Clowns Are NOT Funny !
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 placid ; freaky funny (done)

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4 participants
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Placid B. Johnson

Placid B. Johnson


Tickyness : 282

Topic : O1/O2
Ticky ? : You're my master !

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MessageSujet: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 16:21


chacun aura tué l'autre avec l'arme qui lui était particulière


    TELL ME WHO YOU ARE ;

      NOM : Johnson, sans aucune originalité.
      PRENOM(S) : Placid et Bohem. Prénoms que je chéris, l’un et l’autre révélateur. Ou pas.
      NATIONALITE : Gallois.
      AGE : 19 ans.
      ORIENTATION SEXUELLE : Ce n’est pas comme si j’étais quelqu’un de difficile.
      PROFESSION : Amoureux. Hypnotiseur. Tueur. Clown. Coche la case qui te semble la plus appropriée.

    GET READY TO PLAY !

      POURQUOI VOULEZ-VOUS PARTICIPEZ A CE JEU ? Pour faire du mal. Pour torturer. Pour m'amuser. Ca sera drôle, vous verrez.
      QUE PENSEZ-VOUS DES CLOWNS ?
    Ils m'importent peu. Les autres, clowns ou hommes, ils ne comptent pas. Il n'y a que Ticky, Lust et moi.
    BEHIND THE COMPUTER ;

      AGE : 18 ans.
      SEXE : F.
      COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? A vrai dire, je ne sais plus. Il m'avait beaucoup intrigué à sa toute première naissance, mais je n'ai pas pu (ou pas osé?) m'inscrire. Et paf, que vois-je, une demande de partenariat sur the Daily P... je n'ai pas résisté longtemps et j'espère que cette réouverture sera une réussite.
      AVATAR DU PERSONNAGE : Dimitri Vankerkoven.
      COMMENTAIRES, QUESTIONS OU SUGGESTIONS ? Franchement, je ne pensais pas qu'il était possible d'inventer un personnage aussi abouti ♥️ Dimitri est déjà un atout de taille, mais franchement, j'ai eu un véritable coup de coeur. Une lecture m'a suffit pour me rendre accro, et cette histoire de couple diabolique est tout simplement délicieuse *-* bref, j'suis heureuse, et bravo =o J'espère avoir posté au bon endroit x__x sinon, c'est pas graaave, j'me fais déjà bien voir =D Ah, j'oubliais : titre tiré du livre "Journal d'Hirondelle", par Amélie Nothomb.


Dernière édition par Placid B. Johnson le Ven 28 Aoû - 2:47, édité 7 fois
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Placid B. Johnson

Placid B. Johnson


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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 16:22

I WANT TO KNOW EVERYTHING ABOUT YOU ;

    PSYCHOLOGIE : Placid est un ange. Oui, voilà ce que tout le monde ne peut que penser aux premiers abords. C’est vrai qu’il est si doux dans sa façon de parler, qu’il est si poli. Jamais un juron, jamais un mot plus haut que l’autre. On ne doute pas en le voyant si calme, que son sang-froid doit être imperturbable. Et c’est un fait, il l’est. Le contrôle qu’il a de lui-même est exceptionnel, presque inconcevable. On le soupçonne d’être incapable de verser une larme, et ses sourires font bien plus peurs que plaisir. Il fut déclaré sociopathe devant l’absence de remords face à son crime, et devant l’absence même de sentiments en général. Mais s’il n’a jamais démenti, c’est qu’il se fiche pas mal de la façon dont les autres le perçoivent. Ils sont bien peu à recevoir ses faveurs, en vérité : les autres ne signifient rien à ses yeux, sinon des objets de plaisirs et d’expérimentations. Il a longtemps gardé une certaine candeur dans ses actes et ses paroles. La comparaison entre son esprit tordu et profondément pervers en était d’autant plus terrible, et même s’il semble avoir considérablement mûri ces quatre dernières années, il n’en reste pas moins un garçon victime du syndrome de Peter Pan, qui lorsqu’il « s’amuse » à tendance à retrouver ses réflexes enfantins. Placid rit et sourit très facilement, il semble d’ailleurs rarement triste, même s’il est parfois capable de longs instants de mélancolie. On se laisse facilement prendre au piège de Placid, qui semble si gentil, lui si beau. Ceux qui le croisent pense voir Adonis en personne, mais ceux qu’ils ignorent c’est qu’ils croisent bien plus sûrement leur mort. Car il est impitoyable et avide de sang : Placid aime le sang, il ne se lassera jamais de regarder l’hémoglobine qui s’écoule de votre corps pour former une flaque tout près de vous. Ses victimes le laissent indifférent, tout ce qui importe c’est leur sang, et c’est encore bien plus drôle lorsqu’ils le font eux-mêmes couler. Toute cette peur dans leur regard, toute cette douleur et ces cris… comment s’en passer ? Comment ne pas être purement et simplement excité jusqu’à en mourir peut-être, devant cette merveille qu’est la souffrance des autres ? Quant à l’hypnose, ah, l’hypnose. Quel meilleur moyen de se faire obéir ? Certes, on ne lit plus la peur dans les yeux des victimes, même il y a quelque chose de particulièrement jouissif à l’idée de pouvoir faire ce que l’on souhaite à qui on le souhaite. Et lorsqu’ils s’éveillent, lorsqu’ils voient ce qu’ils ont fait, sans savoir ni quand ni comment, quand la panique prend le dessus, c’est si bon, c’est si drôle.

