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 Anouk R. Ridgeway

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Anouk R. Ridgeway

Anouk R. Ridgeway


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Ticky ? : You're my master !

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MessageSujet: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 1:05

LIVE OR DIE, MAKE YOUR CHOICE. LET THE GAME BEGIN ;

    ARE YOU LUCKY ? : Un lance-flamme.

    HURRY UP, TIME IS RUNNING OUT :

    Les yeux bleus d'Anouk fixaient les chiffres qui défilaient face à elle. Une bombe hein ?! Quelle drôle d'idée... Elle s'était réveillée, parfaitement seule dans cette pièce plongée dans le noir total. Forcément qu'elle devait l'être parce que ce petit jeu avait bien pour but de déstabiliser au maximum tout candidat potentiel. Et quoi de plus angoissant que de ne pas avoir la moindre idée d'où sont les murs, de comment est la pièce, de trébucher potentiellement sur vous ne saviez trop quoi, et surtout, surtout, de ne voir que ces chiffres lumineux dont, a priori, tout votre avenir dépendait. Le but était somme toute, d'une simplicité enfantine : rester en vie, sortir de là au plus vite. Anouk sourit en imaginant les candidats en pleurs, totalement paniqués, pour certains, fous de rage pour d'autres, qui étaient passés avant elle et la succéderaient certainement. Son sourire en disait long sur la jouissance qu'assister à un tel spectacle aurait pu lui apporter. Oh oui, les cris, les larmes, les supplications... Personne ne savait à quel point l'excitation que cela apportait était délectable. Personne avant d'y avoir goûté. Et Anouk avait été à bonne école, élevée par Ticky lui-même... Ticky, son père, qui lui faisait la grâce de la traiter comme n'importe quel candidat. Il savait bien qu'elle détestait devoir s'étendre sur son histoire, parler de ses sentiments. Alors, un test de ce genre était encore la meilleure épreuve à lui faire passer. D'autant plus que... le sourire d'Anouk s'élargit alors qu'elle posait sa main sur l'objet dont elle avait hérité. Un drôle d'appareil qui avait une allure plutôt barbare. Certains se seraient demandés de quoi il s'agissait. Anouk, elle, le sut immédiatement. Un lance-flammes. Oui, alors là, bon lecteur, tu te dis : comment un lance-flammes pourrait-il permettre à cette petite d'échapper à une bombe ? Mais Anouk, elle, t'adresserait un regard rempli de dédain si tu osais poser la question en face d'elle. C'est bien ça le problème du commun des mortels, il croit toujours tout savoir mieux que tout le monde. En fait, il se trompe lourdement. Tout n'est qu'apparence dans le monde de Ticky... Enfin, c'est un secret : si tout le monde savait cela, le jeu serait nettement moins drôle !

    Anouk, elle, sait bien des choses sur Ticky. Elle est son clown le plus fidèle, le plus dévoué. Elle n'aime que lui, n'a d'yeux que pour lui, suit tous ses préceptes à la lettre. Un amour inconditionnel, celui d'une fille pour son père. Comment une telle chose peut-elle bien être possible ? On se le demande, très franchement... Ticky, ce mec trop maquillé et habillé bizarrement, au regard sadique qui en ferait trembler plus d'un, aurait été plutôt du genre à dépecer vivant un descendant potentiel. Et justement, si Anouk était là, c'était bien parce qu'elle n'avait aucun lien de parenté avec le grand méchant de l'histoire. La jeune femme lâcha son lance-flammes pour s'allonger sur le sol glacial. C'était fou comme être ici la rendait nostalgique, elle qui ne l'était guère... Elle soupira légèrement : peut-être que c'était ce que Ticky voulait, qu'elle se remémore tout le chemin parcouru. Comme si elle avait besoin de cela ! Mais, après tout, elle avait encore quarante-cinq bonnes minutes à passer alors... Elle ferma les yeux, pensant à son père spirituel. Leur rencontre avait été pour le moins étrange... Anouk s'en souvient comme si c'était hier. Normal puisque c'était l'événement marquant de sa vie.

