PANDORA _ rêve de fougères, de foudres et de guerres.

ARE YOU LUCKY ? : Des néons fluorescents et quelques dangereux serpents.

Spoiler:

c’est votre vie et
elle s’achève minute après minute.

Les battements de mon cœur martelaient mes pauvres tympans, un peu comme si un horrible mal de crâne commençait à montrer le bout de son nez. Un tic tac incessant, qui m’aurait presque donné envie d'hurler de rage, de briser tout ce qui se trouvait sous mes mains. Et j’avais beau fermé les paupières le plus fort que je le pouvais, le sommeil ne me gagnait plus du tout. C’est alors dans une passivité qui me caractérisait si bien, que j’avais finis par me redresser, en battant des cils, pour que mon regard bleu clair puisse s’habituer à l’obscurité de la pièce. Mes yeux semblaient sec, comme si j’avais pleurée des heures entières, et un profond malaise habitait mon âme, ou mon cœur… quelle différence. J’aurais examinée la pièce si mon regard ne s’était pas tourné vers ce petit cadran rouge qui laissait les chiffres défilés, lentement. « merde. » Je n’étais pas idiote, je compris très vite que ce n’était pas une horloge – ou alors, l’horloge avait un sérieux dysfonctionnement – mais une bombe. Je mettais approchée de cette chose, cette chose qui allait déterminée si j’allais vivre ou mourir. Mourir, c'était la liberté selon moi, alors cela m'importait peu. Je semblais fascinée par cette machine, sans même chercher une seule seconde à me sortir de ce pétrin, non, je restais là, à cinq centimètres du cadran, les mains posaient au sol, et je regardais, les chiffres qui défilaient, qui allait me faire exploser en mille morceaux, comme si je n’avais été qu’un vulgaire bout de viande.

FLASH-BACK.

Une belle journée d’été, la température n’était ni trop froide, ni trop chaude. Juste parfaite. Comme le ciel, et la forme des nuages. Une adorable enfant se trouvait allonger sur le sol, de longs cheveux noirs qui se trouvait mêlés avec l’étendu d’herbe. Elle admirait les nuages, avec un intérêt tout particulier. Bien que le soleil lui causé des douleurs aux yeux à cause de son bleu si clair, elle ne cillait pas, elle ne faisait qu’admirer. Sans un sourire sur son visage, pourtant, Dieu savait comment cette enfant respirait la joie. Une boule de poils lui sauta alors dessus, animal qu’elle repoussa d’un geste plutôt brutal, mais le chien revint à la charge, essayant de lui lécher le visage, ce qui obligea Pandora à se redresser, l’obligeant à arrêter son admiration du ciel, avec les sourcils froncés. « laisse-moi tranquille. » Mais le chien n’avait fait qu’aboyer après elle, il souhaitait jouer, ce qui attira finalement un fin sourire sur le visage aux taches de rousseurs, de la jeune américaine. Et c’était d’un pas décider qu’elle s’était rendue dans la cuisine, tout en sautillant, avec à ses côtés, le chiot, qui semblait tout aussi joyeux qu’elle.

Pandora était âgée de onze ans, et pourtant, elle était toujours d’une taille petite, tirant une chaise vers le comptoir de cuisine. La petite fille gagna alors la chaise, pour attraper un couteau bien affuté. Son regard se posa alors sur le petit chien qui se trouvait au pied de la chaise au bois sombre, son regard ne présageait rien de bon, son visage entier était empli de malices. Descendant de son piédestal, la jeune américaine avait attrapé le chiot d’un geste violent avant de s’accroupir au sol. « on va s’amuser Darcy. » le chien se roulait alors au sol, jusqu’au moment où Pandora planta le long couteau dans le ventre du chiot qui poussa un couinement à en faire pleurer tout les êtres humains les plus sensibles de ce monde. Mais elle avait continué son petit jeu, elle n’avait pas prêter attention à manifestation du chien, elle se fichait d’avoir du sang sur les mains, encore plus que son seul compagnon de jeu soit à présent mort, ouvert en deux, alors que la jeune enfant examinait l’animal comme si il avait été un projet de laboratoire d’un grand scientifique. Sa robe blanche était pleine de sang, le sol également, et sa couleur fascinait soudainement la jeune femme, ainsi que la texture du sang, ou plutôt la chaleur que le liquide dégageait.

Oh oui, elle aurait très bien pu continuer son petit jeu, si sa mère n’était pas entrée dans la cuisine, complètement choquée par le spectacle qui se passait sous ses yeux. Peut-être aurait-elle cru à un accident, ou alors, peut-être que Pandora était blessée. Mais non, on voyait parfaitement les intentions de la petite fille, ses mains qui se trouvaient dans le corps de son chien au pelage rouge, alors qu’auparavant, blanc. Sa mère était sans voix, choquée par la jouissance que semblait ressentir sa fille unique. « mets tes mains maman, c’est tout chaud. encore meilleur qu’un radiateur, ou des gants. » Elle avait prononcé ses quelques paroles avec le plus de simplicité qui semblait tellement bien lui convenir. Avec son regard innocent et chaste, et son sourire qui semblait promettre monts et merveilles. « qu’as-tu fais Pandora ? » La jeune enfant s’était relevée, essuyant ses mains sur sa robe comme si cela avait été une serviette, ou un vulgaire tablier de cuisine. « je voulais juste m’amuser, et te faire une belle écharpe, comme tu les aimes. » Mais sa mère l’avait attrapée par sa robe, en courant à grandes enjambés vers la salle de bain, avant que quiconque voit ce spectacle.

