beaucoup de défauts faisait de lui quelqu’un de parfois excessif. Comme à son habitude, sa mère changea de sujet, indifférente à l’annonce où on lui présentait son mari comme une loque, sans doute parce qu’elle le savait depuis déjà bien longtemps.

    M « Je crois que les médecins n’ont pas entièrement raison... Si j’étais atteinte de la maladie qu’ils m’associent, tu crois que j’aurais vraiment oublié les… clowns ? »

    Le plus surprenant, c’était qu’elle changeait de sujet, chaque fois de la même façon : en évoquant ces clowns. Elle disait qu’ils lui avaient fait du mal, et qu’elle était devenue la meilleure amie de Billy parce que ce dernier était le frère de l’un des participants avec qui elle s’était serré les coudes, jour et nuit, jusqu’à ce qu’ils le tuent, dans des conditions qu’elle décrivait comme étant inhumaines. Lorsqu’elle en parlait, ses lèvres frémissaient sans cesse, son regard retrouvé sa vivacité d’autrefois, comme si, sous ses paupières, la scène se jouait de nouveau, en silence. Elle devenait soudain bavarde, et perdait parfois le contrôle d’elle-même.

    M« Billy, pardonne-moi de ne pas avoir réussi à sauver ton frère ! Jamais je ne l’aurais laissé tomber, tu me crois ? Est-ce que tu me crois ? Je ne l’ai pas abandonné ! Il était tout pour moi, dans cet endroit. Je suis désolée ! Je n’ai pas réussie à… à… »

    La jeune femme au visage ridé et blafard, étouffa ses sanglots en plaquant sa main contre ses lèvres, pleurant la disparition d’un ami que tout le monde dans son entourage disait être le fruit de son imagination, puisque selon eux, ce qu’ils ne voyaient pas, ne pouvait être. Jasper observa sa mère, un geste qu’il avait répété tellement de fois, depuis deux ans. Il ne ressentait ni peine, ni douleur, il était juste conforté de ne pas se trouver à sa place. Etait-t-il égoïste ? Peut-être bien.
    Soudain rattrapé par le monde réel, celui qui n’était confiné dans cette cellule blanche, isolé du bruit et du danger extérieur, Jasper tira de la poche arrière de son pantalon un prospectus, une étrange coïncidence avec le sujet préféré de sa mère. Il le lui tendit. Elle l’effleura du bout des doigts, osant à peine toucher le papier glacé. Il lui sembla même qu’elle retint sa respiration un moment. La femme pressa sa main contre sa poitrine et força son fils à reprendre possession de son bien, comme s’il s’agissait de quelque chose de maudit.


    M« Pou… pourquoi me montres-tu cela ? »
    J« On entend parler de ce jeu partout, en ce moment ! Il y a des clowns, et je ne sais pas pourquoi mais il est clair qu’ils te font peur. Est-ce que… »
    M« Tais-toi ! Tu ne comprends pas ! »

    Jasper resta prostré, pourquoi les clowns étaient-ils le seul sujet capable de faire réagir le corps inerte de sa mère qui venait de se lever avec une telle vivacité qu’on ne lui avait plus deviné depuis des semaines ? Inconsciemment, la femme tenait fermement le col de sa chemise entre ses mains, le froissant avec autorité. Jasper voulu l’éloigner de lui, détestant qu’on abîme ses effets personnels, mais sa mère resserra son étreinte et s’exclama avec davantage de sauvagerie qu’au début de sa visite :

    M« Tu dois te rendre là-bas ! Tu dois y aller ! Venir ici était le seul moyen pour que jamais ils ne me retrouvent ! Jamais ! Je ne vois pas qui d’autre que toi pourrais faire que sa s’arrête ! Fais-moi confiance, tu dois y aller ! L’argent ne veut rien dire ! Il a aveuglé des personnes comme mon mari ! Tu vaux mieux que ça ! Il faut tuer… les clowns ! Ils essaient chaque jour de rallier plus de monde à leur cause ! Tu m’entends ? Ils sont… ils font des choses horribles ! Je… Non ! Attendez ! »

    Des mains agrippèrent les épaules de la mère de Jasper qui fut contrainte de s’éloigner de son fils. Deux hommes à la carrure impressionnante mirent fin à la visite de routine de Jasper et dévoilèrent une camisole de force qu’ils allaient bientôt enfiler à une femme plus apeurée que dangereuse. Jasper passa l’encadrement de la porte de la cellule, sans même se retourner.

