Clowns Are NOT Funny !
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 Promenons-nous dans les bois.

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Ticky, The Clown
    Tu veux jouer avec moi ?

Ticky, The Clown


Tickyness : 635


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MessageSujet: Promenons-nous dans les bois.   Promenons-nous dans les bois. EmptyMar 24 Mar - 21:56

Promenons-nous dans les bois. 470931chaperon_rouge

♫ Promenous-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était, il nous mangerait. Mais comme il n'y est pas, il nous mangera pas. ♫

Le loup, peut-être pas, mais la petite fille habillée d'un rouge aussi vif que les tâches de sang qui colorent sa faux tranchante, ça reste à prouver. C'est qu'elle inspire pas vraiment confiance avec son rire inquiétant et sa démarche si étrange. Manifestement, elle a une furieuse envie de jouer. Un cache-cache dans la forêt, ça vous tente ? Si vous aussi vous avez de grandes oreilles et de grandes dents, il est temps de les mettre en avant. Parce que le méchant chaperon rouge ne sera pas votre seul ennemi. La grand-mère malade, vous l'avez oublié peut-être ? Elle a depuis bien longtemps quitté son lit pour être de la partie. Et c'est qu'elle est flippante aussi, la vieille. Equipée d'un fusil dernier cri, elle a la gâchette particulièrement sensible. Un duo de choc qui ne s'arrêtera pas avant d'avoir abbatue leurs victimes. Et leurs victimes, c'est vous. Mais peut-être devrais-vous davantage vous inquiéter de tout ces arbres qui semblent vous murmurer quelques mots à l'oreille. Et toutes ces choses qui vous entourent, tout cette nature environnante, pourquoi paraît-elle si agitée ? Ce n'est pas le vent, ni votre imagination qui vous jouent des tours. Tout ces êtres sont bels et bien vivants, et manque de chance, ils sont du côté des méchants. Un environnement hostile, un duo assoiffé de sang, et des proies barbotant dans l'incompréhension la plus totale. La promenade est terminée, le cache-cache peut commencer.

Georgie Cartwright, Citlãlin C. Madero & Naïs D. Fearn


Dernière édition par Ticky, The Clown le Dim 19 Avr - 21:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois.   Promenons-nous dans les bois. EmptyLun 6 Avr - 19:39

The true story of Red Riding Hood
ou Georgie est dans le pétrin grave.



    La petite brune frotta ses yeux, encore toute ensommeillée. Elle avait froid : qui était le clown qui avait osé lui subtiliser sa couverture pendant la nuit ? Si elle le retrouvait, pour sûr, le malheureux allait passer un sale quart d'heure. Sauf si bien sûr il avait une de ces fleurs en plastiques qui aspergent les gens pas drôles à lui offrir en contrepartie. Elle s'étira longuement et laissa retomber lourdement ses bras autour de sa tête, ce qui lui arracha un vif cri de surprise. Ses jolies petites mains ne retombèrent pas mollement sur le matelas mais elle heurta ce qui lui sembla être des cailloux. Elle-même avait un sens de l'humour très développé, mais ça, c'était vraiment pas amusant. Elle finit par ouvrir les yeux et quand sa vision fut à peu près nette, elle se redressa puis resta immobile pendant deux bonnes minutes. Elle avait vu un tas de choses dingues dans sa vie, mais là ça frisait le ridicule tellement sa situation était improbable. Elle s'était endormie la veille dans son lit et se réveillait maintenant sur un sol inconfortable, au beau milieu d'une forêt lugubre qui aurait fait frissonner n'importe quel individu normalement constitué. Évidemment, elle était vêtue on ne peut plus légèrement et il faisait un froid glacial au dehors.

    - Zadig, c'est pas marrant ! tenta t-elle.