    La jolie brune qu'était Anouk n'a, pour ainsi dire, jamais connu ses parents. Oh, elle en a, comme tout le monde. Simplement, ceux-ci l'ont lâchement abandonnée alors qu'elle avait tout juste un an et demi. Plus tard, à leur procès, quand la police les eut retrouvés, ils expliqueront qu'ils ne parvenaient plus à s'occuper de leur enfant et qu'ils pensaient lui offrir une vie meilleure en agissant de la sorte. Bien sûr, ceci ne convainquit personne : ils avaient laissé leur bébé au milieu des poubelles, rats, chats et chiens errants et la petite aurait certainement crevé si on ne l'avait pas retrouvée. Tout ça par amour, bien sûr. Ah... l'amour, on s'en sert pour justifier tellement de choses que c'en est pitoyable. Aussi Anouk avait-elle toujours détesté toute forme d'amour. On avait bien essayé de la placer dans des familles d'accueil mais rien n'y faisait, elle hurlait, se débattait, refusait de s'alimenter, s'enfuyait. On la retrouvait, au bout d'un jour ou deux, parfois, plusieurs semaines, souvent. Personne ne savait comment une gamine pouvait se débrouiller dans la rue et c'était peut-être pour cela qu'elle effrayait de plus en plus ceux qui tentaient de s'occuper d'elle. A ce moment-là, Anouk était seule, terriblement seule. Le regard de la jeune fille se durcit lorsqu'elle se souvint à quel point elle était faible. Le jour où Ticky l'a trouvée, elle pleurait pour elle ne sait même plus quelle raison. Pathétique... Pourtant, le clown n'a pas détourné son chemin. Des mauvaises langues diront certainement que c'était parce qu'il savait qu'elle avait touché le fond, qu'elle serait plus dépendante de lui, plus maniable, qu'il était son seul espoir. Mais, si vous tenez à la vie, ne médisez pas sur Ticky. Sans lui, Anouk serait morte, physiquement, certainement, mais sinon elle serait tellement faible et si peu de choses, qu'il vaudrait mieux qu'elle soit morte. Toujours était-il que le monstrueux Ticky n'avait nullement effrayé la petite chose sans défense qu'était Anouk.

    Enfin, ça, Anouk, ce n'est qu'un vulgaire pseudonyme qu'on a sorti pour l'occasion... Une prétendue candidate à un jeu organisé par Ticky... Des noms, elle en avait eu plein déjà : Mary, Amy, Luna, Emily, Martha, j'en passe et des meilleurs. Anouk était tout le monde et personne à la fois, du moment qu'elle restait la fille de Ticky, elle était celle qu'il voulait qu'elle soit, ou celle que la personne en face voudrait qu'elle soit. Folle, voilà comment on l'aurait décrite. Insaisissable, voilà comment elle se décrivait. Un psychiatre, même de bas étage, aurait immédiatement conseillé de la faire interner au plus vite, dressant un portrait psychologique de cette adolescente qui n'aurait rien à envier à celui d'Hannibal Lecter. Oh, bien sûr, puisqu'il faut toujours une raison à tout, nous allons la nommer : Ticky. Ticky l'a rendue folle, folle d'amour, folle d'admiration, ce même amour et cette même admiration que toute fille porte à son père. Anouk, elle n'avait jamais eu ni père ni mère donc, même si elle avait huit ans quand Ticky l'a trouvée, on peut clairement affirmer que son complexe d'Oedipe devait avoir sacrement gonflé au point qu'elle ne veuille plus qu'une chose : lui plaire, lui ressembler, lui plaire pour lui ressembler, lui ressembler pour lui plaire. Mettez ça dans le sens qui vous plaît, tant que vous comprenez l'essentiel. Elle a donc suivi ses préceptes mieux que tout autre clown, l'a servi et le sert toujours aveuglément. En fait, mieux encore, elle lui ressemble tellement que Ticky n'aurait presque plus besoin de lui donner des ordres. Elle ne vit que pour lui et cette gamine si frêle est certainement la meilleure arme que possédera jamais le maître du jeu.

    Songeuse, Anouk sortit un briquet de sa poche et commença à jouer avec. Il s'agissait là d'un briquet en argent qui rappelait toujours les cow-boys à Anouk quand elle l'utilisait. Peut-être tout simplement parce qu'il avait appartenu à un mec qui en avait la dégaine... Un sourire glacial éclaira son visage. Oh oui, ce type paumé qui se prenait pour un chanteur de country. Ce coup-là avait été presque trop facile. Mais avant de vous parler de celui-ci, il faudrait d'abord revenir aux origines. Anouk avait toujours suivi les préceptes du clown et, comme elle n'avait jamais connu le bonheur, peut-être que ses limites du côté de la souffrance et du mal n'étaient-elles pas non plus clairement définies... Toujours est-il qu'elle fut une bonne élève, douée dès son plus jeune âge.