    FLASHBACK OFF . « Il y a toute sorte de fou, ici nous parlerons du fou inconscient de la folie peu commune dont il souffre. Ou pas. »

    Les lèvres de Jasper se déformèrent en un douloureux rictus, et soudain, son corps tout entier fut secoué par une violente convulsion qui lui administra une inconfortable sensation, celle de ses membres demeurés engourdis depuis un long moment et qui se raidirent brusquement, comme si ses muscles se déchiraient tous sur le même note d’accord. Endoloris, l’impression que l’on avait malmené sa chair lui devint encore plus évidente, le pénétrant de toute part. Lorsqu’il reprit suffisamment conscience pour se rendre compte que son corps se trouvait plongé dans une eau glaciale, putride et même verdâtre, Jasper fit secouer par un hoquet de terreur qui lui brûla la trachée. Ses paupières étaient lourdes mais il réussit à rassembler sa volonté pour balader son regard autour de lui. Une baignoire, il se trouvait dans une baignoire. Il ne se souvenait pas avoir était si sale de toute sa vie, cela était si frustrant pour lui qu’il ne perdit pas une seconde pour se sortir de cette infamie dans laquelle on l’avait mis sans lui demander son accord. La baignoire manifestement trop petite pour qu’il ne puisse étendre son corps, ses jambes avaient été recroquevillé le long de son buste et c’est en voulant dégager l’une d’elle qu’il raccrocha le bouchon de la baignoire et sentit l’eau se vider. Lentement. Il ne serait venu à l’esprit de personne que cette baignoire, aussi sale qu’elle l’était, ne soit pas boucher par quelque chose d’encore plus immonde. Mais il ne voulait pas savoir. Il agrippa ses mains moites sur le rebord de la baignoire, pestant profondément la personne qui avait osé porter atteinte à son confort personnel. « Va au Diable ! Bordel ! ». Jasper enjamba le rebord de la baignoire lorsqu’il perdit l’équilibre –accusa d’ailleurs le coup, au passage- et se rattrapa contre le sol, un vieux carrelage fissuré de toute part et dont les joints étaient méconnaissables. Il laissa d’autres jurons claquer dans l’air, jusqu’à ce que son regard, qui s’était habitué à la demi pénombre dans laquelle il était plongé, discerne un objet qui jonché le sol. Il s’en approcha sans franchement se méfier, désirant juste comprendre quel enfoiré avait osé le traiter comme un moins que rien alors qu’il n’était pas rien, mais plutôt Jasper Riley Estephèn, riche, colérique, et fier de l’être !
    Il examina ce qui se trouva être un magnétophone bon marché, le fit tourner entre ses doigts fins pour trouver le bouton qui lui permettrait de le mettre en marche, et lorsqu’il y parvint, écouta attentivement le contenu de la cassette dont la bande se débobiné doucement :
    « Bienvenue dans mon manoir, Jasper. Tu ne me connais pas, et cela n'a aucune importance car moi, je te connais. On va jouer à un jeu, et tu sais ce qu'il se passera si tu perds ? La bombe qui se trouve en face de toi, et que tu as déclenchée à la seconde même où tu as retiré le bouchon de la baignoire, explosera, et je suppose que tu comprends qu'il vaudrait mieux que cela n'arrive pas. Comment t'en sortir ? A toi de le découvrir. Regarde autour de toi, tu sais que je ne mens pas. Le compteur tourne, tu ferais mieux de te dépêcher. Qu'es-tu prêt à faire pour rester en vie ? Vivre ou mourir, il faut choisir. Le jeu peut commencer. »

    Jasper aurait dû se rendre à l’évidence, l’homme qui avait enregistré cette cassette était très sérieux. Cependant, il eut un rire nerveux. Il resongea aux folles paroles de sa mère, à ce jeu auquel il s’était finalement inscrit, et qui l’avait conduit jusqu’ici. Etait-ce une sorte de casting, de test pour faire peur aux candidats, afin de savoir si oui ou non ils méritaient réellement leur place dans l’aventure ?