    Pas de réponse bien évidemment. Et puis son cousin ne serait jamais allé aussi loin. Quoi que ... que n'aurait-il pas fait pour la voir trainer en petite tenue dans les bois ? Si c'était le cas, elle avait de véritables soucis à se faire quant à sa santé mentale. Elle se releva péniblement et frictionna ses bras déjà gelés. Son instinct lui disait qu'il ne fallait pas qu'elle reste dans cette clairière, à découvert. Avec un peu de chance, elle trouverait une cabane dans le coin, elle s'allumerait un feu et pourrait se mater un vieux Alerte à Malibu sur un poste de télévision de fortune. Ouais, elle y croyait qu'à moitié. Un épais brouillard recouvrait le sol et la pauvre Georgie ne voyait rien à plus de deux mètres à la ronde. Elle fit quelques pas mal assurés, grimaçant à chaque contact de ses pieds nus avec le sol. Décidément, le petit rigolo doublé d'un pervers qui lui avait fait cette farce de mauvais gout ne s'en tirerait pas comme ça. Elle hésitait encore : le pendre à un de ces arbres étranges ou l'étouffer avec la bretelle de son soutien-gorge ? Cruel dilemme. Comme d'habitude, Georgie se retrouvait dans une situation critique et son esprit vagabondait ailleurs, loin des règles de prudence, de la panique et de l'inquiétude. Un léger craquement à sa gauche retint néanmoins son attention. Puisqu'elle n'avait qu'en tête le visage malsain d'un type satisfait de sa mauvaise blague, elle s'engagea directement dans cette direction, les poings serrés. La petit imprudente avança à taton, les bras tendus devant elle. Soudain, une légère silhouette se dessina. Elle s'apprêta à bondir.

    - Nan pas toi ! se mit-elle à crier alors que la silhouette venait de faire un bon. Putain Sixtine, je sais que je t'avais parlé de mon projet de constituer un herbier mais j'voyais pas les choses comme ça. T'étais obligée de me désaper ? Et puis ...

    Elle se tut quand l'individu présent fit son apparition. Ce n'était pas Sixtine, son amie qu'elle avait crue reconnaitre à ses cheveux rouges vifs. C'était juste le t-shirt d'une jeune homme qu'elle ne connaissait pas encore. Si c'était lui le pervers, il allait expérimenter la violence Georgienne.

    - Ecoute, qui que tu te sois, sache que tu ne m'amuses pas, mais alors pas du tout. D'habitude ça me fait marrer ce genre de trucs mais là, j'sais pas pourquoi ... pas vraiment. Alors sois tu me rends mes fringues soit on se bat ! dit-elle sur un ton de défi.

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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois.   Promenons-nous dans les bois. EmptyDim 19 Avr - 23:19

