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 Je ne l'ai pas piqué...[Libre]

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MessageSujet: Je ne l'ai pas piqué...[Libre]   Je ne l'ai pas piqué...[Libre] EmptyJeu 19 Fév - 18:58

J’étais venu ici parce que… Parce que c’était tout ce que j’avais à faire à vrai dire. J’avais besoin d’un endroit où je ne pourrais pas me défiler. Ici, je ne pouvais pas sortir avant la fin du jeu. C’était un peu effrayant comme règlement. Et dire que je n’étais pas effrayé par l’ambiance de ce jeu serait mentir. J’avais trouvé le carton d’invitation dans le bar où je me tiens. Il ne m’était certainement pas réservé, mais visiblement la personne qui l’avait reçu ne comptait pas s’en servir. Moi j’avais bien envi de mener ma petite enquête, de me prouver que je n’étais pas totalement fini, à 28 ans. Il était tôt, je me suis encore bourré la gueule hier soir. Mais c’était la dernière fois. Je n’étais pas un alcoolique comme l’était mon père. J’avais simplement besoin d’un but, et je l’avais trouvé. Voilà un an, je suis tombé dans le coma à cause d’une affaire compliquée. Je pourchassais un type horrible, en fait je pourchassais deux types horribles, mais à ce moment là, je ne le savais pas encore. Nous en avions arrêté un. C’était la fête, croyez moi. Nous venions de foutre en tôle le mec qui tuait et violait des jeunes filles sans le moindre scrupule. Ce fut mon arrestation, la meilleur. Mais peu de temps après, les meurtres et les viols continuaient, de la même sorte. Je compris rapidement que notre tueur n’agissait pas seul. L’enquête fut rouverte, le temps n’était plus à la fête. Un jour, je suis tombé sur sa cachette. J’étais tellement près du but, et il se préparait à partir. J’appelais des renforts mais je ne pris pas le temps d’attendre. Je me suis jeté dans la gueule du loup et j’ai failli y passer. J’ai reçu des coups, des balles… C’était réellement un miracle que je ne sois pas mort cette journée là. Mais lui il est mort. Lui je l’ai tué, j’ai réussis mon affaire. Mais je n’ai pas eu l’occasion de célébrer. Je suis tombé dans le coma durant près d’une année complète.

À mon réveil, je n’étais plus moi-même. Le moindre mouvement me demandait un cruel effort. Mais je fis la rééducation nécessaire pour rapidement réintégrer la police. Mais il n’y avait pas que physiquement que j’avais été touché. Mentalement c’était autre chose. La moindre petite enquête me foutait la trouille. J’ai bien demandé d’être muté comme simple agent de police. Mais la peur prenait toute la place, me paralysait, j’avais même des problèmes dans les jambes alors que j’étais guéris. Lorsque la peur devenait trop forte, mes jambes me faisaient souffrir et m’empêchaient de marcher. Le docteur disait que ce n’était qu’un effet psychologique. Mais un policier qui a les jambes qui se dérobent à la moindre petite frousse n’est pas tellement le bienvenue. J’ai moi-même annoncé ma démission. Même si j’avais toujours ma place là-bas. Ne plus être flic pour moi ce fut … L’enfer. Je n’ai pas la moindre vie sociale. Je n’ai pas de famille, pas de copine. Personne pour m’aider à faire le point. Je suis tombé dans l’alcool, parce que j’avais compris que médoc et boire ses saloperies m’aidaient à dormir. La nuit je faisais d’horribles cauchemars, que ce soit revivre la mort de mes sœurs ou ce qui m’étais arrivé, tout cela m’empêchais de fermer l’œil. Mais après m’être bourré à l’extrême dans un bar, je tombais immédiatement endormir, sans un sommeil sans rêve…

Je regardais l’invitation… Je relisais et relisais ce qui était écrit jusqu’à ce qu’une ligne, écrite en minuscules caractères attire mon attention.

P.S : Ticky décline toute responsabilité de décès au cours de la partie. Quel qu'il soit.