    J - « Hey !? Je sais que vous m’entendez ! Et vous avez tout intérêt à bien m’écouter parce que je ne me répéterais pas ! Finalement, ce jeu, je sens que ça ne va pas être mon truc, je n’aime pas franchement la déco, alors dite à votre cinglé de boss que je lui ferais envoyer un mail de ma part, pour lui dire que j’adore son sens de l’humour mais qu’hélas pour lui, je suis déjà pété de tune ! », s’époumona-t-il sarcastiquement.

    Mais comme si tout avait été soigneusement orchestré, un second objet attira l’attention de Jasper qui cette fois, décida d’être méfiant. La chose se mit à gesticuler. Il plissa légèrement les yeux pour tenter d’apercevoir ce qui gesticulé à l’autre bout de la pièce. Et quelle fut sa surprise lorsqu’il se rendit copte qu’un serpent enserré sous ses écaille un compteur où défilait les secondes. Une bombe. Une vraie bombe. Il était clair que ce cinglé, quant à lui, ne devait sûrement pas apprécier son humour. Jasper se souvint de la condition de jeu écrite en tout petits caractères, en bas à droite de la publicité du jeu qu’il avait montré à sa mère, il y avait de cela deux jours : P.S : Ticky décline toute responsabilité de décès au cours de la partie. Quel qu'il soit. Enfin, il lui semblait s’être écoulé deux jours mais il avait perdu toute notion du temps, alors comment en être sûr ? Vous devez penser que Jasper devait être vraiment stupide pour ne pas se hâter alors qu’une bombe menacer de le faire exploser dans très exactement cinquante deux minutes, mais en réalité, il avait du mal à croire ce qu’il vivait. Après quelques secondes de réflexions de plus, il jugea qu’il était préférable de se tenir à l’écart de ce serpent démoniaque qui se baladait toujours sur la bombe. Il surveillait le moindre fait et geste de l’animal, tout en essayant de réfléchir à ce qu’il allait bien pouvoir faire. Il rembobina la cassette vidéo qu’il tenait toujours dans ses mains et l’écouta de nouveau… Le vieux cinglé avait fait référence au bouchon de la baignoire qui avait déclenché la bombe. Instinctivement, Jasper retourna prête de la baignoire, désormais vide, espérant y trouver quelque chose qui pourrait l’aider. La panique s’emparait petit à petit de lui, tandis qu’il perdait du temps à hésiter à plonger sa main dans le trou de la baignoire, n’osant pas imaginer ce qui avait empêché l’eau de s’écouler correctement. Un juron, un ! Le jeune homme se sentait perdre patience, la trouille ne le lâchait plus. Rien ne pouvait lui servir de support pour fouiller dans le trou dans la baignoire sans qu’il ne s’agisse de ses propres mains. Imaginer de la crasse sous ses ongles le fit frémir. Non d’un faux billet ! Jasper jeta un coup d’œil par-dessus son épaule : le temps continué de filer. Jasper essuya une goutte de sueur qui vint à perler sur son front, et à contre cœur, faufila ses doigts dans le trou de la baignoire. Son visage feignit une grimace vraiment pitoyable, et enfin il saisit un morceau de papier plastifié. Fier de lui car convaincu que c’était grâce à lui seul que le papier ne s’était pas noyé dans la profondeur des égouts à l’heure actuelle, il déroula le morceau de papier plastifié, donc peu mouillé, juste humide, et y lu tout de même avec difficulté :

    J - « En dernier recours, tu peux toujours tuer le serpent avant qu’il ne te tue. »