    En fait, Anouk avait côtoyé la mort de près déjà, elle ne l'effrayait pas, la fascinait presque. Un jour, la fillette déambulait dans le parc. Elle n'avait pas envie de jouer, non. Elle ne s'amusait jamais avec les autres enfants. Au mieux, elle les regardait s'amuser entre eux, se sentant alors on ne peut plus seule. Mais le plus souvent, elle se contentait de se promener d'un air absent, si bien qu'une fois une mère de famille l'a soupçonnée d'être une enfant autiste. Ce jour-là, cependant, quelque chose attira immédiatement son attention. Il s'agissait d'une silhouette sur un banc. De loin, on aurait dit un tas informe de linge sale, de près, on pouvait reconnaître un homme recroquevillé. La gamine s'approcha et se pencha pour regarder le clochard qui dormait sur ce banc. Qu'il était pâle ! Ses lèvres étaient devenues légèrement violettes et cette couleur fascina Anouk. Mais, surtout, il avait l'air si paisible, endormi ainsi. Il était recroquevillé mais ne semblait pas avoir froid. Il était vieux mais son visage était incroyablement lisse. Qu'il était beau, ainsi. Plus beau qu'il ne le serait jamais, éveillé. La fillette voulut le toucher et avança donc sa main, décidée à lui caresser le visage. Elle n'était qu'à quelques centimètres à peine de sa joue quand un cri résonna derrière elle, la faisant légèrement sursauté. Dès lors, on se pressa autour de l'homme. Anouk était paniquée : ils allaient le réveiller, le rendre laid à nouveau, abîmer son trésor. On l'écarta rapidement alors qu'elle commençait à pleurer. Elle ne comprit pas trop ce qu'on lui expliqua si ce n'était qu'il ne fallait pas s'approcher des cadavres ainsi, et encore moins les toucher. C'était sale. Anouk, elle, trouvait ça beau et ne comprenait pas qu'on doive détourner les yeux face à ce que ces gens appelaient la mort.

    Voilà, comme ça vous avez ce que vous appelez la "prédisposition", le "prétexte" à son état psychologique actuel. Anouk était fascinée par la mort alors, il n'y avait peut-être qu'un seul petit pas à franchir pour qu'elle la donne. Bien sûr, comme lui apprit rapidement son père, il y avait tuer et tuer. Une mort rapide était beaucoup moins jouissif qu'une mort lente et douloureuse. Et puis, mieux valait toujours sentir la vie glisser entre ses mains, plonger ses yeux dans le regard de la victime pour y voir la peur et la souffrance disparaître. Passer de la laideur extrême à la plus parfaite des beautés. Rien que de penser à cela, Anouk lâcha un de ces soupirs qui n'ont rien à voir avec l'ennui. Oh oui, elle adorait cela, faire souffrir les gens, les entendre l'implorer. Elle ne les tuait pas toujours, non, seulement quand ça l'amusait. Et cette fois-ci, elle avait eu envie de mettre un terme à la vie du prétendu cow-boy. Anouk fixa un instant le briquet qu'elle faisait glisser entre ses doigts. Elle s'amusa à l'allumer, fixer la flamme un instant, puis l'éteindre . Après un moment, elle sortit de la poche de son pantalon un paquet de cigarettes. Elle en prit une et l'amena jusqu'à ses lèvres pour l'allumer ensuite et tirer dessus, se délectant de la fumée qui emplissait ses poumons.

