Clowns Are NOT Funny !
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 Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar

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Ariel Whitescar

Ariel Whitescar


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MessageSujet: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyDim 23 Aoû - 20:37

TELL ME WHO YOU ARE ;

    NOM : Whitescar. Un nom d'emprunt, bien que ce soit celui que la jeune femme utilise le plus souvent. Autrement, elle préfère laisser aller son imagination. Vous la connaissez peut-être sous la forme d'Ariel Mae, ou encore d'Ariel Keller. Être tout et rien à la fois, voilà son ultime secret.
    PRENOM(S) : Ariel. Un prénom tout aussi doux et inoffensif que la demoiselle semble l'être, mais détrompez-vous. Les apparences sont parfois trompeuses... C'est probablement la seule chose qu'elle ne pourrait jamais modifier. Ariel a toujours été et sera toujours et uniquement Ariel, quoi qu'il arrive.
    NATIONALITE : Un jour Anglaise, l'autre Écossaise, ou peut-être bien Canadienne, Ariel change de pays d'origine aussi souvent que de patronyme. Ce n'est qu'un jeu, pour elle. Et également pour brouiller les pistes.
    AGE : Un mignon petit ange de dix-huit printemps, rien de moins.
    ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. Malgré tout, Ariel n'aime pas aimer ou s'attacher aux gens. L'espérance de vie de ses connaissances est habituellement trop courte pour cela.
    PROFESSION : Être clown peut-il être considéré comme étant une profession? Avant d'en devenir un, Ariel était une étudiante qui ne savait pas vers où orienter son futur. Il semblerait qu'elle ait aujourd'hui découvert sa voie, son destin. Être meurtrière et manipulatrice a plein temps ne fera toutefois probablement pas bonne figure sur son curriculum vitae.

I WANT TO KNOW EVERYTHING ABOUT YOU ;

    PARCE QUE CE QUE L'ON EST DÉFINIT CE QUE L'ON FAIT :
    Il existe plusieurs catégories de personnes, mais il serait aisé de les réduire à deux grandes familles: les vrais, ceux qui sont eux-mêmes, quoi qu'il arrive et pour toujours. Et... Les autres. Ariel, si elle devait être classée entre ces deux tranches de personnes, serait sans aucun doute dans la seconde.

    Cette jeune fille d'apparence douce et craintive se plait à modifier sa propre personne en fonction des gens qui l'entourent. Souvent perçue comme une enfant faible nécessitant une protection constante, Ariel n'est pourtant pas la petite sirène aux grands rêves qu'elle prétend être. Dangereusement fausse, elle joue de votre crédulité pour vous embarquer dans ses plans les plus sombres. Qui oserait se méfier d'une créature si angélique? Ses airs de princesse confondent souvent ses malheureuses victimes potentielles qui la perçoivent automatiquement comme une autre participante naïve et effrayée. Ariel n'est pas la reine de la manipulation pour rien. Rien ne lui plait plus que de jouer un rôle, de porter un masque et d'amener les personnes qui l'entourent à faire tout ce qu'elle désire d'eux. Sa charmante innocence et sa prétendue frayeur des clowns en amènent plus d'un à vouloir la protéger, l'éloigner de tous ces vilains clowns qui pourraient vouloir sa mort. Ne saviez-vous pas que les pires dangers sont ceux que l'on ne voit pas?

    Si on oublie sa mascarade de fillette apeurée, Ariel demeure quelqu'un d'étrangement innaccessible. Elle déteste s'attacher aux gens par peur d'être, comme souvent par le passé, blessée ou trahie. Ariel n'a jamais eu confiance en elle. Aujourd'hui, seule sa nature de clown la maintient en vie. Torturer les gens au niveau psychologique est pour elle une délivrance absolue. À force d'avoir été rejetée, ignorée et méprisée, Ariel préfère aujourd'hui miser sur la destruction de l'autre, histoire de ne pas sombrer elle-même. Pauvre petit ange aux ailes coupées et aux rêves envolés... S'il existe une chose réelle dans tous les costumes et identités multiples qu'elle se crée a tous les jours, c'est bien sa peur constante. Non, elle n'a évidemment pas peur des clowns, étant donné qu'elle les considère comme une autre part d'elle-même. En fait, Ariel a peur de bien des choses. Peur d'être rejetée, peur d'être trahie, peur d'être réduite à la même condition que tous ces gens dont elle n'hésite pas à se servir cruellement... Ariel est incroyablement insécure et est perpétuellement à la quête d'un bonheur qu'elle ne trouve plus. Si, au départ, ses meurtres l'emplissaient d'une joie sans borne, aujourd'hui, rien n'est moins sûr. Ce n'est plus qu'une vague émotion éphémère, ce qui ne l'empêche pas de recommencer encore et encore. La torture psychologique lui est beaucoup plus adaptée, bien qu'en abuser risquerait de la dévoiler aux yeux des autres. Étant à la quête de la perfection, Ariel a un souci du détail qui en étonnerait plus d'un. Perfectionniste, elle déteste que les choses soient faites à moitié. Lorsqu'elle débute quelque chose, elle se doit de le terminer, peu importe les conséquences.