Citlãlin s’était endormi avec un horrible mal de ventre. Cela lui arrivait parfois, il ne savait pas pourquoi. Souvent, cela présageait une mauvaise nuit. Déjà qu’il avait eu du mal à s’endormir. Des hallucinations auditives s’étaient mises à le harceler, et de multiples voix bourdonnaient dans ses tympans sans que ses mains sur ses oreilles puissent les faire taire. Mais la fatigue les avait vaincu, ces voix de fourmis, et le jeune homme s’était endormi, exténué. Mais le bruit persistait, tout petit dans un coin de sa tête, et devint tellement dérangeant que de nouveau le camé se réveilla, à bout de force. Il disait qu’il voulait dormir, geignait, priait ses voix, ses hallucinations de le laisser tranquille, leur promettant des bonbons si elles se taisaient. Puis quelque chose le chatouilla sur son bras. L’homme ouvrit donc ses yeux bouffis de sommeil, et contempla sur son bras une colonie de fourmis… bleues. Il y avait quelque chose de pas net, là. Les fourmis, c’est pas bleu… c’est violet normalement ! Dans la tête de Citlãlin, tout du moins. Confus, l’homme se leva et regarda autour de lui. Des arbres, des arbres et encore des arbres. Une forêt ? Comment était-il arrivé là ? Si on l’avait déplacé, il l’aurait senti, non ? L’avait-on drogué, ou son sommeil était-il digne de celui d’un mort ? Citlãlin en doutait, le moindre bruit avait tendance à le réveiller. Ses pieds nus dans la terre froide mêlée de cailloux ne le rassuraient pas et la cime des arbres sanglotante non plus. La même voix qui l’avait harcelée tout le long de son sommeil. Les voix dans ses oreilles… C’était donc les arbres ? Comment avait-il pu els entendre de si loin ? Citlãlin ne savait plus trop quoi penser et comment organiser ses pensées. Dans quel ordre avaient eu lieu les événements ? Etait-il véritablement réveillé, tout du moins ? Certainement, tout semblait si tangible autour de lui. Mais qui donc pouvait monter un plan si machiavélique ? Ah ! Evidemment ! BABAR ! C’était lui qui l’avait fourré ici ! Il avait vu qu’il tentait de s’en sortir pour ses gosses et l’avait rapté, l’avait emmené dans la forêt, loin de tout ! Abandonné ! Pour pouvoir ainsi traumatiser ses descendants, leur laver leur cerveau avec ses vidéos à la noix pleines de démons ! Que ce soit Ticky le clown sadique qui l’avait emmené ici ne lui effleura pas même l’esprit. L’homme était bien trop obnubilé par Babar pour penser à quoi que ce soit d’autre. Citlãlin se saisit d’une branche morte tombée d’un arbre, et la tenant fermement, se mit à avancer au travers des bois. Les étoiles tout là haut éclairaient à peine le sol et les arbres libidineux caressaient son corps chaud de leurs branches glacées. Le texan semblait véritablement en colère, et l’était. Où se cachait-il donc, ce démon en costar vert ? Puis il sembla que quelque chose vint vers lui. Se tenant prêt à frapper où à partir en hurlant, il attendit, tapi dans l’ombre des arbres. Une voix s’éleva, faisant sursauter Citlalin. Une voix féminine qui parlait à une… Sixtine. Citlãlin regarda autour de lui, mais n’aperçut personne d’autre que lui. Curieux, le damoiseau s’approcha d’un pas mal assuré, sa branche toujours dans une main. Son t-shirt rouge –son préféré, qui le protège pendant son sommeil des nains mutants, car il est magique !- ne servait pas à grand-chose contre le vent froid qui l’assaillait alors que son pantalon noir l’empêchait de se déplacer avec aisance, s’accrochant aux brindilles et branches par terre. Mais certainement que la demoiselle qui se tenait face à lui devait avoir plus froid que lui vu sa tenue plus que légère ! Cela fit sourire Citlãlin, dont l’instinct de séduction revint au galop, malgré les paroles dures de la demoiselle, qui lui passèrent carrément au-dessus de la tête.

« Wahou, en voilà un joli brin de midinette ! »

Voilà Tikaani oubliant sa mission commando qu’il avait commandé à lui-même, soit celle de retrouver Babar et l’écorcher vite, trop occuper à savourer le spectacle qui s’offrait à ses yeux gourmands. C’est pas tous les jours que l’on croise une jeune femme de toute beauté en petite tenue dans les bois… Mais à peine eut-il pensé que cela était peut-être un peu trop bizarre que Citlãlin élabora alors encore une étrange histoire, mêlant Babar, fille révoltées et insoumises punies et envoyées dans la forêt pour y mourir. Oh la pauvre, c’était si triste ! Son visage sembla devenir plus tendre, quittant son air avili qu’il avait tout le temps.