Je restais un peu choqué, puis rapidement je compris que ce ne pouvait être qu’une mauvaise blague. Personne ne laisserait ce genre de chose arriver. Je m’y rendais parce qu’il y avait de drôles de rumeurs, mais quand même, les gens n’allaient pas jusqu’à mourir. Je terminais de faire mes bagages et je montais ensuite dans ma voiture pour me rendre jusqu’à cet horrible manoir. Un endroit peu rassurant, de l’extérieur, mais également de l’intérieur, j’allais bientôt m’en rendre compte. Je roulais durant quelques heures puis à la tombée de la nuit, j’étais finalement rendu à l’endroit qui serait ma demeure durant toute la durée de la partie. Vraiment, cet endroit foutait froid dans le dos. Mais j’étais souriant, l’adrénaline que cela me procurait était réellement satisfaisant. L’aura de mystère m’intriguais et je n’avais absolument pas envi de rebrousser chemin.
Je poussais la porte d’entrée et …

« Merde, quelle saloperie!! » beuglais-je lorsque je reçu dans la figure une magnifique et certainement très grande toile d’araignée. Pas que cela me fasse peur, mais je n’ose pas imaginer la taille de cette créature avec la toile qu’elle avait construite! Je me défais rapidement de cette merde et je laisse mon regard se balader autour de moi. Il n’y a pas le moindre meuble. Seulement deux escaliers pour se rendre au premier étage. Mais pour le moment j’ai surtout l’impression que je suis dans un manoir totalement abandonné. Merde, et pourtant, je ne pense pas m’être trompé. Je regardais le carton, avec l’adresse et cela coordonnait parfaitement. Et puis, il fallait dire que l’endroit était parfait également. Non c’était ici, mais merde, il y avait quelqu’un?

« HÉ HO! Il y a quelqu’un ici?? » criais-je fortement à l’intention de la première personne qui pourrait m’entendre. Je devais bien avouer que j’avais très envi de rencontrer l’investigateur de tout cela. Celui qui se surnommait Ticky? Oui, j’avais certainement de nombreuses questions à lui poser, puisque j’étais tout de même venu ici pour faire mon enquête. Il n’était inscrit nulle part que les policiers n’avaient pas le droit de se mêler au jeu, et puis, je n’étais même plus flic, donc il n’y avait pas de problème n’est-ce pas? Mais je me demandais une chose. Les gens recevaient ce carton d’invitation par hasard? Ou bien ils étaient scrupuleusement choisis? Si tel était le cas, je risquais d’être renvoyé chez moi, n’est-ce pas? Bref … J’avançais lentement, tentant d’éviter les toiles d’araignées trop nombreuses. Je ne pouvais quand même pas être le premier arrivé…
Siiii?
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MessageSujet: Re: Je ne l'ai pas piqué...[Libre]   Je ne l'ai pas piqué...[Libre] EmptySam 21 Fév - 0:08

Les couloirs se ressemblaient tous en ces lieux où aucune lumière naturelle ne semblait jamais pouvoir ne serait ce que s'immiscer. A croire que si certains fous étaient bien pressés de venir s'y perdre, les pauvres inconscients, la Vie elle même avait préféré fuir le plus loin de celieu si étrange qu'on aurait presque pu le dire maudit. Enfin si tant est que l'on posséde l'un de ces esprits si faibles qu'ils en viennent à chercher dans les tréfonds de leur imagination ce que leur esprit étriqué et peu alerte ne parvenait simplement pas à comprendre. La malédiction ? Tout comme la bénédiction cela n'était que foutaise ! Pure invention d'un esprit un peu plus roué que les autres afin de pouvoir asservir les plus faibles. Susciter la peur pour mieux s'imposer était une technique maintes et maintes fois éprouvée tout au long de l'histoire. Quelle que fut l'époque certains hommes s'étaient montrés bien doués pour faire jaillir de leur imagination fertile les plus fantastiques -ou horrifiques- des contes et légendes. Ainsi étaient nés les plus grands mythes. Ainsi étaient nées bien des religions ou des croyances aussi. Ainsi bien des peuples avaient ils signé leur incroyable ascension ou leur fulgurante chûte !Ainsi peut être, et aussi, certains participants un peu trop crédules ou naïfs scelleraient ils leur perte ? A trop croire en des créatures aussi chimériques que les croques mitaines ou autres fadaises... A trop laisser ses prorpes peurs envahir notre esprit on finissait, fatalement et parfois de la plus létale des façons, par les voir se concrétiser ! Alors qu'ils paniquent et tremblent ces autres joueurs contre qui elle entendait bien l'emporter ! Qu'ils succombent à leur propre bêtise et à leurs terreurs les plus indicibles ! Cela ne pourrait qu'arranger ses petites affaires à elle...