FIN DU FLASH-BACK.

Mon regard en amande était toujours fixé sur le cadran qui représentait vingt minutes et trente-deux secondes. J’aurais pu rester assise là, indéfiniment, attendant que cette saloperie me pète à la tête. Mais soudainement, une chose s’alluma non loin de moi, des vives couleurs qui auraient pu me donner mal au crâne si ma distance avec cela était trop proche. Seulement deux néons étaient postés au sol, et je ne cherchais ni à savoir pourquoi ils étaient là, et comment ils faisaient pour fonctionner soudainement. Une nouvelle technologie ? Mais ces deux néons fluorescents, bien qu’agresser pour mes tristes pupilles, avaient donné une certaine lumière à la pièce, qui semblait bien plus petite que je ne l’avais cru. Une sensation d’oppression commençait à faire pulser mon cœur, au point où ma respiration se trouvait à nouveau saccadée. Combien de temps allais-je devoir supporter ce sentiment d’angoisse, comme si la pièce se refermait peu à peu sur moi, un peu comme si j’avais bu l’une de ces potions à la Alice’s Adventures in Wonderland. J'avais rampé jusqu'aux néons, comme si ils allaient cachés quelque chose. Terrible erreur de ma part, car ma vision se brouilla soudainement, au point où je me sentis obligée de m'assoir correctement, pour retrouver ma clarté. Seulement, un corps froid passa le long de ma main, et lorsque je baissa le regard sur cette "chose" je ne poussa qu'un cri d'angoisse, attrapant les néons, comme pour me protéger, néons que je lâcha, à cause de la chaleur qu'ils dégagés. « des serpents. »

FLASH-BACK.

Une jeune femme de taille moyenne, vêtu simplement, de longs cheveux bruns qui tombaient en cascade sur ses épaules, regardait une affiche, avec un sourire malicieux. Ce sourire que bien des gens évitaient, ce sourire qui effrayait tant sa mère, qui était tombé dans une dépression sans lendemain. Pandora s’étonnait encore qu’elle ne se soit pas pendue. Très vite, la jeune femme de dix-huit ans fut rejointe par des personnes, des amis, semblerait-il, ou de simples moutons qui aimaient tant les sensations fortes, ou ce qu’ils laissaient croire. Leurs paroles avaient brisés les pensées de la jeune femme qui avait quitté l’affiche des yeux à leur arrivée. Elle souriait. Pas parce qu’elle était entourée de personnes qu’elle était censée aimée, mais elle souriait car elle allait pouvoir enfin s’amuser, faire quelque chose de sa vie. « pandy, arrête de sourire comme une débile. » Une voix féminine s’était fait entendre, ce qui causa un silence. La jeune femme tourna son regard bleu perçant vers la tête blonde qui lui avait adressé cette taquinerie. « et toi, arrêtes de faire semblant d’être intelligente, alors qu’on sait tous que t’es idiote. » Puis, elle lâcha un petit rire, pour montrer que ceci était une plaisanterie – ou pas – mais Pandora n’en avait pas finit.

« ça vous dirait de vous amuser un peu ? » Son sourire malicieux ne la quittait plus à présent, et cela causa l’agitation de ses amis, comme si elle allait leur manger les tripes. « à quoi tu penses ? » Elle n’ouvrit pas la bouche, mais d’un signe de tête, elle désigna l’affiche qui se trouvait également de l’autre côté de la rue. « le vieux manoir ? » D’apparence, Pandora ne semblait rien ressentir, mais à l’intérieur, elle sautillait. Cette idée avait été la meilleure depuis longtemps, de quoi permettre à son esprit, de faire ce que bon lui semble. « aurais-tu peur ? » Avait-elle alors dit au seul garçon. Ce n’était qu’une provocation, en faisant cela, elle espérait qu’il marcherait dans la combine, histoire d’entrainer les autres. « pas du tout. » Ils avaient finit par s’inscrire, sauf que le jour même, Pandora se retrouva seule. Mais elle s’en fichait. Elle avait la sensation étrange d’un nouveau monde s’ouvrait à elle.

FIN DU FLASH-BACK.