    Ariel est toutefois plus qu'une manipulatrice aimant la torture et la solitude. Curieuse et attachante, elle se révèle parfois étrangement enjouée. Lorsqu'elle sort de son mutisme parfois inquiétant, elle peut être une véritable alliée, une personne aux idées et aux opinions clairs et intéressant. Malgré tout, elle préfère ne pas trop s'emballer lorsqu'elle s'adresse à autrui, puisqu'elle est aussi une jeune fille qui sait trop bien comment refouler ses émotions et cacher ses véritables sentiments. Pour elle, vous n'êtes qu'un jeu. Jusqu'à preuve du contraire... La douceur et la fragilité qui émanent d'elle vous atteindront de plein fouet et vous cloueront sur place. Vous ne serez plus qu'un pantin entre ses doigts habiles... Sans coeur, la petite princesse? Non. Elle ne fait que le cacher, et ce, trop bien. Jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que l'ombre d'elle-même.


    LES APPARENCES NE SONT PEUT-ÊTRE PAS TROMPEUSES :
    Au premier regard, Ariel pourrait facilement être considérée comme un ange. Grande d'un mètre soixante, cette jeune fille au regard triste et à la mine boudeuse semble si fragile qu'il serait presque possible de la briser avec autant de facilité que si elle avait été une brindille sèche. Terriblement mince, aux abords de la maigreur, Ariel pourrait être jolie, si elle n'avait pas le teint si pâle et les joues si creuses.

    Ariel est l'une de ces personnes qui ont toujours le regard dans le vague, une expression légèrement nostalgique flottant sur leurs traits quasi-parfaits. Elle pourrait d'ailleurs en effrayer plus d'un, si ces derniers ne s'arrêtaient pas aux premières apparences. Son nez fin, quoiqu'un peu trop long, ressemble à celui d'une poupée de cire, tout comme ses yeux étrangement sombres. Son cou pâle est tel celui de ces jeunes filles des films d'horreurs; celles qui succombent toujours les premières. Mais Ariel ne succombera pas, au contraire. Elle est cette poupée angélique qui vous attend, une main tendue vers la vôtre et un couteau dans l'autre.

    Les cheveux d'Ariel sont probablement sa plus grande fierté. Longue jusqu'à ses épaules et dorée comme le blé, sa tignasse rebelle est constamment un peu ébouriffée et ondulée. Une crinière d'or et de soleil qu'Ariel laisse constamment libre, préférant ne pas les attacher et ainsi diminuer leur éclat naturel.

    Les ongles de la jeune fille sont rongés jusqu'au sang. Ariel n'arrive effectivement pas à laisser ses mains tranquilles, si bien que plusieurs petites traces de morsures y apparaissent, cicatrices de ses tourments précédents. Il faut noter que lorsqu'elle ne va pas bien, Ariel ne peut s'empêcher d'arracher de petits morceaux de peau autour de ses ongles, ce qui confère à ses doigts un aspect légèrement cadavérique et très peu ragoutant. Une autre caractéristique du physique d'Ariel est très certainement son goût pour l'ombre à paupière de couleur foncée. Ses yeux, ainsi colorés de noirs, sont agrandis et l'impression de vide qu'ils dégagent n'en est qu'accrue.

GET READY TO PLAY !

    POURQUOI VOULEZ-VOUS PARTICIPEZ A CE JEU ?
    Ce jeu est son unique raison de vivre. Sans lui, elle ne serait absolument rien - déjà que son âme détruite et corrompue ne tient à son corps que grâce à un miracle que nul ne connaît. Elle ne participe pas à ce jeu. Ariel est ce jeu.
    QUE PENSEZ-VOUS DES CLOWNS ?
    Les clowns... Ils sont comme elle. À la recherche de quelque chose, elle ne sait trop quoi, mais cela ne la préoccupe guère. Tant que les autres clowns la laissent faire ce qu'elle aime faire, elle ne leur voit aucun problème. Malgré tout, elle ne laisse que très peu d'entre eux briser sa carapace. Ils ne sont pas assez importants pour cela.