D'ailleurs, en parlant de ses fameux adversaires... Etonnant qu'elle n'en eut pas encore rencontré le moindre. Avaient ils préféré renoncer ces pleutres ou alors leur si charmant -et ô combien délicieusement pervers- hôte avait il déjà eu raison d'eux ? Si la première des hypothèses semblait envisageable la seconde, en revanche, fut immédiatement rejetée ! Qui que soit celui qui se cachait derrière cela Shayla doutait qu'il se soit donné autant de mal pour si peu de résultats ! En effet, et si comme elle se l'imaginait, cet individu était atteint de la plus sournoise et sadique des mégalomanies, son jeu se devait d'être à l'image de ses ambitions. Soit tout simplement grandiose ! Elle sourit, suspendant un instant ses pas. Décidément ce personnage l'intriguait autant que l'attirait ! Monter pareil projet n'avait pas du être chose des plus aisées et elle le respectait rien que pour cela. Maintenant, et sans même qu'elle puisse seulement comprendre pourquoi encore, elle se sentait étonemment proche de cet être dont le nom ne se prononçait jamais que dans le secret d'un murmure : Ticky. Jusque là elle n'avait pas même cherché à en apprendre plus sur lui. D'une part car elle aurait parié que celui ci avait du prendre toutes ses précautions pour protéger son anonymat et, d'autre part, car elle n'était pas venue là pour enquêter mais pour jouer ! Et, qui savait ? Peut être ce cher Ticky finirait il par daigner se montrer à elle ? En son fort intérieur l'impétueuse demoiselle l'espérait bien. Oh oui ! Il lui tardait même de le rencontrer son hôte au sens si particulier de ce que l'on nomme "hospitalité" ! La bosse sur sa tête et cet énorme marteau trainant derrière elle étaient d'ailleurs là pour en témoigner, non ? Shayla se promit de, à la première occasion, le remercier. A sa façon on ne peut plus "personnelle" bien sur !

Un instant ses prunelles errèrent le long de ces murs qui l'entouraient et qui semblaient ne devoir jamais décliner qu'une seule gamme de coloris. Celle allant du gris au noir évidemment. Comme si elle se trouvait dans l'un de ces manoirs hantés de fête foraine à deux cents, ou dans l'une de ces maisons décorées pour Halloween la jeune femme regarda, sans s'en émouvoir le moins du monde, ce qui l'entourait. D'aucuns se serait sans doutes senti oppressé par ces murs si proches qu'ils semblaient vouloir vous engloutir, vous avaler ! Certains auraient même été rebutés par ces centaines de toiles d'araignées qui semblaient fleurir mieux que toute autre chose en ces lieux ! Si cela était un effet joli alors il fallait reconnaitre à Ticky un certain sens de l'ironie macabre et funeste en matière de décoration intérieure ! Shayla sentait le goût de la mise en scène, presque théâtrale et en apprécia à sa juste valeur l'effet. Flippant en effet ! Même si, avec son esprit un peu déjanté, elle ne pouvait s'empêcher de trouver un certain charme poétique à cette demeure dont elle venait de décider, aussi soudainement que bien tardivement d'ailleurs, de faire son terrain de jeu ! De jeu ou de chasse ? N'était ce pas là la même chose ? Elle en était intimement persuadée en tous cas et lorsque l'effrontée demoiselle avait une idée en t^te il était quasi impossible de lui faire y renoncer ! Bon courage même à celui qui s'y risquerait ! si jamais tel "suicidaire" existait vraiment et que vous le connaissiez songez donc à lui faire rédiger son testament... On ne sait jamais : un malencontreux "incident" est parfois si vite arrivé de nos jours ! Un maboir dont nul ne saurait réellement dire où il se trouve. Un jeu qui finirait sans doutes en sorte de "Murder Party" à cette différence près que Shayla doutait fort qu'aucune victime puisse jamais se relever à la fin du jeu... Une tueuse aux instincts de prédateurs plus aiguisés que jamais... Mettez entre les mains de cette dernière un gros marteau, idéal pour défoncer bien des choses, et vous aurez là une bien jolie bombe à retardement ! Ne manquait plus qu'une mêche et une étincelle pour mettre le feu aux poudres et assister à ce qui ne manquerait certes pas d'être un éclatant feu d'artifice !