« Babar t’en veux, à toi aussi ? »

Et il resta planté là, candide et idiot. Il baissa ses bras qui brandissaient toujours sa lourde branche, attendant une quelconque réponse. Non, pas n’importe laquelle. Qu’elle se jette dans ses bras en pleurant et le prenne pour son prince charmant et tout cela finirait… merveilleusement bien. Le sourire de Citlãlin s’agrandit à ces pensées.
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois.   Promenons-nous dans les bois. EmptyLun 20 Avr - 0:39

Dissimulée au faîte d'un arbre, ses pieds nus bien crispés sur la branche essayant en vain de se protéger du froid, Naïs observe ses proies. Première fois qu'elle est envoyée ici. Le Patron lui a bien expliqué : elle doit veiller à ce que tout se déroule comme prévu, et donner un coup de pouce au besoin. Au final, faire ce qu'elle fait le mieux : une tuerie suivant les règles de l'esthétique. Mouais. Plus facile à dire qu'à faire, au vu de ses deux proies. Elle ne les voit pas, de là, mais rien qu'à les entendre elle sent venir la partie des plus sinueuses. Et elle ne les a même pas approchés, encore... Voilà qui promet.
L'homme, en particulier, lui semble intéressant. Babar a t'il dit. Cela lui évoque quelque chose. Elle se rapproche du sol et se penche vers l'avant pour voir les deux joueurs. Elle ne les connaît pas. Exceptionellement, elle se fera passer pour une participante. C'est encore le meilleur moyen de les surveiller. Elle se recule et revient au sol, cachée derrière le tronc. Mine de rien, il est difficile de se donner l'air effrayé. Bien plus que de se faire passer pour démunie. Son lit bien moelleux et chaud lui manque. Son souffle s'accélère et ses pupilles se dilatent. Elle a hâte de tuer, de voir la crainte dans leurs yeux. Leur sang coulera, leurs cris briseront la mélodie de la fûtaie. Leurs souffles s'anéantiront. Et elle restera là, leur fluide vital sur les mains, un sourire extatique aux lèvres et le coeur un peu plus brisé. S'enfonçant davantage dans ses ténèbres si rassurantes. La douleur, elle, ne manque jamais d'intervenir.
Délicatement, elle lisse sa courte robe acier. Avantage d'être un clown, elle risque normalement moins que les joueurs. Désavantage de ce monde, ce n'est qu'une théorie. Si un des chasseurs la confond avec une proie, elle risque aussi qu'eux. Pourvu qu'ils ne se trompent pas...

_ C'est quoi cet endroit ? Et comment on a atterri là ? Vous avez à voir avec tout ça ? C'est un plan de ce fou ? On va tous... mourir ?

Parfait. Elle a même réussi à briser sa voix sur les derniers mots. Pour une fois que son apparence va vraiment la servir... Qui la soupçonnerait d'être leur mort, alors qu'elle se dresse devant eux, tremblante de froid dans son léger vêtement, une main accrochée dans ses boucles rousses ? Ses yeux sont trop apeurés pour qu'elle soit une menace, voyons... Et puis, regardez comme elle se mord les lèvres, pauvre enfant... on la croirait au bord des larmes. Au bord du rire serait plus juste, mais ils ne sont pas sensés le savoir. Une branche d'arbre qui craque et elle bondit en avant, se réfugiant contre la jeune femme. Elle est plus prés. Et puis, comme cela, elle se trouve dans le champ de vision de l'homme. Il vaut mieux commencer par lui. il semble déconnecté, et il sera plus aisé à abuser. Les hommes pensent avec leurs hormones, tous. Un brin de conscience lui souffle que ce n'est pas le cas d'un certain jponais, dont elle repousse l'image. Là n'est pas pla question. Et puis, qu'il crève ce type, d'ailleurs ! Toujours à la mener là où il veut ! Même si ce n'est pas elle qui se chargera de mettre fin à ses jours. Elle a quand même admis être tout simplement incapable d'envisager le tuer.
Une raison de plus pour profiter du jeu. Elle va pouvoir se défouler. Naïs sourit intérieurement avant d lever de grands yeux débordants d'innocence et d'espoir sur l'homme aux yeux clairs.

_ Tu vas nous protéger ?