    PHYSIOLOGIE : Tout jeune déjà, se dessinait sur les traits de Placid quelque chose d’angélique. Sa chevelure aussi claire que ses yeux ravissaient l’âme, et nul doute qu’on ne pouvait qu’aimer un tel enfant (il fallait sans doute être sa mère pour croire le contraire). Très jeune, il attirait déjà nombre de regards, charmés, étonnés voire même suspicieux, comme si l’existence d’un si bel enfant ne pouvait être du à Dame Nature. Il est vrai que tant de candeur avait quelque chose d’effrayant : ses rires se superposaient à ceux des films d’horreur et donnaient bien plus souvent la chair de poule que le ravissement béat que devrait laisser les rires de tous les jeunes enfants. Ses joues rondes et roses contrastaient avec la dureté de son regard, dans laquelle se mêlait une innocence effrayante et incompréhensible. S’ils avaient compris pourtant, ils n’auraient jamais laissé vivre cet ange qui venait plus sûrement de l’Enfer que du Paradis. En grandissant, ses trais s’affinèrent, sa peau devint plus claire et son regard gagna en intensité. Il n’en restait pas moins le plus bel enfant de son petit village, perdu quelque part dans la campagne galloise. Et bien qu’il ait les traits types d’un habitant de ces contrés, on le traitait en général comme un étranger. C’est qu’il n’était pas difficile de voir que quelque chose clochait derrière toute cette perfection, même si personne ne parvenait à mettre la main dessus (et heureusement, au risque de ne pas récupérer cette même main). Placid pourtant, n’avait rien d’hors norme, mise à part un physique particulièrement avantageux. Il respectait les modes, semblaient même y mettre un point d’honneur et le seul point troublant était son évident manque d’intérêt pour les relations humaines. Toutes les jeunes filles, attirées par tant de mystère et de simili danger, qui s’y intéressaient de trop près étaient immanquablement rejetées. Et pourtant, comment résister à ces mèches folles sur son front et devant ses yeux, à ses si jolies mains, aux doigts longs et fins. Il prenait grand soin de ne jamais montrer ses paumes, ce qu’en général, personne ne remarquait. Fort dommage, puisqu’ils manquaient encore là un indice de taille. Jamais il n’avait perdu la candeur qui habitait son visage, mais ses yeux non plus, n’avaient jamais perdu de leur froideur et de ce grain de folie que l’on y décelait si l’on prenait bien soin de regarder jusqu’au fond. Malheureusement, on n’avait bien plus de chance de se noyer dans tout ce bleu, que de découvrir la source de son mal. Il était beau, sans aucun doute, beaucoup le qualifiait d’ange et d’autres, plus sages et plus réalistes, l’assimilait à Lucifer. Après tout, il était si lumineux et si gracieux que Dieu ne pouvait décemment pas l’avoir abandonné : l’enfant l’avait forcément trahi pour qu’il daigne l’abandonner à la Terre, royaume de péchés et de désolations.