Mêche et étincelle disions nous ? Comme cela est intéressant ! Amusant, et on ne peut plus opportun même, si l'on en croyait l'expression d'ire qui venait d'embraser le regard de la demoiselle. Juchée en haut des marches, ne prêtant plus guère la moindre attention à ce qui l'entourait, ses yeux de féline dévoraient littéralement cette silhouette qui se découpait en contre bas de ces marches qui s'étalaient devant elle. Tiens donc... Elle n'était donc pas seule. Réjouissante nouvelle à vrai dire. Enfin un peu d'animation et de compagnie dans ce jeu où elle commençait à se sentir un peu trop esseulée et isolée ! Pourtant, alors qu'elle descendait les marches, et au fur et à mesure que se rapprochait la dite silhouette, une colère se mit à gronder en elle. Shayla ne comprit que, alors qu'elle venait de descendre telle uen ombre furtive la dernière volée de marches, elle parvint à discerner les traits de celui qu'elle venait de rencontrer. Ou, plutôt, de retrouver ! Ses poings se crispèrent sur le manche de son jouet du moment tandis que ses yeux flamboyaient de la plus éclatante des ires ! Comment aurait elle pu oublier ce visage, ces traits, cet homme ! Peut on jamais oublier le seul être au monde à avoir jamais su -et pu- se jouer de vous ? La réponse était simple : on ne pouvait simplement pas ! Et Shayla n'avait jamais oublié le seul homme à pouvoir se targuer d'avoir hanter ses rares nuits de sommeils ! Ainsi il était là lui aussi ? Arborrant un sourire oscillant entre le sibyllin et le cruel, la jeune femme s'approcha plus encore, ne cherchant plus le moins du monde à se cacher. Difficile d'imaginer que leurs "retrouvailles" en ces lieux soient pure facétie de ce destin auquel elle s'était jurée de ne jamais croire ! Ticky, Ticky, Ticky... Méchant hôte qui mettait sur son chemin la seule personne à l'avoir jamais ridiculisée et battue. A moins que cela ne soit une opportunité pour se venger ? Bien plus séduisante idée en effet !

- " Le coma t'aurait il rendu sourd au point qu'il te faille maintenant crier pour parvenir à te faire entendre ? " se gaussa-t-elle presque gentiment tout en prenant soin de garder ses traits plongés dans l'obscurité.

Puis, aussi silencieuse qu'une ombre, elle vint se placer derrière le jeune homme.. Résistant à l'envie de défoncer le crâne de cet homme tout de suite, préférant jouer un peu avant, elle se contenta donc de laisser le manche de son jouet venir lui faucher les jambes. Puis, une fois celui ci à terre, riant à voix haute de son mauvais tour, elle se précipita vers lui. Avant même que celui ci n'ait eu le temps de réaliser ou d'esquisser le moindre geste, elle laissait son genou venir entraver sa trachée tandis que son marteau venait se poser, telle une crosse de hockey, devant la tête ronde comme un palet de cet ancien flic. Abaissant son visage jusqu'à lui, elle lui murmura dans le plus espiègle des sourires :

- " Bouh ! Alors ex officier Collins ? Toujours sur ma route on dirait... La dernière leçon ne t'a-t-elle donc pas suffi ? Envie d'en recevoir une autre peut être ? "
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MessageSujet: Re: Je ne l'ai pas piqué...[Libre]   Je ne l'ai pas piqué...[Libre] EmptySam 21 Fév - 9:04

PAF!

Tu vas crever connard de flic!

