Clowns Are NOT Funny !
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 Poupée de porcelaine et brave chevalier; Frederic

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Ariel Whitescar

Ariel Whitescar


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MessageSujet: Poupée de porcelaine et brave chevalier; Frederic   Poupée de porcelaine et brave chevalier; Frederic EmptyMar 5 Jan - 22:25

Si le deuxième étage était un royaume, Ariel en serait la reine. Derrière ce masque de douce créature faible et apeurée se cachait une impitoyable chasseresse en quête de la proie idéale. Un sourire enjôleur, un regard enchanteur, et vous voilà pris au piège entre les griffes de son passe-temps favori: la manipulation. Entre mascarade et autres mensonges, la jolie petite au visage triste était en passe d'oublier qui elle était vraiment, si seulement elle avait un jour été réellement quelqu'un.

Seule au milieu de centaines de poupées qui semblaient la fixer de leurs yeux sans vie, Ariel souriait légèrement. Peut-être était-ce à cause de cette terreur qu'elle venait de faire à un pauvre jouet humain du premier étage... Malgré le plaisir qu'elle pouvait avoir au sein des innocents conquis par la peur qui habitaient l'étage du dessous, Ariel préférait - et de loin - cette terre de doute et de folie qu'était le second étage, là où elle vivait et s'amusait. La jeune femme aux airs plus qu'angéliques portait une mignonne robe blanche qui descendait jusqu'à ses genoux, tandis que ses longs cheveux blond doré lui tombaient en cascade sur les épaules. Une véritable princesse, tout droit sortie d'une oeuvre d'art du XVIème siècle. L'endroit était à peine éclairé, juste assez pour conférer aux trop nombreuses poupées un éclat morbide qui glaçait le sang. Mais Ariel n'avait pas peur de ces jolis petits jouets. Enfant, elle n'avait jamais pu posséder de si jolies poupées - même si grand nombre qui se trouvaient en ces lieux étaient d'une laideur époustouflante. C'est sûrement pour cette raison qu'elle aimait tant parcourir cette immense salle, gambader parmi les jouets aux allures d'humains, et au passage, massacrer celles qui ressemblaient trop à celles que possédaient autrefois sa défunte soeur, Aurore.

Ariel serra les dents, sentant la rage s'emparer de son être frêle. Aurore n'avait aucun droit d'occuper ses pensées. D'un vague mouvement de la tête, qui fit valser ses cheveux d'or, Ariel tenta en vain de chasser les démons qui l'attaquaient soudainement. Dès qu'Aurore faisait surface dans son esprit, la charmante petite Clown se sentait déraper, et sa colère était parfois telle qu'elle aurait pu commettre n'importe qu'elle atrocité. Désirant se défouler, se débarrasser de ce trop plein de tension, Ariel s'empara de la première poupée qu'elle aperçut, sortit de sa poche le petit poignard qu'elle trainait toujours sur elle et entreprit de couper soigneusement tous les cheveux rouges qui parsemaient la tête de sa malheureuse et innocente victime.

Ariel remit le couteau dans sa poche et replaça soigneusement la poupée là où elle se devait d'être. Posant son regard à ses pieds, le Clown au sourire retrouvé remarqua que de bien nombreux cheveux rouges parsemaient le sol. Elle se pencha gracieusement, les attrapa et les glissa dans la poche où se trouvait déjà son poignard. De ses mains pâles et glacées, elle lissa les plis de sa jolie robe blanche, puis remit ses cheveux bien en place, derrière ses épaules. Puis, aussi calmement qu'avant son éclat de fureur, Ariel reprit sa route, marchant doucement au milieu des jouets. Elle se plaisait à faire les pas les plus silencieux possible, chose qui pourrait lui servir si elle désirait un jour surprendre quelqu'un.

Lasse de marcher, Ariel s'arrêta et regarda autour d'elle. Personne en vue, apparemment. Avec un petit sourire, la jeune fille s'avança parmi les ces figurines qu'elle considérait un peu comme des trésors. Certaines étaient immenses, d'autres étaient complètement amputées. Ses préférées étaient les plus anciennes, celles qui étaient toutes fragiles, faites de porcelaine et vêtue de très jolis vêtements de velours et de dentelle. Tassant de ses mains et pieds agiles des dizaines de jouets, Ariel finit par trouver ce qu'elle cherchait. Emma, une magnifique poupée d'une trentaine de centimètres de haut, aux cheveux ondulés aussi noirs que la nuit et au sourire étrangement triste. Emma portait une robe blanche très semblable à celle d'Ariel. En fait, mis à part leurs cheveux diamétralement différents, Emma et Ariel étaient très semblables. Ariel s'installa par terre, les jambes repliées sur le côté, et passa ses doigts dans les cheveux soyeux de la fragile et légère fillette en porcelaine. De sa voix douce, elle se mit à fredonner une petite berceuse qu'elle avait un jour entendu dans un film. Berceuse qui la suivait depuis très longtemps, et qu'elle fredonnait à tous ceux à qui elle ne tarderait pas à donner la mort. Oh, elle n'avait aucune envie de décapiter Emma, au contraire. En fait, elle considérait cette chanson comme étant détendante. Un puissant calmant, et même pas besoin de prescription pour se le procurer.