    meetaclown

    « Maman ? » pas un bruit.
    « Maman ? » pas une réponse.
    « Maman, j’ai peur du noir. » rien. Tu ne paniques pas encore, l’oreille tendue, tu guettes le moindre son. Mais la maison se fait silencieuse, et maman ne réapparaît pas. Seul dans ta cave, dans ton coin, jambes et cœur repliés, tu poses ta tête sur tes genoux et tu attends. Attends quoi ? Tu ne sais pas. Que les bruits reviennent, que la vie reprenne, qu’on te sorte de cette cave. Tu sens le noir qui t’entoure, qui t’enveloppe. Il enserre ton cou, tente de te faire suffoquer. Il pénètre par chaque pore de ta peau, il appuie sur ton cœur et meurtri ton âme. Il te fait peur. Mais tu ne pleures pas, même si tu as peur. Même si tu crèves de peur. Papa est parti, tu es le seul homme de la maison, tu te dois d’être fort. Alors tu gardes tes larmes pour toi, et tu te pinces très fort les lèvres pour retenir tes sanglots. Quand les hommes sont arrivés, tu dormais encore à poings fermés. Ils étaient deux : bien plus grands et bien plus forts que toi. Maman t’a réveillé, t’a ordonné d’aller te cacher dans la cave et même si tu ne comprenais pas, tu as su que l’heure n’était pas aux questions. Tu t’es levé, tu t’es caché, pas assez vite cependant pour ne pas les entrapercevoir. Et à présent, tu attends.

    Depuis que papa était parti, la maison n’allait pas bien. Tu l’entendais gémir, tu l’entendais pleurer. Il y avait aussi maman, enfermée dans sa chambre la majeure partie de la journée. La maison qui se plaignait t’empêchait de dormir, et tes nuits, tu les passais à écouter les charpentes craquer. Il n’y avait pas eu de cris, aucun signe précurseur. Juste qu’un matin, maman avait trouvé un mot sur la table de la cuisine qui lui disait « adieu ». Papa n’était pas une bonne personne. Papa n’avait jamais été tendre ni attentionné. Papa criait sur maman, et t’ignorait. Il n’avait d’intérêt que dans l’équilibre précaire de la balance familiale, et la maison l’avait toujours aimé. C’est que d’elle, à défaut de maman, il en prenait soin. Alors quand ces gens étaient arrivés, tu avais tout de suite pensé à papa : maman avait ce même air terrifié lorsqu’il rentrait tard le soir, et qu’elle venait s’enfermer dans ta chambre. Mais ce n’était pas papa, et ces hommes étaient deux. Ils étaient grands. Très grands. Peut-être forts, peut-être pas. Tu n’avais pas bien vu, la porte de la cave s’était refermée trop vite. Le bruit de la clé qui se tourne avait résonné comme une sentence, et tu étais allé coller ton oreille contre la porte. Tu avais entendu des sons étouffés, des cris, des coups, des supplications. Tu n’avais pas compris, alors tu avais froncé les sourcils. Et à présent tu attends, puisqu’il semble n’y avoir que cela à faire. Tu attends patiemment, et tes larmes, tu les refoules bien plus facilement. De toute façon. Il n’y a plus de raisons d’avoir peur : le noir est devenu ton alliée, et elle t’accompagne à présent dans ton inquiétude. Maman est seule avec eux. Maman ne revient pas. Tu attends, mais tu n’entends plus rien. Tu déplies tes jambes, tu relèves la tête et le noir t’aide à te relever. Tu vas aller la chercher toi, puisqu’elle ne vient pas. Tu montes l’escalier jusqu’à la porte de la cave, la main gauche serrée sur la rampe. Le noir te pousse en avant, te murmure des mots réconfortants à l’oreille. La lumière qui filtre sous la porte t’agresse déjà, et finalement, tu te dis que le noir est bien plus doux. Du bruit derrière la porte qui s’ouvre soudain alors que tu posais ta main sur la poignée. Tu lèves des yeux ébahis sur l’un des hommes qui se tient devant toi. Il sourit. Tu ne vois pas son visage, mais tu le devines. Tu imagines sans mal ses rangés de dents scintillantes sous son masque, des dents qui lui veulent du mal, un sourire qui ne peut que tuer. Tu fais un pas en arrière, mais ton pied rencontre le vide et tu bascules, alors que la main de l’inconnu jaillit et te sauves in extremis d’une chute mortelle. Tu lui dirais bien merci si tu ne te doutais pas qu’il te réservait bien pire qu’un faux pas dans l’escalier. Il te tire vers lui et referme violement la porte. Tu étouffes un cri comme tu étouffais tes sanglots, et dis adieu à ton ami le noir, forcé de t’abandonner pour te laisser entre de plus sombres mains encore. Il te traîne derrière lui, comme on traîne le poids de ses années. Tu ne dis rien, ne verse pas une larme. Tu ne demandes pas où il t’emmène, tu le sais déjà : à ta mort. Tu te trouves jeune, bien trop jeune pour goûter aux plaisirs de la Faucheuse, mais tu ne te plains pas. Tu as un peu peur, c’est tout. Tu te demandes où est maman, ce qu’il lui ont fait, et tu te dis finalement, qu’il vaut peut-être mieux ne pas le savoir.