    Vexé dans son orgueil, persuadé qu’il aurait droit à une récompense à la hauteur de son exploit, il chiffonna furieusement le morceau de papier et serra les dents pour ne pas hurler. « Fils de pute ! ». Si ce satané serpent n’était constamment sous son nez, menaçant, il aurait hurlé, cela ne faisait aucun doute, mais autant vous dire que la perspective de se faire mordre lui était tellement peu douce…

    […]

    O5 : 05, était désormais affiché sur le cadrant de la bombe et toujours aucune porte de sortie ne s’était profilé à l’horizon pour Jasper. Fallait-il vraiment qu’il tue ce serpent ? Etait-ce au moins possible, sans arme ? Ne serait-il pas mort empoisonné avant de l’avoir égorgé ? Les vêtements imbibés d’eau de Jasper commençait à le faire grelotter de froid. Peut-être que ce cinglé voulu qu’il meurt de cette manière, en fin de compte ? Le jeune homme choisi le recoin de la pièce qui lui paru le plus propre pour s’adosser contre le mur et ramener ses jambes contre son corps, espérant conserver le maximum de sa chaleur corporelle. Il leva la tête en direction du plafond et s’exclama :

    J - « Je veux comprendre ! C’est vous, le clown ? Qu’est-ce que vous avez fait à ma mère ? Et son ami ?... Allons ! Nous savons vous et moi qu’un cinglé comme vous ne peut pas oublier ceux qui faisaient parti de ses meilleurs joueurs, n’est-ce pas ?! Qu’est-ce que je dois faire ? Bordel ! »

    Sa crainte devint soudain fonder. Le serpent glissa contre le sol humide pour commencer son ascension en sa direction. Jasper retint sa respiration, ferma un instant les yeux, désirant au plus profond de lui pouvoir remonter le temps. Un comportement puéril qui prouvait qu’il n’avait pas de nombreuse fois dans sa vie était confronté à ses peurs. Qu’est-ce que ce cinglé serait capable de lui faire faire, hein ? Le serpent se rapprochait sensiblement à chaque seconde de plus. Jasper c’était-il lâchement résigné à mourir ? Oh que non ! Le jeune homme, contre toute attente, attrapa un morceau de carrelage brisé et assena le serpent de quelques coups qui déchirèrent instantanément sa peau d’une couleur verdâtre et crème. Jasper, horrifié, se refusé à cesser d’infliger des coups à l’animal mort. Imaginez que celui savait où se trouve la sortie ? 01 : 00.

    J - « Je vaux mieux que tout ça, vieux chnoque, alors si ton but c’est que je me fasse dessus avant de crever, tu te mets le doigt dans l’œil ! »

    Un bruit de ferraille retentit soudain, annonçant qu’un objet de petite taille venait de fracasser le sol. 00 : 39. Jasper saisit une petite clé, n’ayant pas besoin de comprendre que celle-ci était tombée du corps inanimé de l’animal. Mais à quoi allait-elle lui servir ? [size=18]« Merde ! », rechigna Jasper avec rage. Il fixait avec amertume l’animal qu’il venait de tuer, persuadé là aussi que la récompense serait à la hauteur de ses espérances, et c’est à croire que quelqu’un entendit sa pensée ! Le sang de l’animal, au lieu de s’éparpiller davantage sur le carrelage, semblait aspirer par celui-ci… Une trappe ! Jasper donna un énorme coup de pied contre le carrelage pour le faire céder et ainsi dénicher la trappe dont il avait rêvé depuis son réveil dans cette baignoire. 00 : 03. Il se hâta de l’ouvrir et se faufila à l’intérieur… La bombe n’éclata pas, sans doute stoppée par l’ouverture de cette trappe, le feu vert qui avait permis son désamorçage… Etait-ce un bien pour un mal ? Qu’est-ce qui l’attendait désormais, après cette trappe ?

    Imaginez un peu l’ironie de la situation, lorsque Jasper va découvrir à quoi ressemble une descente aux enfers, chez Ticky et ses sanguinaires disciples. La torture risque d’être sans merci. A moins, peut-être, que Jasper sombre une bonne fois pour toute du côté obscure de la force, car après tout, si c’est un groupe de rebelles qui décidait de le rallier à leur cause, il est évident qu’ils ne le supporteraient pas, lui et ses caprices. Cependant, les paris sont ouverts : « Commettre au moins une folie par an pour ne pas devenir fou ».