Toujours assise au milieu des poupées, qui semblaient être les sujets d'une princesse adorée, Ariel redressa subitement la tête. Des bruits de pas se faisaient entendre. Cachée entre tous ces jouets, la jeune femme n'était sûrement pas visible - et de toute façon, on pourrait facilement la prendre pour une poupée parmi tant d'autres. Posant Emma là où elle l'avait trouvée, Ariel se redressa, lissa à nouveau sa robe et se composa son visage de victime apeurée. Les yeux ronds sous l'effet de l'anxiété feinte, Ariel se mordit la lèvre inférieure et s'avança vers l'allée dégagée à tâtons. Devant elle, à plusieurs pas de distance, une ombre s'approchait. La respiration d'Ariel augmenta et un frisson la parcourut. Ce n'est que lorsqu'elle put voir le visage de l'intrus qu'elle autorisa ses épaules à s'affaisser légèrement, signe évident de son soulagement.
«Frederic...»
Sa voix n'était qu'un murmure, comme si elle avait peur qu'une tierce personne les surprenne - un dangereux clown sadique et maniaque de torture psychologique, peut-être...Ah, mais non!, ce rôle était déjà pris. S'avançant vers le jeune homme en faisant de grands pas énergiques, Ariel sourit faiblement, même si ses yeux lui donnaient toujours une certaine expression de peur.
«Tu m'as fait une de ces peurs...Je t'ai pris pour l'un de ces horribles clowns!»
Ariel émit un petit rire anxieux, guettant la réaction de celui qu'elle arrivait presque à considérer comme un ami. Et c'est bien connu, nos meilleurs amis sont nos pires ennemis.
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Frederic Abberline

Frederic Abberline


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MessageSujet: Re: Poupée de porcelaine et brave chevalier; Frederic   Poupée de porcelaine et brave chevalier; Frederic EmptyDim 10 Jan - 20:26

Frédéric s’était figé, absorbé par le spectacle qui s’entendait devant lui. Il ne pouvait détourner son regard de la femme. Ou de ce qu’il en restait. Le visage de la victime était rongé par l’acide, défiguré, si bien que sa propre mère n’aurait pu reconnaître son enfant. Son corps nu était molesté de toute part, de nombreuses plaies crevaient sous la peau de la malheureuse, déversant une quantité considérable de sang. Mais, malgré tout l’acharnement dont on avait fait preuve, la victime respirait encore. Une faible respiration qui faisait vibrer son corps ensanglanté.
Frédéric s’agenouilla auprès d’elle, et porta ses mains sur ses plaies. Il fallait qu’il la sauve. Dans son esprit, l’anonyme sans visage avait désormais pris les traits de Charlotte. Et elle l’appelait, elle lui criait de l’aider, de ne pas l’abandonner, encore une fois.
« Ne me laisse pas mourir Fred… » suppliait elle. Alors Frédéric s’activait en vain, pansant maladroitement les plaies de ses mains sanguinolentes. Mais plus les secondes s’écoulaient, plus le sang se déversait, et plus la voix suppliante de celle qui agonisait devenait faible.
« Reste avec moi, ne me quitte pas » Répétait-il.
Le jeune homme avait jointe sa main ensanglantée à celle de Charlotte, et de grosses larmes roulaient maintenant sur ses joues. Elle n’avait pas entendu ses supplications et s’était éteinte dans un dernier soupir… Il n’avait pas réussi à la sauver, pour la seconde fois.

La morte ne disait plus rien. Longtemps Fred avait pleuré sur sa dépouille, il avait crié son nom pour qu’elle revienne, il avait pris sa tête entre ses mains en espérant l’entendre proférer une parole, mais rien. Frédéric demeurait seul au milieu de la pièce.

Puis, doucement, les traits de Charlotte s’était estompé et le visage défiguré d’une inconnue était apparu. Alors, Frédéric s’était relevé et de ses longs doigts ensanglantés avait inscrit le prénom de la défunte aimée sur le mur blanc de la pièce. Après quoi, dans un dernier regard vers la dépouille inerte, il quitta la pièce qu’il avait franchit quelques heures plutôt.

