Clowns Are NOT Funny !
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 Like a flash in the darkness of hearts

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2 participants
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MessageSujet: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts EmptyDim 24 Mai - 14:11

 LIVE OR DIE, MAKE YOUR CHOICE. LET THE GAME BEGIN ;

    ARE YOU LUCKY ? : Un appareil photo, muni de différentes fonctions improbables telle que l'infra-rouge.


HURRY UP, TIME IS RUNNING OUT :
Le manoir, une douleur à la tête, des pierres tombales, un crachat de sang, une souffrance amère, le flash violent d'un coup au crâne, la tranquillité assourdissante de l'inconscience...

Tic, tic, tic, tic, tic...

La sensation de gueule de bois se dissipe. Un clignement de paupière, les yeux douloureux. Le jeune homme se passe la main sur le visage. Il ressent encore la violence du coup dans tous les recoins de son crâne, de sa mâchoire, de sa tête. Il se passe la langue sur les lèvres. Le goût métallique du sang excite ses papilles. Il tire la langue de dégoût. Impossible de se défaire de cette saveur agaçante. Il inspire. Ses poumons sont encore engorgés d'humidité. D'ailleurs, toute la pièce respire l'humidité. Il se force à tousser, sans succès.

Tic, tic, tic, tic, tic...

Un regard jeté autour lui permet de se fixer sur la minuterie qui s'égrène. Une jolie lumière au néon bleu clair.

53:28.

Un long frisson vient lui secouer la moelle épinière. Son coeur se serre devant l'évidence : c'est bien une bombe. Ou du moins, ça y ressemble parfaitement. Une coque métallique, des fils sagement empêtrés les uns dans les autres, une minuterie solidement reliée. Prudemment, il tend la main. Les deux morceaux de la coque s'enlèvent sans forcer. Ils sont juste là pour donner à la bombe un aspect esthétique. Comme un oeuf s'ouvrant au monde, le coeur se dévoile. Une charge de plastic.

Du plastic ? Y en a même pas besoin d'autant ! Dans une pièce aussi petite... Le souffle ferait voler les murs, dispersant les miettes qu'il restera à l'intérieur. C'est de l'art terroriste.

Ahren Strauss s'écarte de la bombe. Sur les murs, de grandes traces de brûlures suintent d'humidité. Il y a déjà eu du grabuge ici. Il n'est pas le premier à se faire enfermer avec pour seule compagnie un morceau de métal enrobant un morceau d'explosif. Il se passe les mains dans ses courts cheveux décolorés, triturant jusqu'aux racines sombres. Il porte encore de vives cicatrices sur son visage mal rasé.

Ça se présente mal, très mal...

Tic, tic, tic, tic, tic...

Une étreinte de panique lui serre soudain le coeur.

47:43.

Ses yeux peinent à refouler des larmes d'inquiétude. Il ne doit pas laisser la trouille le submerger. Cette pièce doit avoir un mécanisme d'ouverture et il doit le dénicher avant d'être soufflé comme tas de cendres. Tout ça c'est une mascarade, une mise en scène. L'oeuvre d'un fou qui aurait mélangé Saw, Cube, La Maison Usher et tout Stephen King. Ticky le Clown. Fouillant dans sa poche, il ressort l'affiche déchirée, la figure du clown malade. Au moins, les promesses sont tenues. Ahren Strauss vient d'être plongé de force dans l'antichambre de l'enfer.

Allez, quarante minutes. S'il te reste que ça, fait quelque chose. Bouge ! Décarcasse-toi pour foutre ça dehors !

Mais il n'y a pas de dehors. La pièce est parfaite. Pas de fenêtre. Il doit pourtant y avoir des indices. C'est un test, un fichu test. Ça ne peut pas être autre chose. La bombe doit être fausse. Elle serait trop puissante si le détonateur venait à envoyer la décharge électrique au coeur de l'explosif. Ce n'est pas de l'artisanal, une oeuvre de fortune. C'est la création d'un génie psycopathe, soigné et dérangé. Allez, un indice !

C'est alors qu'il tombe sur l'appareil-photo. Le sien, à si méprendre. Il le ramasse, jette un coup d'oeil à la mémoire. Il n'y a rien. L'appareil est comme neuf, ce n'est pas le sien. Qu'est-ce que ça vient foutre là ? Fonctions noir et blanc, infra-rouge, quadrillage, scorpion ?... Arhen a beau retourner l'appareil dans tous les sens, rien ne lui vient. C'est censé le faire réfléchir ? Le faire repenser à ses dérives, lui faire regretter, lui arracher un repentir ? Ce qui supposerait qu'il est espionné, qu'une caméra planquée dans un coin regarde ses moindre faits et gestes.