    T - « Qu’allons-nous bien pouvoir faire de toi, minable Jasper ? Ticky va-t-il réussir à développer ton instinct de survie ? En fait, Ticky obtient toujours ce qu’il veut, cela va donc être particulièrement jouissif d’assister à ta métamorphose en petit cannibale craignant les moutons de poussière. »


Dernière édition par Jasper R. Estephèn le Dim 25 Oct - 18:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptySam 24 Oct - 18:09

    Finalement, ce sera un personnage inventé ?
    Hâte de voir ça.

    Re-bienvenue sur le forum, et bonne chance pour ta fiche. clown
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptySam 24 Oct - 20:01

Merci beaucoup pour cet acceuil =D
D'ailleurs, de la chance, je crois qu'il va m'en falloir : il y a un niveau plutôt élevé, sur le forum, je ne voudrais pas faire tâche x)

Un personnage inventé, en effet, avec ce bon vieux Hayden C. =D Je vais me mettre à rédiger le gros morceau de la fiche, il me reste juste à trouver la raison pour laquelle il s'est inscrit au jeu de Ticky.

Ah ! Oui ! Avant que j'oublie ! J'hésite entre le deuxième et le troisième étage, pour mon persnnage. Quel choix serait le plus judicieux ? o_Ô
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptySam 24 Oct - 20:56

C'est selon la caractère de ton personnage.
Deuxième étage, c'est plutôt pour les neutres ou les torturés.
Troisième étage, c'est pour les plus décalqués, ou au moins détachés de la situation.

Donc d'après ce que j'ai compris, Jasper semble avoir le potentiel du troisième étage.
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptyDim 25 Oct - 1:24

J'ai suivie ton conseil, dans le sens où on ne sait pas encore vraiment si Jasper ne pourrait pas se renverser du côté du mal. Avec le troisième étage, au moins, je peux laisser planer le doute.

Merci pour l'objet (enfin, l'animal xD) qui va me servir à rédiger le calvaire de Jasper =) Je pense terminer ma fiche prochainement, normalement.

Je suis pressée de me créer des liens archi-tordus x)
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptyDim 25 Oct - 18:56

Désolée pour le double poste mais je pense avoir terminé =)
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptyDim 25 Oct - 19:20

Rapide et efficace.
Rien à redire, c'est validé.

C'est finalement un personnage très polyvalent que tu nous a fait là, presque tout les étages lui conviendrait, pour le peu qu'il commence à évoluer. En attendant, tu files comme prévu au troisième. Et on verra bien ce que Jasper deviendra, ou ce que Ticky en fera.

Have fun. clown
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Kaemon Yamaguchi

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Topic : 3/3
Ticky ? : You suck !

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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptyDim 25 Oct - 19:27

Bienvenue sur le fo' ! « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn 455983
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptyDim 25 Oct - 19:38

    Ticky ; Oui, pour l'instant, restons sur le troisième étage, surtout que le second empêche un peu les pulsions sanguinaires, y sont plus les gentils, alors bon, étant donné que pour Jasper je laisse planer le doute, le troisième étage me semble parfait =D

    Kaemon ; Merci beaucoup ! J'espère vraiment que le forum va reprendre du poil de la bête... =}
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Dulcinée A. Evangelissi

Dulcinée A. Evangelissi


Tickyness : 76

Topic : 2/2 LIBRES
Ticky ? : I love you !

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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptyDim 25 Oct - 20:40

OOh OUiiii !
Bienvenuuuue Bong
Jspr que tu seras un psychopathe à faire fantasmer les demoiselles d'ici Léchouille x)
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn EmptyDim 25 Oct - 22:49

    Merciiiiiiii « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn 455983

    Tiens, ça me donne une idée... xD
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MessageSujet: Re: « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn   « Des clowns ? 'Même pas peur ! » [²] - Jasper R. Estephèn Empty

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