Toujours flatter quelqu'un que l'on compte abuser. Et faire fonctionner au maximum la fibre "preux chevalier en mal de damoiselle à sauver", au passage. Bah, tant qu'il ne trouve pas la seringue cachée parmi les multiples jupons qui gonflent le bas de sa robe et la font monter presque à mi-cuisses... elle supporterait presque un baisemain appuyé, tant la conviction que c'est elle qui mène la partie est forte. Soudain, elle pousse un hurlement des plus convaincants. Faut dire, se faire caresser la cheville par une racine, c'est perturbant...


Dernière édition par Naïs D. Fearn le Mar 19 Mai - 18:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois.   Promenons-nous dans les bois. EmptyMar 21 Avr - 20:22

    Georgie restait sur ses gardes. Après tout il la regardait maintenant avec un intérêt peu innocent compte tenu de sa tenue quelque peu légère et il brandissait toujours cet énorme bout de bois. Il n'avait pas l'air menaçant mais la jeune femme avait apprit à se méfier des maniaques ... aussi attrayant physiquement parlant qu'ils soient. D'ailleurs, celui-ci se mit à flirter ouvertement, comme si la situation en elle-même n'était pas déjà assez préoccupante. Cependant la petite brune eut soudain l'intime conviction qu'il n'avait rien à voir dans ce plan foireux, du moins il n'en était pas l'instigateur. Elle baissa un peu sa garde et serra ses bras autour de sa poitrine. Ce n'était pas de la pudeur, à vrai dire, Georgie se fichait totalement que ce type reluque sa jolie petite nuisette et ce qu'elle contenait, elle commençait juste à avoir un peu froid.

    - Ecoute casanova, je ne sais pas dans quel délire tu es mais est-ce que tu aurais une idée de l'endroit où nous sommes ? Et pourquoi pas ... de comment on pourrait sortir de ce trou ?

    Au sourire toujours appuyé du jeune homme, Georgie comprit qu'elle ne pourrait rien en tirer. Dans d'autre circonstances, elle n'aurait pas détesté la rencontre mais là, c'était un peu trop bizarre pour qu'elle ne se sente pas un minimum préoccupée. Soudain, comme s'il manquait encore un peu d'action, un autre convive les rejoignit, en la personne d'une petite rousse a l'air totalement effrayé. D'ailleurs elle les assommait déjà avec ses questions et Georgie leva les yeux au ciel. Comme s'ils avaient besoin d'une hystérique ! Ils étaient combien comme ça ? C'était une sorte de chasse au trésor ou un énorme cache-cache ? Pour sa part, la petite insouciante n'avait pas peur. Non, tout ce qu'elle désirait c'était quelques vêtements et mettre une raclée au petit plaisantin. Un léger craquement se fit entendre et la nouvelle arrivante bondit littéralement derrière elle. Elle tremblait des pieds à la tête, Georgie pouvait presque sentir sa terreur dans son dos. La jolie rousse s'adressa à celui qu'elle semblait déjà considérer comme leur sauveur.

    - Et ben ce sera sans moi. Je suis tout à fait capable de me débrouiller toute seule ! Sans vouloir te vexer hein, Roméo, ajouta t-elle à l'intention du jeune homme, esquissant enfin une ébauche de sourire.

    Devaient-ils rester sur place et attendre qu'on vienne les chercher ? Ouais bien sûr, cet endroit était aussi fréquenté qu'une autoroute ! Non, ils n'avaient pas le choix, il leur faudrait prendre un chemin, n'importe lequel et s'y tenir dans l'espoir qu'il les mènent quelque part. Elle aurait bien suggéré à ses comparses de se séparer, mais c'était toujours l'erreur à ne pas commettre dans les films d'horreur et honnêtement, la situation présente n'avait pas l'air plus engageante. Sérieux, est-ce que les arbres bougeaient vraiment tout seul ? La petite brune ne pu s'empêcher de trouver cela fascinant et elle les abandonna un moment pour se diriger vers le tronc le plus proche et y coller son oreille.