Repassant les différentes fonctions, il s'arrête sur l'infra-rouge. Gardant l'oeil sur l'écran, il passe au peigne fin les angles, les arrêtes, les murs... rien. Pas une caméra. À peine quelques rainures à peine rougeoyante, dévoilant le peu de chaleur qui se cache en dehors de la salle, dévoilant les secrets de la salle... Il s'empresse de se jeter dessus, sentant les anfractuosités sous ses doigts. Mais pas moyen de faire coulisser quoique ce soit. Il n'y a pas de passage secret. Le temps passe, les ongles se cassent, et il s'effondre au milieu de la salle.

11:50.

Un frisson glacé vient lui foudroyer la colonne vertébrale. Il a bien été piégé. Pourtant, à la réputation de Ticky le clown, il ne voit pas ce qu'il lui vaut d'être ainsi traité. Il était pourtant volontaire, pour laisser une longue série de crasses derrière lui, trouver un nouveau sujet frais et vibrant d'horreur. Il s'était décidé lors de son dernier passage au tribunal. Pour l'affaire du père pédophile qu'il avait couvert. Alors que la Défense s'enlisait et que la culpabilité du monstre tombait sous l'évidence, ils s'étaient mis à attaquer l'investigation et celui par qui le scandale était arrivé : Ahren Strauss et son article choquant La Chambre du violeur. Une photo trop suggestive, à la une d'un journal à scandale.

C'était sa spécialité, l'horreur et le scabreux, le pire du pire, la monstruosité sous les peaux humaines. Ce reportage avait été l'un des plus éprouvant de sa vie, au milieu de la perversité virtuelle, des monstres protégés derrière leurs écrans, et cet abominable salopard qui chapeautait tout le réseau... La police était au courant, attendait le bon moment, ne faisait rien. Ahren Strauss était tombé dessus et avait saisi la promesse d'un reportage aussi crade qu'urgent. Il s'était plongé dans cet univers étouffant, malsain, dégradant... et en avait retiré l'un de ses plus importants scandales.

Tic, tic, tic, tic, tic.

8:14.

Il perd son souffle, l'appareil dans les mains. C'est alors qu'il passe à la fonction d'enregistrement, où une vidéo l'attend. Noire. Juste une bande son. "Bienvenue dans mon manoir... On va jouer à un jeu... La bombe... explosera... Comment t'en sortir ?... Qu'es-tu prêt à faire pour rester en vie ? Vivre ou mourrir, il faut choisir. Le jeu peut commencer."

6:23.

Il avait choisi sa vie. Il avait choisi l'horreur. Mais a ce qu'il avait lu, Ticky aussi, avait choisi le même, contrôlait un morceau d'horreur pure inaccessible. C'était un monde qu'ils avaient tous les deux choisi. Un manoir au milieu de nul part, des disparitions par dizaine, des forums, des sites, des rumeurs. Tout une animation souterraine pour un mythe urbain.

Il eut soudainement envie de tout envoyer valdinguer, l'appareil, la bombe. Elle n'explosera même pas sous le choc. Le plastic résistait à n'importe quoi. Le détonateur peut-être pas. La bombe était simple, le mécanisme devait l'être aussi. Mais avec tout ce noir il n'y verrait rien. Il était d'ailleurs étrange que de la lumière filtre. Elle venait de nul part et semblait malgré tout présente de tous les côtés. Comme les éclairages improbables des films.

Tout n'est qu'une mise en scène. Sors-toi de là, Ahren. Tu t'es fait enfermé par un malade, ok. Mais tu es venu pour ça, pour te mouiller, pour te plonger dans le cambouis une fois de plus. La seule différence c'est que le type que tu as dérangé est probablement le plus grand malade que tu aies eu à rencontrer. Un article sensas en vue. Une mine d'or. Si tu t'en sors. Allez, bouge-toi Ahren...

3:28.

Il délivra à nouveau la bombe de son carcan métallique. Un tige en acier retenait la charge de plastic. La minuterie tenait au sommet, reliée à de nombreux fils qui plongeaient autour de la tige, le tout retenu par plusieurs couches de chaterton. Pas moyen d'apercevoir le détonateur. À l'aide de l'écran de son appareil-photo, il essaya d'y voir plus clair, mais rien n'y fit. L'infra-rouge ne lui servirait à rien. Le seul moment où le détonateur provoquera une étincelle de chaleur, il serait trop tard.

Il passa la fonction Scorpion, puis y revint. Quel rapport entre l'animal et la photographie ? Le flash ? Une piqûre éclair ? Un mouvement de précision, comme un détail que l'on pique sur le vif... Il focalisa le zoom et appuya. Il y avait eu un éclat. Il recommença. Sur les clichés numériques, un bref phénomène argenté apparaissait. Le zoom s'attachait aux détails. C'était complètement tiré par les cheveux, et Ahren ne comprenait pas comment une telle prouesse marchait. Mais ça marchait. Il retira lentement le chaterton qui empêchait l'appareil de voir l'ensemble de la tige. Les fils descendaient le long, s'arrêtant parfois brutalement. Il reprit quelques clichés et la marque argentée apparut de nouveau, entourant la tige comme une aura.

1:01.