    Ce qu'il fallait laisser à Anouk, c'était qu'elle n'avait vraiment pas la tête de l'emploi. Autant son père avait cet air au fond du regard qui fait qu'on préfère éviter de le croiser, autant elle, elle semblait insoupçonnable. Anouk était une fille pas vraiment grande, très mince ce qui lui donnait un air a priori fragile. On la prend souvent pour une ado paumée, bien trop paumée pour être prise au sérieux mais suffisamment pour qu'on la dédaigne ou, parfois, qu'on veuille profiter d'elle. C'était l'erreur qu'avait commis ce cow-boy : croire que la noirceur de ses yeux n'était qu'une révolte passagère à l'égard du monde entier. Douce illusion. Il l'a suivie, presque docilement, pensant que c'était lui qui contrôlait la situation. Anouk laissa échapper un petit rire narquois en se souvenant du regard qu'il lui avait lancé lorsqu'elle voulut l'attacher. Il s'imaginait des tas de choses, mais était à mille lieux de ce qui se passerait réellement. Loin de lui faire toute sorte de gâteries, Anouk s'était écartée de lui après l'avoir attaché à une vulgaire chaise. Elle s'était allumée une cigarette, comme elle venait de le faire et avait fixé quelque chose derrière elle. Un homme était apparu presque aussitôt. C'est quand elle a souri et qu'elle a lancé "La leçon peut commencer" que le cow-boy a commencé à vraiment flipper. Il a bien tenté de se débattre mais cela n'avait fait qu'amuser les deux clowns. Et la séance de torture commença. Anouk avait apporté tout un tas d'instruments, histoire de voir de quoi serait capable son élève et s'était assise dans un coin, se délectant du spectacle. Il avait hésité, parfois. Normal, c'était la première fois qu'il faisait ça seul. La jeune femme, elle, sentait des picotements dans son ventre tellement cette scène l'excitait. Elle avait eu raison de s'intéresser à lui. Il était si prometteur. Elle l'avait voulu dès la première seconde et, dès lors, elle le voulait de plus en plus. Autre amour inconditionnel d'Anouk : son disciple. Elle qui d'ordinaire s'intéressait plus aux victimes ne lâchait plus des yeux le bourreau. Sa douce chute, son regard qui s'affirmait, ses gestes encore un peu hésitants... qu'est-ce qu'elle l'aimait en cet instant ! Il acheva l'homme. Anouk sourit alors et se releva pour s'avancer vers lui. Elle colla son corps contre le sien, posant la main sur la sienne pour qu'il lâche le couteau qu'il tenait. Elle était fière de lui. Elle l'aimait tellement. Est-ce que tu m'aimes autant que je t'aime ? Elle n'arrêtait pas de lui demander mais elle était certaine que c'était le cas. Il n'aurait pu en être autrement. Des gouttes de sang perlaient sur son visage, sur sa peau si douce. Anouk se pinça la lèvre inférieure. Il était si beau, il n'avait pas besoin d'être mort pour l'être... Elle poussa un léger soupire, sous l'effet de l'excitation et caressa son visage avant de s'éloigner pour s'intéresser à son oeuvre. Anouk sourit : ce mec était vraiment laid, comment avait-il pu croire qu'elle ait voulu l'attirer dans un lieu aussi sordide pour autre chose que s'amuser de la sorte ? Elle lâcha une moue de dégoût et fouilla ses poches, sortant un paquet de cigarettes, le porte-feuille de l'homme et le fameux briquet qu'elle possédait toujours. Elle alluma une cigarette et, tout en inspectant le porte-feuille du cow-boy, énonça la leçon n°2 : comment se débarrasser du corps.


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MessageSujet: Re: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 1:05

    Anouk avait gardé le briquet en souvenir de cette soirée qu'elle avait passée avec son disciple. Elle était terriblement fière de ce qu'il était devenu, elle chérissait plus que tout sa création, elle l'aimait d'un amour presque bestial, effrayant et pervers.

    La jeune fille soupira et se redressa avant d'écraser sa cigarette sur le sol. Elle fixa le compteur. Tic tac, le temps tourne. Devait-elle en être effrayée ? Effrayée parce qu'il restait 20 minutes et 48, 47, 46, 45 secondes ? Nullement ! Elle savait comment tout cela marchait et le petit jeu ne l'amusait plus tant que cela. Elle voulait voir les choses en plus grand, s'amuser avec un de ces pauvres candidats bien naïfs. Là, elle s'ennuyait. Elle tourna la tête vers le lance-flammes. Apparemment ce truc devrait lui servir à quelque chose. S'il lui avait donné ça, il savait pourquoi. Et il savait très bien aussi qu'elle agissait toujours sur un coup de tête. Si elle réfléchissait, c'était à la rigueur après avoir agi. Et encore, pas toujours... C'était certainement pour cela qu'elle était horriblement dangereuse. Elle n'avait besoin d'aucune raison, d'aucun mobile. Elle agissait et c'était tout. N'importe qui pouvait devenir sa proie, nuit et jour, ami comme ennemi. Anouk n'avait, pour ainsi dire, aucune limite. En fait, si, elle avait une limite, une seule : Ticky. Il n'y avait que lui qui était capable de l'arrêter mais bizarrement, il ne le faisait que très rarement. Elle ne le contredisait jamais. Et, du coup, personne ne devait se permettre un tel affront envers son père non plus !