    - C'est qu'il respire ce con, dit-elle, les yeux écarquillés avant de se retourner face à eux. Bon, l'un de vous a un plan ? ajouta t-elle nonchalamment.
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois.   Promenons-nous dans les bois. EmptyMar 19 Mai - 19:18

[ Warning ! Ceci est un pur post de déblocage ! merci de pas reproduire en situation de rp normal ]

Alors que le garçon manque sérieusement de réaction, la fille semble presqu'indifférente à leur situation, ne se souciant que de savoir si les arbres respirent. C'en est affligeant. Lorsqu'elle demande si ils ont un plan, Naïs ne peut que dénier de la tête, réprimant son sourire intérieur. Bien sûr qu'elle a un plan. Tuer le garçon, la fille, et retourner dans le monde réel pour achever sa nuit dans sa balancelle, bien au frais. Pour se réveiller le lendemain avec la sensation que ce n'était qu'un rêve, mais si elle sait pertinemment que c'est la sensation d'avoir fait un rêve qui n'est qu'un rêve. Patiemment, elle attend que la fille lui tourne le dos et fait mine de replacer ses jupons pour se saisir de la seringue et la remplir d'air. Une bulle d'air dans le sang, et son compte est réglé, elle le sait. Mais l'idée n'est pas enthousiasmante. C'est trop facile, le tuer pour lui permettre de fuir ! Mais elle n'a pas le choix.
D'un seul élan, elle se jette sur lui, enfonçant la seringue dans la carotide et injectant l'air. Le corps tombe à terre. Il fait un bruit mat, qui se dissipe rapidement dans les airs avant de s'effacer. C'est une vision perturbante. On pourrait presque croire qu'il s'est enfoncé dans le sol. Mais non, il a juste disparu. C'est ainsi que fonctionne la mort, aprés tout. Une vulgaire disparition. Et demain matin, il se réveilera en ayant le vague souvenir d'une fille rousse en train de lui planter une seringue dans le cou. Nul doute que s'ils se croisent dans le Manoir, chose qui ne manquera pas de se produire, il sera perturbé.

Tranquillement, elle replace la seringue au milieu des épaisseurs de tulle et s'assure qu'elle ne bouge pas avant de se diriger vers un arbre et de monter souplement sur une épaisse branche, s'y installant. Elle s'y sent aussi à l'aise que le chat de Cheshire, et ne peut retenir un grand sourire qui révèle ses dents. "Grin like a Cheshire Cat". Elle ne s'y est pas essayée souvent. Peut-être qu'elle devrait. Peut-être pas. Ce n'est pas comme si ça avait beaucoup d'importance, de toutes manières. On ne demande pas à un clown triste de sourire. On lui demande de tuer.

_ A ta place, je ne resterais pas dans le coin. Il paraît que les loups aiment manger les petites filles. Dans les deux sens du terme.
Ce serait si drôle, qu'elle prenne la fuite. Cela lui fournirait une occasion de courir, d'oublier tout alors que ses pieds frapperaient le matelas d'humus et de feuilles en rythme. Courir. Une impulsion, un temps de suspension, une retombée. Un cycle éternel, ô combien agréable. C'est pour ça qu'elle court peu. A chaque fois, elle en ressort malade. Elle n'est pas habituée à se sentir légère.
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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois.   Promenons-nous dans les bois. EmptyMer 3 Juin - 14:10

Ils étaient venus à trois. Et déjà, ils n’étaient plus que deux. La mort aime se montrer lente, mais peut être si rapide parfois... Observer cet être disparaître, entendre son souffle diminuer lentement et sentir son cœur s’arrêter de battre. Autant d’agréables sentiments qui n’avait pas manqué de la faire frissoner. Elle qui avait depuis bien longtemps perdu son artifielle innoncence, et que sa fausse naïveté avait conduit à se faire avaler. Réputée pour être serviable et gentille, on se trompe lamentablement à son sujet. Le petit chaperon rouge est encore vivant, et il est loin d’être celui que vous croyez.