Dernière édition par Ariel Whitescar le Lun 19 Oct - 8:08, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyMar 25 Aoû - 5:28

    JE TE PRÊTE MA LUNE, MA PLUME ET TOUS MES MOTS :

    «Once upon a time...»


    Toutes les histoires ont leur «Il était une fois» ainsi que leur «Et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps». Celle d'Ariel n'y échappe pas. Ce qu'il me faut vous spécifier, c'est que dans ce conte de fée, Ariel n'est ni la jolie et adorable princesse, ni la pauvre orpheline aux rêves concrétisés. Non, Ariel est plutôt l'affreuse belle-soeur, la méchante sorcière, celle qui ne vécut pas heureuse et qui n'aura jamais pu se marier à son prince charmant. Cette fatalité n'est pas pour lui déplaire, au contraire. Il faut croire que les vilaines des histoires pour enfants ne regretteront jamais leur place. Qui se souvient du prénom du prince? Personne. Qui se souvient de celui de la vilaine sorcière? Tout le monde. Les gens sont bien plus enclins à proférer toutes sortes de choses à l'encontre des méchants plutôt que de sourire en pensant aux gentils. Le bien n'est-il pas trop... insignifiant et sans intérêt? Dans le monde d'Ariel, si.

    Tout à commencé un matin de septembre. Il faisait beau, le soleil était brûlant et les oiseaux gasouillaient, heureux d'avoir cette journée de répit avant l'arrivée de l'automne. Dans une petite chambre d'hôpital, une femme berçait un poupon, chantonnant gaiement une mélodie dont le nouveau-né semblait raffoler. Un homme était assis près de la mère, une expression comblée sur le visage. Un magnifique portrait de la petite famille idéale, s'il n'eut été de cette gamine, dans le fond de la pièce, les lèvres pincées par la colère. Les minutes s'écoulèrent sans que le père ou la mère ne s'aperçoivent du désarrois de leur fille aînée, jusqu'à ce que cette dernière ne s'avance jusqu'à eux, avec la démarche incertaine d'un enfant de deux ans, et ne pousse un soupir digne d'un très gros éléphant.
    «Mais Aurore, qu'y a-t-il?, s'étonna le père en descendant du lit de sa femme.
    -Je l'aime pas, fit la fillette de ce ton catégorique qu'emploient trop souvent les enfants.
    -Mais... Aurore, mon ange, c'est ta soeur. Et elle, je suis certaine qu'elle t'adore, lui répondit sa mère, d'un ton trop doux et trop mièvre.
    -Non. Si elle m'aimait, elle volerait pas ma maman. Je l'aime pas. »

    Estomaqués, les deux parents s'observèrent en silence, puis leur regard dévia vers le bébé que tenait fermement contre elle la femme. Ariel venait à peine de faire son entrée dans ce monde que déjà, elle s'attirait des ennemis. La mère se sentit cruelle lorsqu'elle pensa, regrettant à moitié la naissance de sa deuxième fille, que cet accident qu'elle était n'aurait peut-être pas dû se produire...

    Ariel n'avait à prime abord pas été désirée. Elle n'était qu'un hasard, un accident qui étonna ses parents tout en les émerveillant. Dans toute cette histoire, le seul bémol résidait en la personne d'Aurore, qui avait jusque là adoré son titre de princesse, d'enfant unique de Mr et Mme Whitescar -ceci n'est qu'un nom d'emprunt, trop en révéler sur eux pourrait leur être catastrophique. Bref, l'arrivée d'Ariel dans leur petite maison de campagne chamboula toute leur existence. Le bébé qu'elle était alors n'était pas compliqué, et nullement difficile à vivre. Ariel ne pleurait occasionnellement et était tout simplement magnifique à observer, avec ses petites joues roses et son grand sourire d'ange. Déjà, on disait qu'elle avait le même physique de poupée que sa mère, alors que sa soeur, Aurore, avait toujours eu les mêmes cheveux sombres et broussailleux que son père, ainsi que sa solide charpente et ses traits durs. Aurore était très jolie, mais de manière plus évidente et nettement moins originale qu'Ariel, qui avait la douceur et le charme d'une fleur, si l'on pouvait le dire ainsi. Les deux soeurs, séparées de deux ans et d'un univers entier, se ressemblaient autant physiquement que psychologiquement. Alors que l'une était extravertie et impatiente, l'autre était douce et calme, réservée et un brin trop peureuse. Le jour et la nuit, l'été et l'hiver, le chaud et le froid. Bref, comme dans de nombreuses histoires, il existait entre Aurore et Ariel une différence et une rivalité des plus fortes.