    Anouk se laissa donc glisser, toujours assise, vers le lance-flammes. Elle l'inspecta sous toutes les coutures, fascinée par l'objet. Elle fit cela pendant près d'une minute puis se décida à agir. Elle se releva alors d'un bond, gracieuse comme elle savait l'être et attrapa l'instrument qui pesait presque autant qu'elle. Elle songea avec étrangeté qu'elle ne s'était jamais servie d'une telle chose. Il fallait bien un début à tout, après tout ! Alors, elle appuya sur un bouton rouge sur le côté, tripota un peu quelques autres trucs et soudain, sans trop savoir comment tout ceci était arrivé, une flamme jaillit. Anouk la fixa avant d'éclater de rire. Un rire horriblement froid, à vous donner des frissons. Elle avança avec le lance-flammes, mettant le feu à la pièce entière. Une pièce plutôt petite, en fait, alors que dans le noir on semblait être enfermé dans un hall immense. Une fois ceci fait, Anouk reposa l'objet sur le sol. Légèrement essoufflée, elle contempla son oeuvre avec fierté. Elle resta plongée dans cette contemplation un instant. Les flammes qui dansaient ainsi, elle avait toujours aimé ça. Elle se souvient encore d'une fois, par une nuit glaciale, où... Oh non, arrêtons cela, vous voulez ! Elle secoua la tête et s'alluma une nouvelle cigarette. Les souvenirs, ça allait bien quelques minutes mais elle n'allait pas écrire son autobiographie tout de même ! Après avoir fumé un peu, regardant les flammes s'éteindre peu à peu, elle tourna les talons. Anouk savait exactement où elle allait. Elle se dirigea droit devant elle, un endroit où elle avait soigneusement évité de répandre le feu, et s'appuya sur le mur. C'était une porte, en fait, porte qui s'ouvrit aussitôt, la faisant sortir de la pièce au moment même où le compteur arrivait à 00:00. Un clown à ressort sortit aussitôt de la boîte, tenant entre ses mains un petit panneau où il était inscrit : "Sorry, you lose ! Welcome in hell !". Le tout accompagné d'un rire mécanique et machiavélique.


BEHIND THE COMPUTER ;

    AGE : Très indiscret comme question ça... 19 ans s'tu veux savoir !
    SEXE : Filleuh
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? J'avais demandé un partenariat et j'avais flashé dessus
    AVATAR DU PERSONNAGE : Kaya Scodelario
    COMMENTAIRES, QUESTIONS OU SUGGESTIONS ? Euh... Bonjour papa Very Happy


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MessageSujet: Re: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 1:16

    Bienvenue sur le forum ! =)

    Waouh, Kaya ! Inutile de préciser que tu as fait un excellent choix de prédef'... Ticky va enfin pouvoir jouer avec sa fille... Twisted Evil

    On sort le lance-flamme pour l'occasion, faut voir les choses en grand parfois. Rustique, mais efficace.

    Bonne chance pour ta fiche, déjà hâte de lire ça ! =)
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MessageSujet: Re: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 1:20

Un lance flammes ? XD Avec une bombe à côté ?!

.
.
.
.

Cool ! Twisted Evil

Bon je sais pas pourquoi j'ai la pression là d'un coup XD Mais j'ai hâte de jouer hihi *veut exprimer son côté sadique*
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MessageSujet: Re: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 14:48

Bienvenue ^^

Un clown n'a pas besoin d'exprimer pas son côté sadique : il est déja assez bavard comme ça Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 17:29

Merchi Twisted Evil

Bon j'ai fini ma fifiche. J'espère ne pas être passée totalement à côté du perso XD
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MessageSujet: Re: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 18:40

    Fiche parfaite ! =)

    C'est bien écrit, et l'histoire est vraiment intéressante. Le vieux mort sur le banc, et la scène de torture avec ton disciple, j'adore. C'est complètement l'idée que je me faisais du perso, donc pas de souci, tu l'as très bien cerné. Wink

    Bref, fiche validée.

    La fille de Ticky entre officiellement en jeu ! Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Anouk R. Ridgeway   Anouk R. Ridgeway EmptyMer 13 Mai - 19:21

Mouahahah Twisted Evil

Mille fois merci papa I love you
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