Hagard, Frédéric erra dans les couloirs sans destination précise. Cherchant partout et nul part à la fois une apparition de sa bien aimée, qui reviendrait vers lui. Mais nul apparition, nul manifestation de sa part lui parvinrent. Il s’était déjà écoulés plusieurs jours sans que la voix de Charlotte ne se manifeste, mais cette fois Fred avait le pressentiment qu’elle ne reviendrait plus jamais. Il se disait que le second décès qu’elle avait vécu à travers la mort de l’inconnue l’avait enlevé à lui à jamais. Cette fois-ci, elle était morte pour de bon, elle ne reviendrait plus. Plus jamais. On ne se joue pas de la mort indéfiniment.

Après avoir traîné sans succès dans les couloirs, Frédéric se résolut à rentrer dans une des innombrables pièces du grand manoir. Une vive appréhension le gagna lorsqu’il ouvrit la porte, crainte de tomber sur semblable scène. Mais rien de cela, la pièce dans laquelle il venait de pénétrer était remplie de poupées. Partout des poupées. Adossées contre les murs. Alignées sur des étagères. Des centaines, des milliers d’automates qui avaient toutes le visage de Charlotte. Charlotte, encore. Sa défunte compagne l’habitait, le hantait et maintenant qu’elle était peut-être partie à jamais il aurait dû s’en sentir soulagé au lieu de quoi il avait terriblement peur. Il ne voulait pas être seul. Il ne voulait pas qu’elle l’abandonne. Andréa l’avait déjà abandonné et il avait sa propre vie à présent, il ne voulait pas revivre ça. Il n’y a rien de pire que d’être seul.

Soudain, surgit au milieu des poupées une tête familière. Ariel. Il n’était peut-être pas si seul que ça tout compte fait. Frédéric aimait beaucoup Ariel et étrangement Charlotte l’appréciait assez également, elle qui d’ordinaire se montrait farouche lorsqu’il était question d’une autre femme. Une autre femme qu’elle.
En sortant de sa cachette, la pauvre Ariel roula de gros yeux, visiblement apeurée. Elle craignait dit-elle qu’il ne s’agisse d’un clown. Les clowns, ce sont eux qui mènent la danse en ces lieux, et c’est probablement à cause du mauvais traitement de l’un d’entre eux qu’est morte la femme inconnue. Belle Ariel, si innocente, elle méritait bien d’être protégée.
Soudain, Frédéric pris conscience de son état : ses mains et sa chemise était couverte de sang et ses yeux était au moins tout aussi rouge à force d’avoir tant regretté sa bien-aimée. Que dirait Ariel si elle apprenait qu’il avait laissé une femme mourir ? Et pire encore, comment réagirait-elle si elle apprenait qu’il était l’assassin sa compagne, quand bien même ce n’était qu’un accident ? Elle le fuirait probablement, et Frédéric ne voulait pas prendre le risque de la perdre… Il s’en voulait terriblement de lui mentir de la sorte, alors qu’elle même se montrait si honnête envers lui, mais il le fallait, pour le bien de leur amitié.
Quoi qu’il en soit, sur ce coup là il aurait du mal à cacher son état…

- Non, les clowns étaient pour moi…

Dit-il en tendant ses mains ensanglantées sous les yeux de la jeune femme. Il ne voulait pas l’apeuré, aussi sourit-il pour la rassurer.

- Mais je vais bien, ça va.

Odieux mensonge, il n’allait pas bien. Il suffisait de regarder ses yeux rougis pour s’en apercevoir…




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Ariel Whitescar

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MessageSujet: Re: Poupée de porcelaine et brave chevalier; Frederic   Poupée de porcelaine et brave chevalier; Frederic EmptyDim 17 Jan - 21:21

Une expression de terreur envahit le visage de cette douce poupée de porcelaine qu'était Ariel. Frederic était couvert de sang. Des clowns, dit-il. Pendant une fraction de seconde courut un air de indéfinissable, comme un mélange de fierté et de colère, sur les traits fins de la jeune femme. Air qui se mua rapidement en un mixte d'horreur et d'admiration. Ariel s'avança plus près du jeune homme et détailla tout ce rouge qui couvrait ses mains et sa chemise. La demoiselle avait toujours eu une certaine fascination pour le sang, liquide précieux qu'elle avait fait couler de nombreuses fois. Mais voir Frederic ainsi lui avait causé un certain choc, puisqu'elle avait d'abord pensé qu'il était blessé. Dans le monde d'Ariel, personne n'était réellement important, puisque tous n'étaient que pions sur son échiquier personnel. Malgré toute sa volonté de demeurer une jeune femme totalement indépendante des liens affectifs qui unissent les gens pour le meilleur comme pour le pire, elle était tombée dans un piège bien plus puissant que ceux qu'elle pouvait tisser pour ses victimes potentielles. Fred faisait naître en elle des sentiments tout à fait contradictoire. Elle hésitait entre l'apprécier ou le haïr, le détester pour cette façon qu'il avait d'être si sympathique à ses yeux. Car la jeune femme s'était fait une promesse: plus jamais elle ne se laisserait prendre à ce piège qu'est l'amitié, qui n'est qu'un ramassis de mensonge et de tromperie. Oh, certes, Ariel excellait en ce qui concernait la duperie, puisqu'elle adorait manipuler les autres et se faire passer pour ce qu'elle n'était pas. C'était seulement une sorte de vengeance, causée par une peur d'être rejetée à nouveau. Personne n'avait jamais aimé Ariel. Personne...sauf Frederic, lui semblait-il. Chose qui la rebutait tout en l'émerveillant. Et c'est pour cette unique raison que la peur s'était emparée d'elle lorsqu'elle avait cru que le jeune homme couvert de sang était blessé. La peur de le perdre était mêlée à la colère liée au fait qu'un autre clown qu'elle aurait pu le tuer. À n'importe quel moment, l'un de ses camarades sanguinaires pouvait surgir et décider de prendre Frederic en chasse. Si quelqu'un devait en finir avec lui, ce serait Ariel. Personne d'autre.