    La maison ne t’avait jamais paru si grande, et pourtant, c’est comme si tu marchais depuis toujours, derrière ce géant dont tu ne voyais pas le visage. Tu avais du mal à respirer, du mal à rejoindre la réalité, ton esprit restant accroché au noir, enfermé dans la cave. Tu te doutais qu’on ne répondrait pas à tes questions, alors tu te taisais. Et tu attendais, encore. Et puis soudain, une porte s’ouvrit et on te poussa sans ménagement dans une pièce au milieu de laquelle se trouvait maman, ensanglantée et pleine d’entailles mais bien en vie. « Dis bonjour à ta maman » Tu ne dis rien bien sûr, les yeux rivés sur maman qui pleurait en silence et qui s’efforçait de te sourire, bien qu’il fut inutile d’essayer de te rassurer. Tu avais déjà compris. Tu n’osais pas t’approcher de maman, encore moins la toucher. Elle semblait souffrir rien qu’au contact de sa propre peau, et tu devinais que la tienne sur la sienne ferait hurler son corps. Tu tressaillis. L’homme qui t’avait tiré jusqu’ici s’approcha de toi, et te tendit une longue lame, encore vierge de toute hémoglobine. Tu pouvais encore une fois sentir son horrible sourire derrière son masque, et tu ne pu empêcher tes mains de trembler. « Prends-le » Tu ne fis pas un geste, concentré sur les yeux de l’homme que tu devinais derrière les fentes tracées dans le plastique qui lui recouvrait le visage. « Prends-le ! » répéta l’homme brusquement. Et cette fois, tu tendis la main et obéis. « Bien » te dit-il en se relevant, sa main droite effleurant ton épaule, comme une récompense.


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Placid B. Johnson

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 16:22

    « Maintenant, tu vas la tuer » les yeux rivés sur le couteau, tu ne compris pas tout de suite le sens de ses paroles. Mais lorsque celles-ci t’eurent tourneboulé le cerveau dans tous les sens, tu écarquillas les yeux et les releva vers l’inconnu. « Non ! » dis tu beaucoup moins fort que tu ne l’espérais. « Si » articula difficilement la voix autrefois si douce de maman, non loin de lui. Tu la regardes sans comprendre, les larmes noyant soudain tes yeux, pour la première fois depuis le début de cette inconcevable journée. Tu aurais donné beaucoup pour ne pas être là, dans cette chambre, en cet instant. Ton regard passait de maman au couteau que tu serrais dans ta main, et tu ne savais plus que faire. « Non… » Mais tu n’y croyais déjà plus. La lumière te brûlait les yeux, et tu pensais avec nostalgie au noir qui t’attendait dans la cave, ce noir dont tu avais si peur quelques heures auparavent. « Fais le » dit l’homme, avant que tu ne te retournes vers lui, comme pour y chercher un soutien. « Aschenputtel, viens là » dit maman, qui n’usait de ce surnom que très rarement, seulement lorsqu’ils étaient seuls. Elle avait toujours souhaité avoir une fille, et le visage angélique de son fils apparaissait comme une consolation. Tu aimais ce surnom, même si c’était un nom de fille. Cendrillon était ton conte préféré, et en cet instant, tu t’y accrochas de toutes tes forces. A maman, et à Aschenputtel. Tu t’assis près d’elle, couverte de larmes et de blessures, et elle passa sa main sur ta joue, un sourire triste sur les lèvres. « Tu vas mourir ? » dis-tu. Et elle hocha la tête. « C’est mieux si c’est moi ? ». Elle hocha de nouveau la tête. Tu jeta un nouveau regard à l’homme derrière toi, et pour la première fois tu réalisas que son compagnon n’était pas là. Mais tout était bien trop étranges pour que tu t’inquiètes. Alors tu plongea la lame du couteau dans l’abdomen de maman, alors que les larmes inondaient ses joues et les tiennes, et que ta paume se voyait elle aussi meurtrie par le couteau. Tu frappas encore et encore, tuant à chaque fois maman un peu plus. Et lorsqu’elle fut morte, tu tournas de nouveau la tête vers l’homme au masque, mais il n’était plus là. Il n’y avait plus personne. Juste toi, couvert de sang, le tien et celui de maman, qui dormait à présent paisiblement et pour toujours. Le couteau toujours bien serré dans ta main, allongé sur le sol de la pièce, les yeux fermés, tu oublias maman et son sang, pour ne plus penser qu’à l’homme et à son masque de clown.