    Si leur vie avait été un conte de fée, Aurore aurait sans doute représenté la vilaine, alors qu'Ariel aurait été la charmante princesse. Malheureusement, la vie étant ce qu'elle est, l'influence qu'avait l'aînée des soeurs Whitescar sur ses parents était telle qu'ils finirent par avoir de sérieux soupçons quant à la sincérité de leur deuxième fille. Devenant de plus en plus sévères, ils agissaient de manière injuste envers elle, comme pour la punir de ne pas être comme sa soeur. Aurore, quant à elle, jubilait en silence. Elle n'était foncièrement pas une mauvaise personne, son seul problème était d'être trop égoïste. Elle n'aura compris le tort qu'elle aura occasionné à sa soeur que quelques années plus tard.

    Ariel a ainsi atteint ses six ans dans un climat familial plutôt froid. Sa grande soeur ne se retenait pas pour la regarder de haut et pour dire à son sujet les pires inepties. En enfant docile et sage, elle se laissait faire, ses parents prenant le plus souvent le parti de sa soeur. Malgré tout, Ariel ne pouvait s'empêcher d'adorer Aurore et de la prendre pour modèle. Et au fond, si Aurore disait qu'elle était bête, c'était qu'elle devait l'être. Et si Aurore disait qu'elle était inutile, c'était qu'elle l'était. Ariel, avant même d'entrer à l'école, avait bien piètre opinion d'elle-même et considérait que rien ni personne, pas même ses propres parents, ne pouvait égaler la grandeur d'Aurore.


    «Poor little princess, lost in the bad witch's castle...»


    L'entrée d'Ariel à l'école primaire de la petite ville où elle habitait ne se fit pas en silence, comme l'enfant timide qu'elle était l'aurait désiré. Non, car sa chère Aurore en avait décidé autrement. Du haut de ses huit ans, la fillette était la reine incontestée, celle que tous adulaient et suivaient peu importe les conséquences. Aurore n'était ni la plus vieille, ni la plus jolie, et certainement pas la plus gentille. Elle était tout simplement la plus brillante, et celle qui avait le plus d'ambition. Rien ne pouvait empêcher Aurore d'obtenir ce qu'elle désirait. Et, lorsque sa soeur est entrée à son école, tout ce qu'elle voulait, c'était de l'empêcher de devenir importante, de se tailler une place au sein du vrai monde. Ainsi, Aurore a fait de sa jeune soeur son esclave, cette petite servante qui la suivait tel un chien de poche, pour être certaine qu'elle ne lui ravisse jamais son trône. Mais Ariel était trop aveuglée par la soi-disant grandeur de sa soeur pour n'y penser qu'une seconde. Dans sa tête, il n'y avait rien de plus beau, rien de plus fort, rien de plus important qu'Aurore. Vive la reine. Le temps passait et Ariel n'était qu'une fillette persécutée par les autres élèves. En effet, plus on était méchant envers elle, et plus Aurore s'en réjouissait. L'intruse, comme était appelée Ariel, était dévisagée et bousculée. Toutefois, les meilleures armes des autres enfants étaient leurs moqueries en sourdine, de sorte que les professeurs et autres surveillants n'aient rien à leur reprocher. Mais la pauvre petite princesse, tous les soirs, s'endormait en larmes, consciente de son état pitoyable, pathétique. D'ailleurs, Aurore ne se gênait pas pour raconter à ses parents à quel point Ariel était désagréable avec les autres enfants.
    «Ariel est ridicule. Elle se comporte comme un bébé, et elle pleure tout le temps, à l'école. En plus, elle est si méchante que personne d'autre ne veut se tenir avec elle. Une chance que je suis là, sinon, je ne sais pas ce qu'elle ferait...»

    Les parents des deux enfants observaient alors la cadette avec un air de réprobation à peine caché. Qu'allaient-ils bien pouvoir faire d'elle? Ils ne pouvaient s'empêcher de la comparer à Aurore, leur si jolie, si brillante et si parfaite jeune fille... Ariel s'est ainsi refermée sur elle-même, n'attirant point l'attention, de peur de subir la colère de sa mère ou de son père. Enfermée dans son cocon mental, elle apprit à vivre en silence, sans faire d'éclat, sans chercher à avoir mieux. Quand les gens se questionnaient à savoir pourquoi la plus jeune Whitescar était si solitaire et incompétente, ses parents ne savaient que répondre. En fait, ils ne savaient plus quoi faire avec cette erreur qu'ils avaient mis au monde.


    «And then, she met her prince.»