Frissonant de bonheur en ressentant la mort qui venait de s’abbatre sur ce pauvre innocent, son sourire s’élargit lentement, jusqu’à dévoiler ses jolies dents d’enfant. Le petit chaperon rouge, un surnom plein d’innocence qui remplissait à merveille son unique fonction : dissimuler son effroyable côté sombre. Un côté qui pouvait pourtant se vanter de dominer, tant il écrasait avec une déconcertante facilité son ennemi juré. Le petit chaperon rouge n’avait rien d’un charmant enfant, et ses mains étaient depuis longtemps tachées de sang. Balançant gaiement ses pieds dans le vide, assis sur une branche excessivement épaisse d’un arbre qui ne cessait de ronfler, l’enfant se délecter de la scène. De l’insouciance mêlée à une certaine incompréhension se ressentait dans les yeux de la première victime. Le genre de victime qui manquait cruellement de saveur. La peur ne faisait manifestement pas parti de sa palette d’émotion, et le plaisir de la tuer s’en trouvait sensiblement diminuer. La deuxième cible quant à elle, n’en était malheureusement pas une. Preuve étant qu’elle venait d’achever un allié, et qu’elle attendait patiemment l’occasion de détruire le second. A ce rythme, le spectacle risquait d’être d’un ennuie profond. Epineux problème qu’elle se devait de résoudre. Ticky la regardait, et elle se devait de l’amuser. Et puis, son propre plaisir en dépendait.

D’un geste, elle bondit de sa branche et retomba avec agilité sur le sol. Elle releva lentement la tête, dissimulé dans l’ombre de sa capuche tâchée de sang, avant d’élargir encore un peu plus son inquiétant sourire. L’insouciance lui donnait des ailes qu’elle n’échangeraient pour rien au monde. Pas même une foule d’innocents appeurés prêts à être avaler. Dans son éternelle lenteur, elle ferma ses yeux, le temps d’arborait une toute nouvelle expression. Plus une trace de sadisme ne pouvait se lire dans ses yeux, plus la moindre envie de sang. Le petit chaperon rouge, le vrai, semblait s’être échappé du ventre du vilain méchant loup pour se baladait une nouvelle fois dans cette si jolie forêt. D’un geste vif, elle se redressa, et se mit à sautillait gaiement vers les deux victimes qui allaient bientôt devenir d’artificiels alliés. Machinalement, elle chantonna la fameuse mélodie qui avait fait son succés, et n’arrêta sa course que lorsqu’elle arriva jusqu’à ses deux nouveaux amis, un sourire collé au visage.

- Quel joie de trouver un peu de compagnie dans cette si effrayante forêt ! Je dois apporter cette galette et ce pot de beurre jusqu’à la maison de mère-grand, voulez-vous bien m’aider ?

Ces taches de sang avait disparu, alors que dans ses mains, un panier était apparu. Son sourire respirait l’innocence. Comment ne pas lui faire confiance ? Après tout, elle était le petit chaperon rouge. Celle qui rendait service à sa grand-mère malade, et qui traversait naïvement la forêt malgré la présence du loup qui espérait la dévorer. Oui, à l’origine, elle était la gentille de l’histoire. Malheureusement, ici, les règles du jeu avaient changé, et le véritable petit chaperon rouge n’était pas à l’abri de se faire tuer. Jouer à l’innocent petite enfant n’était pas un exercice très excitant. Mais le spectacle en dépendait, et de cette façon, il devenait considérablement plus amusant.

Comme pour lancer officiellement le jeu, un coup de fusil retentit dans la silencieuse forêt. De nouveaux, le nombre de victimes s’était élevé à trois. Bien que deux d’entres elles étaient aussi innocentes qu’une prostituée mexicaine. Et la grand-mère de l’histoire n’avait que faire de cette fichue galette et de ce pot de beurre. Les multiples coups de fusil indiquaient clairement qu’elle ne voulait que du sang. Leur sang.
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