fallinlove
    Il n’avait jamais tué sa mère, et ces hommes ne prenaient vie que dans ses songes. « Maman » n’avait jamais été douce, et si elle l’appelait bien Aschenputtel, c’était uniquement pour le comparer avec Cendrillon et ses chiffons. Elle avait toujours voulu une fille, mais la finesse des traits de Placid et ses beaux cheveux blonds n’avaient jamais été une consolation. Elle l’avait toujours détesté, et si son père était bien parti, ce n’était pas lui qui criait, c’était bien maman. La maison n’avait jamais pleuré, mais lui si. Beaucoup. Jusqu’à ne plus avoir aucune larme à verser. Alors l’amertume avait pris la place de la tristesse, et la colère de l’amertume. La douleur elle, n’avait jamais disparu. La douleur de n’avoir jamais été aimé, jamais apprécié à sa juste valeur : la valeur de Placid Bohem Johnson, qui n’était sûrement pas si haute que cela. « Maman » était cependant bien morte, et ce depuis longtemps. Morte d’une maladie du cœur, une maladie congénitale que lui n’avait pas développé, et s’il en était rassuré, ce n’était pas par peur de mourir non, juste par peur de mourir de la même manière que sa mère. Il s’était soudain retrouvé seul au monde, sans papa ni maman, à 8 ans seulement. Cela n’avait pas été une tragédie en soi, au moins n’aurait-il plus jamais à s’entendre appeler Cendrillon, dans cet horrible allemand qu’il haïssait tant. Il regrettait juste de ne pas avoir pu tuer sa mère de ses mains, cette mégère qui avait fait de sa vie un enfer. Alors dans sa tête, dans ses rêves, il avait réalisé ses fantasmes, ceux où il mettait fins à ses souffrances et à celle d’une mère aimante et douce, une mère qui se sacrifiait pour le sauver. Ils étaient beaux ces rêves, si beaux. Et puis, il avait toujours aimé les clowns, aussi en mettait-il toujours un ou deux dans ses songes, de gentils clowns qui savaient toujours ce qui était le mieux pour lui et qui lui remettaient toujours l’arme nécessaire à sa survie. Dans ses rêves il se blessait toujours. C’était la condition nécessaire à sa satisfaction, le mélange de son sang à celui de sa mère. Dans ses rêves, c’était toujours le plus beau moment. Et lorsqu’il s’éveillait, il allait trouver le couteau caché sous son matelas, et l’y appuyait avec amour sur sa paume scarifiée. Parfois, il appliquait sa main en sang sur son visage, et y étalait l’hémoglobine jusqu’à ce que l’euphorie soit assez grande pour lui permettre de revivre l’extase de ses rêves meurtriers.