    Dans toutes les histoires de princesses existe le Prince Charmant, celui qui vient au secours de la pauvre jeune femme perdue et esseulée. Malheureusement pour elle, Ariel n'était pas une princesse, et son prince ne savait pas qu'il devait être sienne. Elle le vit pour la première fois un certain mardi d'octobre, alors qu'Ariel était âgée de quatorze ans. Le Prince a fait une entrée spectaculaire dans sa vie, la percutant à la manière d'un oiseau qui ne voit pas une fenêtre trop propre. Il y eut un grand BANG, une explosion de lumière, plusieurs étincelles, une magnifique mélodie... Les pensées d'Ariel s'emballèrent un peu trop et la demoiselle a tendance à magnifier cet instant. Toujours est-il que ce mardi-là, Ariel était rentrée de l'école en écoutant patiemment les reproches trop nombreux de sa grande soeur, puis s'était terrée dans sa chambre, se coupant ainsi de ce monde auquel elle n'appartenait pas vraiment. Quelques temps plus tard, elle en était sortie, ayant à aller à la toilette... et c'est à cet instant qu'elle se produisit, la collision tant attendue, cette chute dans les bras du Prince.
    «Aaah! Je suis désolé, je ne t'avais pas vue...
    -Ce n'est pas un problème. Personne ne me voit, habituellement.
    -Tu es Ariel, n'est-ce pas? Je... Je n'avais jamais vraiment pris le temps de te parler. Je ne sais pas pourquoi.»

    Et il lui sourit. Et elle lui sourit. Et il ne manquait que des petits coeurs et une musique romantique pour qu'ils se mettent à chanter leur amour. L’instant aurait pu être parfait. Seulement, dans le conte pas si féérique que ça d’Ariel Whitescar surgira éternellement la vilaine sorcière aux moments les moins appropriés. Et c'est ainsi qu'entra en scène cette chère Aurore, hurlant à sa soeur de déguerpir et de laisser celui qu'elle appelait son amoureux tranquille. Ariel, apeurée, se réfugia dans sa chambre et y demeura cachée jusqu'au lendemain matin, effrayée à l'idée de devoir affronter sa soeur et ses regards méprisants. Mais surtout, à l'idée de revoir ce Prince, celui dont elle n'aura jamais su le nom.

    C'était probablement parce qu'il était le premier à lui parler de manière humaine, le premier à lui sourire, le premier à lui tendre la main et à l'aider à se relever, et ce depuis des siècles. Même si ce Prince n'avait pas un physique des plus époustouflants, et même si elle n'allait probablement jamais le revoir, elle ne pouvait s'empêcher de le percevoir comme un sauveur, comme... Comme le Prince, voilà tout.

    Mais tout n'étant pas bien qui finit bien, Ariel dut sortir de sa chambre et présenter ses excuses à Aurore, qui n'hésitait pas à clamer haut et fort que sa chère petite soeur avait osé l'importuner. Mais Ariel ne s'en souciait plus, désormais, sachant que le Prince existait et qu'il y avait quelque part quelqu'un qui admettait ne pas avoir pris le temps de la connaître réellement. Aurore avait seize ans, Ariel quatorze, mais cela n'importait plus, car elle avait un but: retrouver le Prince.

    Elle le retrouva, quelques heures plus tard. Ariel ne l'avait jamais remarqué, à l'école. Il faut avouer qu'avant leur fameuse rencontre, il lui aurait semblé plutôt banal. Mais maintenant qu'il n'était plus un élève comme les autres, qu'il était le Prince et rien de moins, Ariel avait toutes les raisons du monde d'aller lui parler. Erreur. Car une fois de plus, la méchante sorcière s'en était mêlé. Une fois de trop. Le Prince sans nom l'accueillit avec un sourire gêné, et s'esquiva en prononçant quelques paroles floues, du genre «jaiautrechoseàfairejesuisdésolé». Et plus loin, Aurore observait la scène avec une délectation à peine masquée.

    L'histoire fit le tour des élèves très rapidement. Tous ne parlaient que d'Ariel et de sa tentative d'approche du copain de sa si vénérable soeur. Et tous riaient. Même lui, même le Prince. Et ç'en fut trop, tout simplement.


    «Fairytale gone bad.»