Je sentis mes jambes se dérober sous moi. Ce qu’il tenait venait de me faire tomber sur le sol. J’étais par terre, impuissant, alors qu’il s’apprêtait à me tuer. Alors que je mélangeais le présent et le passé. Ce coup venait de raviver des souvenirs. L’un des plus horribles, puisque ce n’était pas assez similaire à la mort de mes sœurs. Alors que j’étais sur le sol, que ma main se glissait, furtive, rapide, à la recherche d’une arme, d’un objet qui pourrait me sauver la peau. Lui il plonge vers moi avec ce couteau, il me transperce… Encore et encore… Cette souffrance que j’ai ressentie à cet instant. Indescriptible. Je suis mort ce soir là. Du moins, je crois que j’aurais vraiment espéré l’être. Mais ma fidèle main a finit par se rendre utile, à agripper mon arme. Vu les balles que je lui ai enfoncé dans le crâne. Je n’ai pas le moindre doute qu’il soit bel et bien mort. J’eu le même reflexe lorsque je me sentis tomber de la même façon. Cette voix qui m’interpela. Étrangement familière sans pourtant l’être. Une voix de femme. J’avais tenté de l’apercevoir. Mais la noirceur conservait bien malgré moi le mystère entourant cette personne qui ne m’était pas si inconnue. Cette femme qui se glissa derrière moi. Qui me frappa de la même manière et qui me fit alors sombrer… Il faut me connaître pour comprendre ce que tout ceci peut signifier pour moi. J’étais un bon flic… Après cette attaque je suis devenu effrayé, inutile, lâche. Et ce soir, j’avais l’impression de revivre la mort de l’être que j’étais, la retour à la personne que je suis devenu et que je méprise tant.
Non chérie… Je n’ai pas la moindre envie, je ne vais pas te laisser me faire ça…

J’avais déjà bien assez culpabilisé, bien assez vécu. La mort de mes deux petites sœurs fut l’événement déclencheur à ma vie de flic. J’avais dans l’espoir de punir les criminels qui prenaient la vie de merveilleuses petites filles comme elles. Je voulais révolutionner bien des choses. J’étais coupable de leur mort. Coupable car bien des si avaient leur place dans mon esprit.
Si j’avais été plus attentif…
Si j’avais été là …
Si je ne les avais pas laissé traverser cette rue…
Si … et si … et si …


J’étais leur frère après tout. Plus présent que leur véritable père. J’étais leur seul mentor. J’avais lamentablement échoué. Comme à peu près tout ce qui avait véritablement un sens dans ma vie. J’avais échoué en tant que frère. En tant qu’homme, et en tant que flic… Et fait. Quelques mois après mon coma. Ce carton d’invitation découvert sur le sol du bar fut la première révélation depuis la mort des jumelles. C’était le temps de ne plus être la personne que je détestais. C’était le temps de me prouver que je n’étais pas tout à fait inutile. Que je n’étais pas devenu un trouillard.
Mais merde… Si je récapitule. Je ne suis toujours pas dans une situation des plus plaisantes. Cette femme qui vient de me faire tomber sur le sol. En étouffant un gémissement je m’écrase lourdement sur le dos, coupant ma respiration par le choc durant quelques instants. Je suis abasourdit, par la violence, mais également par le souvenir et le malaise que cela évoque en moi. Si je n’étais pas tombé, mes jambes m’auraient certainement trahi, oui, sans aucun doute. Mais alors que je reprenais lentement mes esprits. Elle se précipita vers moi. Son rire résonnait affreusement dans la pièce et ce fut à cet instant que je reconnu cette femme. J’ai une sacrée mémoire. Le coma m’a un peu embrouillé l’esprit. Sinon je l’aurais certainement reconnue simplement grâce à sa voix. Une sacrée affaire. Cette pétasse … Cette salope qui a profité de mon « sommeil » pour foutre le camp de la prison où je l’avais envoyé pour le restant de ses jours. J’étais le seul et unique témoin de l’affaire. J’avais apporté des preuves irréfutables. Mais mon coma fut ce qui me tua encore une fois. Étant l’unique personne détenant le pouvoir de témoigner dans cette affaire. Les avocats de la garce ne perdirent pas de temps pour tout remettre sur le tapis. Ressortir cette histoire de merde et me faire perdre toute crédibilité. Putain, je ne vous raconte pas à quel point j’étais en pétard à mon réveil. J’ai bien tenté de reprendre l’affaire. Mais je n’étais plus moi-même. Je devais supporter la rééducation, je devais vivre avec ma peur, avec mes douleurs. Ce n’était pas aussi simple…