    Il réjouissait la famille d’accueil dans laquelle on l’avait placé. On ne lui connaissait aucune famille, et son père restait introuvable. Placid était l’archétype même du petit garçon sage et brillant : blond aux yeux clairs, jamais un mot de travers. Il était parfait sous tous les angles. C’est que personne ne savait qu’il autopsiait tous les chats du quartier dans le garage, et qu’il les enterrait par la suite dans le fond du jardin. Tous les chats sauf un, le sien, qu’il avait appelé Bohem, comme son second prénom. C’était un gentil chat, tout noir, qui ne mordait jamais mais griffait comme personne. Lorsque Placid s’occupait des chats dans l’atelier, Bohem était toujours là, assis derrière lui, à le fixer de ses grands yeux jaunes. Depuis tout petit, il adorait les chats. Il avait toujours voulu savoir ce qu’il y avait à l’intérieur, derrière leurs grands yeux hypnotiques. Il était sûr qu’en les ouvrant en deux, il aurait toutes les réponses à ses questions. Mais le mystère restait entier, et il avait beau les énucléer, les écarteler, les écorcher, il ne parvenait toujours pas à trouver les réponses. Ni les questions. Mais il ne désespérait pas, et le plaisir sadique qu’il prenait à torturer ces pauvres bêtes s’amplifiant au fil des années et des expériences, il enchaînait les opérations, sous l’œil scrutateur de Bohem. « Regarde Bohem, regarde comme c’est rouge, rouge, le sang. » répétait-il en montrant ses mains ensanglantées à l’animal. Qu’y avait-il de plus pur que le sang ? Le sang était la vie. Le sang c’était beau, c’était propre, et il ne se lassait pas d’admirer les flaques écarlates qui s’étendaient sur l’établi du garage.

    Mais aujourd’hui, Placid avait 15 ans, et pour son anniversaire, il voulait quelque chose de plus grand. Lorsqu’il en eu fini avec le persan qu’il avait ramassé derrière la haie, il cacha ses outils avec soin, et comme à son habitude, enterra la dépouille dans le fond du jardin. Bohem le suivit sans un bruit, sans un miaulement. Il savait ce qu’il allait faire, il le savait bien, mais il ne le formulait pas encore pour en garder toute la saveur. Alice devait passer aujourd’hui. Alice, la petite voisine qui le gratifiait de ses regards enamourés depuis qu’ils avaient 10 ans. Alice et ses yeux noisette, ses longs cheveux noirs et son obsession pour le blanc. Alice… il l’imaginait déjà posant ses grands yeux sur lui, n’imaginant rien ou plutôt imaginant tout sauf ce qu’il s’apprêtait à faire. « Placid ? » Un sourire illumina son visage, alors qu’il se retournait vers elle. Elle était là, aussi belle qu’on le disait, aussi admirative qu’elle l’était toujours devant lui. On la jalousait secrètement d’être si proche de lui, d’avoir la chance d’être regardé dans les yeux et de recevoir ses sourires. « Bonjour, Alice » dit-il en s’approchant encore. « Bonjour » Il leva la main, toucha son front. Ses yeux à elle ne quittaient pas ses yeux à lui. Elle était si impressionnable, si dévouée. Quelle faiblesse que celle d’aimer, elle n’en devenait que plus facile à manipuler. « Alice » souffla-t-il non loin de son oreille. Il la sentit tressaillir sous ses doigts qui s’étaient refermés sur chacune de ses épaules. Sa main glissa dans sa chevelure noire, et il sourit encore. « Viens avec moi, Alice, viens. On va jouer. » Il lui prit la main, qu’elle serra sans le quitter des yeux. Placid ne savait pas exactement comment il faisait cela, comme en plus de séduire il mettait immanquablement sous ses ordres ses victimes. Il avait découvert cela en faisant tuer un chat par son demi-frère. Il avait trouvé cela tellement drôle de lui donner le couteau, de le regarder s’acharner sur l’animal, complètement inconscient de ses actes. Mais Placid savait que ce n’était pas normal, que l’hypnose s’apprenait et n’était pas innée. Placid savait qu’il était différent, bien plus encore que ce qu’il ne le pensait. Alors il avait décidé de recommencer, avec Alice cette fois. Elle s’était « endormie » bien plus rapidement que son demi-frère, sans doute parce qu’elle était déjà sous son charme depuis des années. Elle le suivait à présent, se laissait traîner sans un mot. Il aperçu le chat alors qu’ils étaient encore bien loin de lui. Placid s’arrêta et lâcha la main de la jeune fille, qui poussa un cri plaintif. Il lui caressa doucement la joue pour l’apaiser et sortit le couteau de sa poche, avant de dénouer le mouchoir qu’il avait enroulé autour de la lame. Il referma soigneusement les doits d’Alice sur le manche de l’arme, avant d’approcher sa bouche tout près de la sienne « Tu vas le tuer » dit-il en lui désignant le chat, à quelques mètres d’eux. Alice hocha légèrement la tête, et s’avança lentement, très lentement, vers la bête qui ne bougeait toujours pas. Placid l’observait sans perdre son sourire, avançant tout aussi lentement dans le sillage de sa victime. Le chat ne bougeait toujours pas, Alice s’approchait doucement, le couteau dans la main. Il voyait encore ses yeux morts, preuves de son obéissance totale. Il ne savait d’où venait ce don, il s’en fichait. Si avec lui il ne pouvait qu’être plus cruel encore, alors tant mieux. C’était sans doute un cadeau du diable.