    Ariel n'avait jamais haussé le ton - à vrai dire, elle ne parlait que très rarement. Ariel ne s'était jamais fâchée. Ariel n'avait jamais osé se révolter contre le monde qui l'entourait. Et surtout, Ariel n'avait jamais pensé être assez forte pour détruire ceux qui lui avaient tant fait de mal. Et pourtant, en ce mercredi d'octobre, journée suivant sa rencontre avec le Prince qui au final s'était révélé être aussi peu charmant que le commun des mortels, elle décida de mettre un terme à cette situation insoutenable. C'est ainsi qu'elle contint ses émotions, qu'elle laissa mijoter ses pensées, qu'elle demeura calme au milieu des sarcasmes et des moqueries. C'est ainsi qu'elle passa six mois à attendre le bon moment, où enfin, elle pourrait mettre son plan à exécution.

    Il était vingt heures quarante-trois. Ses parents étaient chez des amis pour un souper, et Aurore était dans sa chambre, avec son cher Prince qui avait finalement un prénom: Yoan. Ariel, quant à elle, était assise au salon, le dos droit et les mains sur les genoux. Elle attendait qu'il soit vingt heures quarante-cinq. Son regard à la fois doux et troublant ancré sur l'horloge qui tic-taquait avec force, elle esquissa un sourire lorsque les aiguilles pointèrent enfin les chiffres attendus. Tout en souplesse, elle se redressa et empoigna son sac d'école fermement. Elle se dirigea d'un pas silencieux vers la porte de la chambre d'Aurore. Posa la main sur la poignée. Attendit quelques secondes, fébrile, ferma les yeux. Compta jusqu'à trois. Un...deux...
    «Trois.»
    Elle ouvrit la porte d'un mouvement théâtral et entra dans la pièce. Referma la porte. Fixa d'un oeil moqueur les deux corps allongés sur le lit. Aurore réagit rapidement, observa sa soeur avec stupeur pendant quelques instants, puis tempêta. Ariel n'écoutait même pas. Elle lança un bref coup d'oeil à la fenêtre et constata avec satisfaction qu'elle était toujours coincée par le morceau de bois qu'elle avait installé la veille. Elle ouvrit son sac, sourde aux protestations indignées de sa soeur adorée. Le Prince, incrédule et silencieux, la regardait avec appréhension. Comme s'il savait...
    «Aurore,dit-elle d'une voix forte qui surprit le Prince et sa soeur,tu ne peux même pas t'imaginer à quel point ça me fait du bien de t'entendre.»
    Incrédule, Aurore la somma une dernière fois de quitter la pièce et se leva, mais Ariel fut plus rapide. Empoignant un couteau, qu'elle avait soigneusement pris de l'intérieur de son sac à dos, elle regarda sa soeur s'arrêter brusquement dans son mouvement, comme si elle percevait la menace qu'elle représentait tout à coup. Ariel joua avec son arme, la faisant gracieusement tournoyer entre ses doigts fins. Souriante, elle demanda calmement à sa soeur de regagner le lit.
    «Ariel... Calme-toi. Tu sais, il ne sert à rien de sortir un couteau. Je ne sais pas ce que tu veux exactement, mais...
    -Comme je le disais, je suis heureuse de t'entendre, Aurore. Parce que ce soir est la dernière fois. Je serai la dernière personne à entendre ta magnifique voix. N'est-ce pas merveilleux?
    -Ariel...Ne veux-tu pas...
    -J'ai longtemps attendu ce moment, tu sais. Cet instant où tu me regarderais avec ces yeux suppliants. Où tu m'implorerais de ne pas te faire du mal. Car il n'y a rien de plus important pour toi que ta pauvre petite personne, non?
    -Allez, Ariel, cesse ton cinéma...
    -Je crois bien que le Prince a compris ce que j'entendais par là. N'est-ce pas, Prince?
    -Ariel, on peut discuter...
    -Aurore, je crois que...
    -Laisse tomber, cher Prince, elle ne comprend pas. Je disais donc que je serais la dernière personne à t'entendre. Cela implique que ton Prince devra mourir avant toi, ma jolie. Tu regarderas, hein? Tu me feras ce plaisir?
    -Ariel!
    -Aurore!»
    La jeune fille éclata d'un rire cristallin. Sur le lit, pétrifiés, Aurore et le Prince l'observaient sans savoir comment réagir. Aurore donna un coup de coude au garçon, comme pour l'intimer de réagir, mais celui-ci ne savait que faire. Peut-être était-ce l'étincelle de sadisme froid qu'il percevait à chacune des paroles d'Ariel qui l'empêchait de faire un mouvement...