« DES SALOPERIES DE SERPENTS. » Ma voix avait claqué dans cet air sec et sûrement peu respirable. Des serpents. Je haïssais cela. Et l’angoisse montait peu à peu, le cadran affichait neuf minutes, la seule chose qui me réconfortait, était de savoir que ces choses allaient périr en même temps que moi. A présent, je ne savais pas si c’était la peur, ou la colère qui prenait peu à peu le dessus. À l’aide d’un néon, j’avais examinée les murs, le plafond, du centre de la pièce, pour chercher une possible issue. Ma mort n’était pas pour ce moment, je le savais. Dans un geste de colère, j’avais lancée le néon à travers la pièce, néon qui vint se briser contre le mur comme si il n’avait été rien du tout, comme si ma colère décuplait ma force, comme si je devenais… Hulk. Avec les muscles en moins, et le corps vert en moins également. Ma poitrine se soulevait peu à peu, attrapant le second néon que je serais de toutes mes formes, malgré la sensation de brulure qui commençait à attaquer ma paume. Mes nerfs finissaient par lâcher, au moment où je me rendis compte le nombre de serpents, dont certains me regardaient d’une façon peu agréable. « putain, c’est quoi votre délire. FAITES-MOI SORTIR MERDE ! » Mais rien n’y faisait, non rien. Un serpent se fit soudainement menaçant, se dressant peu à peu, et sans même qu’il est eu le temps d’attaquer, je lui avais adressée un coup de néon, comme si il n’avait été qu’une balle de baseball. J’étais perdue, en pleine rage, le rouge au visage, les larmes sur les joues. Oh, pas des larmes de triste ou de peur, mais bien d’énervement. Le néon en verre se fit plus violent sur les nombreux corps des serpents, des frappes violentes, sèches, et calculées. Je savais que j’allais mourir, et je voulais juste ressentir le plaisir de leurs arrachés la vie avant qu’on ne me prenne la mienne.

« CREVER. CREVER. SALOPERIE. » Je continue à frapper, jusqu’au moment où le néon se brisa, et que les corps des serpents se retrouvèrent sans vie. Me laissant tomber au sol, passant les mains dans mes cheveux, j’avais alors poussée un cri de fureur, pendant que la bombe affichait 40 secondes. Adieu triste monde. Ouvrant pourtant doucement mes paupières, face au mur, mon regard fut attirer par de la lumière au pied du mur. Dégageant les corps des serpents avec un bout cassé de verre, ma main avait touché l'ouverture. Comme si soudainement, je reprenais vie, comme si j’avais trouvé la solution pour m’en tirer. Le mur semblait mou, comme si il venait d’être fixé, comme si il avait été fabriqué en pâte à modeler, ou en cire chauffé. Enfonçant mes mains un peu plus fort, je réussis à défaire ce mur de pâte, je savais que je n’aurais plus le temps, j’étais trop lente, dut aux tremblements de mes mains, et à ma vision brouillée. 8 secondes. « dépêche toi Pandora. » Dans un geste d’ultime rage, je réussis à arracher une grosse partie du mur, jusqu’à pouvoir m’y glisser en partie. Je déposais alors un dernier regard sur la bombe qui s’était figée à une seconde. Un bruit comme les espèces de serpentins dans lesquels les enfants soufflent pour les anniversaires sortie de nul part, comme si cela avait été le meilleur jour de ma vie. Cela m’attirait un rire, oui. Moi qui avait passé mes nerfs, insulter le bon dieu, je rigolais. Je rigolais de ma propre bêtise.

iyah Jum
Bon courage pour ta fiche. Un pv avec Taylor ne pouvait qu'être un bon choix (;
J'ai grand hâte de voir ce que tu nous réserves, et encore bien davantage qu'on se retrouve par écrit è.é

Lust B. Bremen a écrit:

Oh, quel parfait choix de PV.
De quoi explorer la seconde intrigue plus en profondeur.

Vraiment hâte de voir ce que tu vas en faire, de ce personnage en pleine décadence.
Et puis, j'adore le lien que tu partages avec Lust. =)

Bienvenue, et bonne chance pour ta fiche.

J'ai adoré ce personnage, un rien peut la rendre dangereuse et violente. J'aime ça.

J'ai d'ailleurs changée le modèle de fiche, trouvant que la situation avec la bombe pourrait faire ressortir les démons de Pandora, elle se sentirait oppressée, et donc, elle serait prête à tout.
J'aime beaucoup ce lien également.

Merci beaucoup.

jum ▬ Ma jumelle.
Depuis le temps que je voulais jouer une Taylor en plus, puis le personnage est fascinant.
Oh oui, un rp, ça fait tellement longtemps qu'on a plus rp ensemble.

frederic ▬ Merci beaucoup.

yukii ▬ ce personnage semble avoir du succès en tout cas. merci.

bon, voilà, ma fiche est terminée. je préviens tout de suite, le caractère n'est que peu présent dans l'histoire, parce que je souhaitais garder cela pour le rp, trouvant que c'était d'autant plus exploitable, vu sa décadence. je me suis ciblée avant la mort du clown, d'où le fait que Pandora ne sois pas aussi sombre que je l'avais pensée. j'ai préférée la faire contradictoire, et lunatique, pour mieux introduire son changement. voilà.