    La jeune fille fut enfin au-dessus du chat, et elle le va le couteau. Lui, enfin, bougea et tourna la tête vers Placid, qu’il sembla fixer avec colère. « Bohem ? » Le chat était noir. Noir. Et ses yeux jaunes brillaient et lui criaient qu’il l’avait trahi. Et déjà Alice abaissait son couteau. « Bohem ! » Le cri qui lui échappa lorsque l’arme toucha pour la première fois l’animal n’avait rien d’humain. Il sentit dans sa propre chair la morsure de la lame et les larmes coulèrent soudain alors qu’il s’élançait vers la jeune femme, qui lardait toujours la bête de coups de couteau. « Non ! » cria-t-il encore en arrachant le couteau des mains d’Alice qui, soudain, sembla s’éveiller. « Placid ? Mais… et elle vit en cet instant le cadavre de la bête à ses côtés, et ses mains pleines de sang lui semblèrent soudain peser plus lourdes que le plus gros des fardeaux. Elle hurla à son tour, et n’eut plus l’occasion de faire autre chose. Placid la frappa d’abord au niveau de la poitrine, se blessa la paume en retirant la lame, qu’il enfonça ensuite dans la gorge de la jeune femme. Ses yeux exprimaient à présent toute la folie qui l’habitait, et il criait en frappant encore et encore la jeune femme qui se noyait dans son propre sang.

theend

    Il était trop jeune, bien trop jeune pour être emprisonné. Les parents d’Alice sans doute, ne pensaient pas comme cela. Et lui non plus. Il se savait plus mûr que le majeur parti des adolescents de son âge, bien plus malin aussi. On l’avait qualifié de sociopathe, et enfermé. Et c’est vrai qu’il ne regrettait pas la mort d’Alice, qu’il ne nourrissait encore remords et n’avait aucune envie de s’excuser. Il voyait encore son sang sur ses mains, mêlé au sien, et c’était encore plus beau que dans ses rêves. On lui avait confisqué tous les objets tranchants, lorsqu’on avait découvert les marques sur ses paumes. Alors il se rongeait les ongles jusqu’au sang. Il avait aimé tuer, il avait aimé la contrôler. Mais il n’avait pas aimé perdre le contrôle de lui-même, et s’était juré de ne jamais, oh grand jamais, se laisser aller de cette manière. Dorénavant, il contrôlerait tout. Absolument tout. Un sourire naquit sur ses lèvres. « Tu veux venir jouer avec moi ? » dit le clown. « Oui » répondit Placid. Il repensa à sa mère, aux clowns de ses songes. Il avait toujours aimé les clowns, toujours. « Je t’aime bien. Tu fais mal aux gens. Tu voudrais bien m’obéir ? » Placid détestait cela, être sous les ordres de quelqu’un. « Oui » Mais pas du clown. Il aimait bien le clown. Il était cruel, comme lui.


Dernière édition par Placid B. Johnson le Ven 28 Aoû - 2:44, édité 19 fois
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Andréa Abberline
    Moi j'suis personne. Par contre toi, t'es rien.