    «Je me suis longtemps questionnée sur le comment. Sur la façon dont j'allais m'y prendre afin de me débarrasser de vous. Vous êtes ceux qui m'avez causé le plus de tort, et je dois l'admettre, vous êtes plutôt doués à ce niveau. Alors... Je me suis dit que si vous aimiez tant me faire souffrir, pourquoi ne vous feriez-vous pas souffrir mutuellement?»
    Aurore ferma les yeux et murmura quelques paroles inaudibles. Le Prince fixait Ariel, son visage déformé en une expression d'incompréhension. Et Ariel, de son côté, n'était plus que jubilation. Elle fouilla dans son sac, en sortit des serre-câbles, ces cordes de plastique qui, une fois attachées, son impossible à retirer. Plus vous tirez, et plus elles se resserrent.... Ariel, son couteau toujours tendu vers ses deux victimes, leur ordonna de se menotter les chevilles mutuellement, puis les poignets. Sous le choc, ils n'osèrent même pas résister. Ariel les observa nouer autour d'eux les serre-câble avec une joie non contenue. Il n'y avait même pas de défi. Ils lui obéissaient comme si elle avait été leur reine. Ce qu'elle était, au fond. Le Prince eut quelques difficultés à attacher le dernier serre-câble autour des poignets d'Aurore, étant donné que ses propres mains étaient attachées ensemble. Ariel fit mine de s'impatienter, ce qui força le jeune homme a accélérer ses mouvements. Bientôt, les deux jeunes gens étendus sur le lit ne purent séparer leurs pieds ou leurs poignets. Ariel souriait.
    «Maintenant, passons à l'interrogatoire. Dès que l'un de vous à une bonne réponse, il gagne un point. Et s'il a la mauvaise réponse, l'autre gagne. Vous avez compris? Parfait. Aurore. Pourquoi penses-tu que tu es dans cette position peu enviable, ce soir?
    -Je...je n'ai rien fait.
    -Faux. Et pour te punir de cette mauvaise réponse, le Prince a droit à son point.»
    Ariel s'approcha du Prince et fit miroiter la lame de son couteau entre ses yeux. Doucement, elle déchira de la pointe du couteau le chandail du jeune garçon, qui respirait bruyamment. Puis, avec un drôle de sourire, elle fit glisser la lame sur le torse nu du jeune homme terrifié. Puis l'y planta. Juste un peu, juste pour dire que la lame s'y était enfoncée, et qu'elle ressortait d'une étrange couleur rouge. Le Prince poussa un hurlement, Aurore éclata en sanglots. Et Ariel souriait.
    «Le Prince, c'est ton tour. Tu ferais peut-être mieux de te venger de ta chère copine, n'est-ce pas? Alors... Pourquoi penses-tu, toi, que tu es ici ce soir?
    -Je...
    «Trop tard. Mais juste pour t'encourager, je t'accorde un autre point.»
    Ariel s'approcha à nouveau de l'adolescent et se pencha suffisamment pour que ses longs cheveux blonds aillent frôler son cou. Elle lui sourit doucement avant de s'excuser et d'enfoncer sa lame dans son ventre, beaucoup plus violemment que la fois précédente. Le Prince hurla. Aurore était secouée de pleurs. Et Ariel souriait.
    «TUE-MOI! TUE-MOI ET LAISSE YOAN VIVRE!
    -Yoan? Alors, Prince, tu as réellement un prénom?
    -Ariel...Ariel...Laisse-le! Je t'en supplie! LAISSE-LE!
    -Comme c'est touchant. Je te rappelle, ma chère, que tout ça, c'est ta faute.
    -Non...
    -Si. Tu as décidé du sort du Prince dès que tu l'as amené ici.
    -Au...aurore...
    -Chuut, Prince. Il ne faudrait pas trop t'épuiser. Mais tu sais, je n'avais jamais remarqué à quel point le rouge t'allait bien.
    -Je ferai tout ce que tu veux...tout...mais s'il-te-plait...laisse-nous vivre...
    -Tout le monde meurt, Aurore. La preuve...
    -NOOOOON!»
    Ariel s'était approchée du Prince, sa lame rougeoillante en main. Lorsqu'elle s'éloigna, une troisième marque brillait sur son torse, à l'endroit précis où devait se trouver son coeur. Coeur qui ne battait plus.
    «Alors, Aurore? Es-tu fière? Es-tu fière de ce que tu vois? Es-tu fière d'avoir mené le Prince à la mort? C'est ta faute, et tu le sais parfaitement... Tu n'avais qu'à répondre la bonne réponse. Au lieu de quoi tu as préféré te décharger de ta faute. Il est mort, maintenant. À cause de toi. À cause de toi.
    -Tue-moi.»
    Ariel sourit à pleine dents. Aurore, le visage baigné de larmes, l'implorait-elle réellement de mettre fin à ses jours? Ariel s'avança vers sa soeur, toujours aussi souriante.
    «Mais avec plaisir, Aurore.»