Lorsque Frederic lui assura qu'il allait bien, tout en esquissant un sourire, Ariel se renfrogna. Frederic la croyait-il assez dupe pour croire à un tel mensonge? Après tout, rien dans son apparence générale ne pouvait laisser croire qu'il allait réellement bien. Surtout ses yeux, si rouges qu'ils semblaient sur le point de verser des larmes de sang.
«À d'autres. Tu sais bien que je déteste quand on me ment...»
Ariel s'avança encore un peu, mais pas trop. Elle n'avait jamais aimé être trop près de ses interlocuteurs. Tout contact physique la rebutait au maximum, et elle n'avait jamais compris comment les autres humains faisaient pour passer leur temps à se toucher. Et à se sourire, aussi. Le sourire n'était pas une expression très naturelle, chez Ariel, si bien qu'elle devait faire un effort pour contracter les bons muscles de son visage lorsque sa mascarade le lui imposait. Malgré tout, à cet instant précis, Frederic eut droit à une légère grimace des plus naturelles. Il faut croire qu'il avait un réel pouvoir sur la personne d'Ariel, qui faisait en sa présence plusieurs choses qu'il lui aurait été impossible d'imaginer, en d'autres circonstances.
«Tu n'es pas blessé, j'espère?»
Question inutile mais spontanée. Si Fred avait été blessé, cela aurait sans doute transparut sur ses traits. Le regard de la jeune fille se fit quelque peu implorant, comme si elle voulait absolument une réponse positive. L'autre avait plutôt l'air triste, malgré son sourire qui se voulait sans doute rassurant. Ariel se surprit à penser que quiconque blessait celui qu'elle pouvait difficilement qualifier d'ami devrait avoir peur d'elle et de sa vengeance. Une idée exagérée qui s'effaça aussi vite qu'elle était apparue.

Ariel était un peu frustrée de ne pouvoir lui avouer ce qu'elle était réellement. Si elle le faisait, Frederic risquait de s'éloigner d'elle à tout jamais...Et alors, une seule solution s'imposerait à elle: le supprimer. Après l'avoir bien torturé psychologiquement parlant, sans doute. Quoi que... Ariel aurait-elle réellement la force de se débarrasser de lui? Après tout, les occasions pour le faire s'étaient bousculée. Comme à cet instant précis, où ils étaient seuls, au milieu d'une centaine de poupées qui les observaient de leurs yeux vitreux. Ariel n'osait s'avouer vaincue, mais son incapacité à tuer Frederic était une évidence tellement évidente qu'elle sauterait aux yeux de n'importe qui. Il existait bien une autre solution, moins radicale, et peut-être plus plaisante... Il existait une part de Fred qui n'était pas aussi pure et humaine qu'il le montrait, parfois. Et cette sorte de double personnalité correspondait à merveille à celle d'Ariel. Frederic était bien plus torturé qu'elle, et pouvait se montrer bien plus sombre, également. Le clown en était consciente, et savait qu'il ne lui suffirait que d'un petit effort pour pouvoir le faire basculer définitivement du côté des «méchants». Seulement, en aurait-elle la force, le courage? Mais surtout, en aurait-elle l'envie? L'idée d'avoir un compagnon de jeu aussi sadique et inhumain qu'elle était plus que plaisante. Mais l'envers de la médaille était bien plus pesant et impliquait la perte de cette personne aimable et vraie qu'était Frederic, l'unique personne à l'avoir considérée comme quelque chose d'un peu intéressant.
«Il faut être prudent, par ici. On ne sait jamais sur qui l'on peut tomber...»
Jamais. Et toi, pauvre Frederic, tu ne pouvais pas savoir dans quoi tu t'étais embarqué en choisissant de ne pas ignorer cette jeune femme perdue et masquée qu'était Ariel.




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