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 16:29

    Hann comment ça c'est un trop bon choix de predefs Léchouille x)
    J'éspère que tu vas nous faire des merveilles ! Youpi

    ps; Ton pseudo déchire XD j'adore ^^
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Placid B. Johnson

Placid B. Johnson


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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 16:42

    L'un des meilleurs choix possibles sans doute. Vicieux
    Et comment ne pas faire de merveilles avec un tel potentiel entre les mains ? Non vraiment, j'espère être à la hauteur, quitte à me donner l'envie de mourir sous ses ordres *-* (je me mets en condition, là).

    Un coup de coeur ce prénom Coeur il est superbe. Bref et merci beaucoup ♥️ =o
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Andréa Abberline
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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 16:52

M-D-R
Citation :
quitte à me donner l'envie de mourir sous ses ordres *-*

Je sens que je vais me apprécier de lire ta fiche XD
Puis, j'en connais un qui va être content ! Câlin
Je crois pas qu'il s'attendait à ce que le perso trouve aussi vite un propriétaire !
Tss t'façon les nouveaux predefs déchirent. Mes coups de coeur son justement ce couple et jennifer pugh.
Ils sont juste diaboliquement géniaux.

Fin bref.
J'arrête de spamer ta fiche Cache
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Kaemon Yamaguchi

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 18:57

Mouhaha Lust ma demande de partenariat (que d'ailleurs on a refusé Bad ) te ramène ta moitié! Ca mérite une récompense! Youpi

Un grand bienvenue à toi! Tu vas tout déchirer je le sens!
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Placid B. Johnson

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 19:17

    A - Je ne parierais pas là-dessus, mes fiches sont un calvaire à faire et à lire. Je les déteste toutes... mais j'me soigne.
    En général, on fonctionne beaucoup à l'avatar en tant que joueur, alors forcément, quand la star est peu connue, le rôle est moins demandé. Que je suis une adepte des models est quand même un merveilleux hasard (a) et non, je ne m'accorde pas trop d'importance, pas du tout. Quant aux prédèf', ils sont superbes, surtout les clowns ♥️ un bonheur à jouer et à manipuler, sans aucun doute.

    K - Merci, et suffit la pression là. Gné ?
    Arf et oui, j'ai vu votre demande refusée, si j'avais su, j'aurais brieffé l'admin, elle ne me résiste pas (a) xD
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Lust B. Bremen

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 19:55

    Haan, j'ai même pas fini ma fiche que ma moitié est déjà là !
    Pire qu'excellent, ton choix de prédef', je pensais pas qu'il serait pris aussi vite. Content qu'il te plaise en tout cas.

    Je te réserve tout de suite un RP ! =)
    En plus, j'avais l'intention de créer leur repaire au premier étage. Machiavelique

    Bref, bonne chance pour ta fiche. J'ai hâte de lire ça. Content
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Placid B. Johnson

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyMer 26 Aoû - 21:30

    Une bonne raison pour la terminer cette fiche, donc. Machiavelique
    Oh merci pour le rp (même s'il s'imposait, cela va de soi =o), au moins je ne serais pas désoeuvrée si j'arrive au bout de cette fiche \o/ c'est rassurant.

    Merci pour la chance, à toi de même ♥️ et je prie pour ne décevoir personne.
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Placid B. Johnson

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyVen 28 Aoû - 2:47

    Terminé *-*
    Bon, la dernière partie est courte, et sachant qu'elle parle de son "enrôlement", j'espère que ça sera suffisant. Toute l'histoire le mène ici, que ce soit court est un fait exprès, je pense que l'impact n'en est que plus grand. Et il y a surtout que je ne sais pas vraiment comment décrire davantage xD Enfin, s'il y a un problème, je le règlerai. En attendant, j'espère que ça répondra à vos attentes ♥️
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Lust B. Bremen

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyVen 28 Aoû - 3:09

    C'est juste parfait, superbe présentation.
    La partie "Meet a clown" est vraiment magnifique. Je suis content de voir ce personnage entre de si bonnes mains.

    Je te valide avec grand plaisir, et tu files bien entendu au premier étage.

    Have fun. Content
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Placid B. Johnson

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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) EmptyVen 28 Aoû - 3:17

    Merci beaucoup. Câlin
    Et me voilà rassurée. Je crois que j'ai Placid dans la peau, tant il fut bien fait au départ. J'ai déjà des tas d'idées *-*

    Merci encore (:
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MessageSujet: Re: placid ; freaky funny (done)   placid ; freaky funny (done) Empty

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