    «And now she's the queen, in her beautiful castle...»


    Les gens furent indignés. Apeurés. Traumatisés. Les meurtres sanglants et horribles des jeunes Aurore et Yoan firent la une des journaux pendant un long moment. Et les pauvres parents, déchirés, ne cessaient de pleurer le sort de leur adorable fille. On avait retrouvé les deux adolescents le lendemain. Macabre vision qu'était celle de ces deux amoureux, tous deux tués de plusieurs coups de couteaux. Et nulle trace d'Ariel.

    On songea d'abord qu'elle avait été enlevée, ce qui demeurait une théorie plausible. Puis, des mauvaises langues insinuèrent qu'elle était responsable de ce double-meurtre. La vérité? Personne ne la connut jamais. Aurore et Yoan l'avaient emportée dans leur tombe.

    Ariel erra pendant un an, se cachant, volant, manipulant pour arriver à ses fins. Il faut dire que tout le pouvoir qu'elle avait ressenti en tuant Aurore et le Prince l'avait profondément modifiée. Elle n'avait plus peur, désormais. Elle se sentait jolie, invulnérable, innatteignable. Personne ne pourrait plus lui faire de mal, plus jamais.

    C'est quelques mois plus tard, alors qu'elle avait seize ans, qu'elle rencontra Ticky. Ticky, qui semblait la comprendre, qui semblait ne pas avoir peur d'elle, qui avait même l'air de l'apprécier. Et aujourd'hui, dans le château, Ariel n'est plus cette fillette effrayée qu'elle a un jour été. Elle est cette jeune femme empoisonnée qui sourit, lorsque vous la priez de vous tuer.


Dernière édition par Ariel Whitescar le Lun 19 Oct - 8:07, édité 9 fois
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Ariel Whitescar

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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyMar 25 Aoû - 5:29

BEHIND THE COMPUTER ;

    AGE : 15 ans
    SEXE : Fille.
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Par un partenariat avec Wasted Hogwarts =)
    AVATAR DU PERSONNAGE : Jennifer Pugh. Promis, je ne change plus, maintenant *-*
    COMMENTAIRES, QUESTIONS OU SUGGESTIONS ? Magnifique forum, vraiment. J'avais d'abord opté pour le personnage de Zooey Deschanel, puis j'ai finalement choisi celui-ci.


Dernière édition par Ariel Whitescar le Lun 19 Oct - 8:13, édité 3 fois
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Kaemon Yamaguchi

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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyMar 25 Aoû - 12:43

Bienvenue sur le forum miss Content

Je ne sais pas si tu as vu, mais une autre personne s’est inscrite pour ce rôle. Cependant, elle n’a pas encore terminé sa fiche ce qui te laisse porte ouverte pour tenter ta chance ! Dans le cas où vous viendrez toutes deux à achever votre fiche de présentation, il nous faudra bien entendu vous départagez... Bonne chance !
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Catsoon L. Sawyer
    Force & Honneur !

Catsoon L. Sawyer


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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyMar 25 Aoû - 17:41

    Welcomeeuuh petite sirène Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar Icone_Deviantart___Chat_by_Senior_X

    Bon courage pour le reste de ta fiche ^^
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Ariel Whitescar

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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyMar 25 Aoû - 19:23

    Merci à vous deux =) Et non, je n'avais pas remarqué que quelqu'un avait commencé sa fiche pour ce prédéfini... Je vais essayer de finir ma fiche le plus vite possible pour ne pas la faire attendre trop longtemps.
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Frederic Abberline

Frederic Abberline


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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyMar 1 Sep - 16:50

Ah je vois que tu as changé de pv! Jennifer Pugh <3

Bonne chance !
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Ariel Whitescar

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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyLun 19 Oct - 8:09

    Mieux vaut tard que jamais, non? Bref, j'ai terminé, dix ans plus tard (a)
    J'espère que ça vous conviendra et que ma vision du personnage n'est pas trop à l'ouest.
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Ticky, The Clown
    Tu veux jouer avec moi ?

Ticky, The Clown


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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyVen 23 Oct - 14:53

    Désolé pour le retard.
    Rien à redire, fiche validée.

    Et la dangereuse Ariel s'impose au deuxième étage, impatiente de jouer avec ses nouvelles victimes.
    Have fun. clown
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Ariel Whitescar

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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar EmptyVen 23 Oct - 14:55

C'est bien moi que devrait être désolée pour le retard =) Merci!
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MessageSujet: Re: Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar   Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar Empty

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Ariel • un conte de fée aux allures de cauchemar
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