Il n'y avait pas de détonateur. C'était impossible. Une farce ? Juste un test pour le faire paniquer ? Non, il devait y avoir autre chose... Tout ça n'est qu'une mascarade... Sur l'écran de l'appareil, seule la tige d'acier reste luminescente... Le coeur d'Ahren bat à tout rompre... Et si... Et si c'était on ne peut plus simple ? L'arbre cachant la forêt ? Le squelette cachant le détonateur.

0:29.

Il n'a plus le temps de se laisser réfléchir. C'est sa dernière idée. Sa seule idée, à quitte ou double... Il tire sur la tige, la sort de la pâte de plastic. Tous les fils pendouillent autour à mesure qu'ils se libèrent de la bombe. La moitié n'est relié à rien. Celui qui a fait ça c'est donné du mal pour l'apparence. Au fond de lui, Ahren c'est qu'il a une chance de s'en sortir.

0:13.

Il y a un autre bout de tige de l'autre côté. Il renverse doucement le tout, voit les secondes passer sous la dizaine. La panique le saisit, lui brouille la vue. A travers un début de larmes et de flou, il tire sur la tige. Le néon s'approche du zéro. Puis rien... Il cligne des yeux, la minuterie est au bout. Il a cru entendre un arc électrique mais il n'a rien vu. Il ne saura jamais s'il a réussi à se sauver ou si tout ça n'était qu'une mascarade.

Il faut encore qu'il trouve une solution pour sortir. Il pense aux murs, aux rainures sous infra-rouge. Si tout un pan est fragilisé, un simple souffle... Un instant il se demande si la bombe ne devait pas être là pour le sauver, et non pour le mettre en miettes... Maintenant il se demande s'il peut remonter la bombe pour faire sauter sa prison. Il n'a pas de problème pour scinder le plastic en appuyant avec la coque. Une infime partie de la charge. Il faut encore recharger la minuterie, cloisonner la charge explosive dans les coques pour guider le souffle. Mais ça ne suffira pas à le protéger lui.

Il se prend la tête entre les mains. Il n'a pas d'autres solutions. La pièce a été montée pendant qu'il était inconscient. Le béton devrait être encore fragile... Il n'a pas le choix... La minuterie est un mécanisme simple. Il suffit d'un réglage pour revenir à deux minutes.

2:00.

Il se coince dans un coin, se recroqueville, tremble... Et tout explose. Ses tympans, le mur, son visage meurtri d'éclats...

Le manoir, une douleur à la tête, les murs gris de la prison, un crachat de sang, une souffrance amère, le flash violent de l'explosion, la tranquillité assourdissante de l'inconscience... Et un grand trou dans le mur. La liberté. Ahren Strauss rampe entre les gravats et le tapis rouge de l'autre côté. Un masque de clown déchiré est abandonné. À son attention ?


BEHIND THE COMPUTER ;

    AGE : 23
    SEXE : M
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Conseillé par une amie
    AVATAR DU PERSONNAGE : Dominic Monaghan
    COMMENTAIRES, QUESTIONS OU SUGGESTIONS ?
Hâte de commencer...


Dernière édition par Ahren Strauss le Lun 8 Juin - 17:29, édité 2 fois
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Ticky, The Clown
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Tickyness : 635


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MessageSujet: Re: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts EmptyDim 24 Mai - 17:09

    Bienvenue sur le forum ! =)

    Pour ton objet, je ne suis pas aller plus loin que ton avatar, en espérant qu'il t'inspire...

    D'ailleurs, je te rapelle que sur ce forum, les avatars doivent être de 200x320 pixels ! Wink

    Bref, hâte de voir ce que ça va donner.

    Bonne chance ! =)
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MessageSujet: Re: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts EmptyLun 1 Juin - 18:50

Pfiou, ça y est, bouclé ^^

Il doit rester des fautes que je re-corrigerais, mais au moins cette version est satisfaisante.
L'est-elle aussi pour le maître des lieux ?
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Tickyness : 635


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MessageSujet: Re: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts EmptyLun 1 Juin - 20:14

    Parfaitement satisfaisante, oui.

    Bien construit, bien écrit. Le caractère du personnage n'est cependant pas très développé, mais je te laisse en dévoiler plus sur lui au fil des RP's. C'est presque plus intéressant, selon moi. =)

    Bref, fiche validée. Et je t'envoies dans un groupe relativement neutre : Clowns are not funny.

    Have fun.
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Kaemon Yamaguchi

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Tickyness : 642

Topic : 3/3
Ticky ? : You suck !

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MessageSujet: Re: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts EmptyJeu 4 Juin - 21:27

J'adore!

Bienvenue sur le fo' gars!
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MessageSujet: Re: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts EmptyVen 5 Juin - 16:17

Bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts EmptyLun 8 Juin - 17:28

Merci beaucoup ! J'aime d'ailleurs beaucoup vos errances respectives au deuxième étage ^^ J'espère être digne de suivre vos pas...
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MessageSujet: Re: Like a flash in the darkness of hearts   Like a flash in the darkness of  hearts Empty

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