Ce pied qu’elle envoya directement sur ma trachée eu le mérite de me sortir de mes pensées. Je posais rapidement mes deux mains sur ce pied qui m’étouffait, me faisais souffrir affreusement. Alors que je blêmissais à la vue de cet énorme marteau qui allait certainement bientôt se servir de ma tête comme balle de golfe. J’étais paralysé par la peur. Je la fixait dans les yeux, n’abandonnant pas son regard, soutenant sans broncher alors que je transpirais certainement la frayeur. Puis elle approcha son visage du sien. Je du me faire violence pour ne pas lui cracher la figure. Geste tellement inutile, mais oh combien satisfaisant. Vous pouvez me croire. Non, j’étais silencieux, j’analysais même. Comme j’étais devenu calme. Je n’avais pas réellement le choix, j’étais complètement figé, tétanisé par elle, alors qu’elle me rendait complètement furieux et hors de moi.

« Leçon? Mais quelle leçon? Il me semble que c’est toi qui n’a pas encore comprit qui était le plus intelligent ici. » dis-je en imitant son ton espiègle. Si mes membres ne me répondent pas, pour ma parole, s’en est tout autre. Au contraire, j’ai toujours eu cette manie, lorsque je suis furieux ou énervé. Encore pire, les deux, de dire des choses… Disons provocantes. Je ne crois pas que j’ai réellement changé avec les années.

« Non, je vais m’en passer, mais je suis près à jurer que tu meurs d’envi de retourner en tôle, chérie! » murmurais-je avec un brillant cynisme. Un mince sourire apparu sur mes lèvres alors que mes l’une de mes mains venait de se rendre habillement jusqu’à mes poches. Qu’elle venait d’agripper ce canif sans couteau qui me servait de porte-clés. Sans couteau, effectivement, mais il y avait bien d’autres outils intéressants, vous pouvez me croire. Du genre, un magnifique tire bouchon, très long et plutôt pointu… La chanceuse, il a servi à de nombreuses reprises. Il y a également ce petit ciseau, mais je crois que dans de telles circonstances, le tire-bouchon sera véritablement le bienvenu. J’entrepris de l’ouvrir, lentement, puis soudainement, en un geste vif, rapide et brutal, je l’enfonce avec force sur son pied. Si bien qu’il se rend bien évidement jusqu’en dessous de la chaussure. Je n’ai nullement transpercé le pied. Mais j’imagine que la douleur doit tout de même être assez surprenante, n’est-ce pas Shayla Cebrian… Je suis loin d’être du genre sadique, mais je sais trouver le moyen de me défendre. Du moins, lorsque c’est possible. J’agrippe rapide son pied blesser et je la projette à son tour sur le sol. Je suis fier de mon coup et je ne dissimule pas un sourire vainqueur.
Mais lui il disparaît rapidement lorsque je remarque que mes jambes refusent de m’obéir.

« Saloperie de merde!! » grognais-je en me redressant, massant mes jambes qui me faisaient souffrir, qui me paralysaient en cette position sur le sol. J’avais blessée la criminelle. Mais certainement pas assez pour m’éviter des représailles. Si j’avais su, j’en aurais fais davantage. Je ne l’aurais réellement pas raté, même dans cette position. Mais c’était trop tard. Je n’avais plus qu’à espérer que mes jambes acceptent de nouveau de m’obéir. Je me massais les cuisses dans cette optique, mais qui savait combien de temps cela pouvait durer? J’espère que cela se rapprochait davantage aux secondes qu’aux minutes…

« Idiote! Tu sais très bien ce qui t’arriveras si tu t’en prends à moi!! Tu vas retourner en tôle, et je t’assure que ce n’est pas la claustrophobie qui t’attend, mais bien une magnifique petite injection, sans douleur, je t’assure… » lançais-je à son intention, histoire de déstabiliser peut-être? Bien que j’en doute fortement. Je voudrais simplement gagner un peu de temps. Aller merde! Il faut se bouger! Je dois me relever maintenant, avant que cette folle furieuse ne pratique un sport quelconque à l’aide de ce marteau disproportionné.
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