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 Quand la peur devient terreur ... (Libre !)

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Lilianna C. Parkes

Lilianna C. Parkes


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MessageSujet: Quand la peur devient terreur ... (Libre !)   Quand la peur devient terreur ... (Libre !) EmptyVen 19 Fév - 3:55

Cela devait faire au moins quinze minute qu'elle rampait dans ce conduit, d'aération sans doute, des accès de claustrophobie la prenais, elle transpirait à grosses gouttes, dans cet espace pourtant glaciale. De temps à autre, une porte battante se dressait devant elle, chaque fois, de loin, elle croyait voir un cul de sac, et désespérait de ne pouvoir faire demi tour dans un si étroit endroit. Les chats n'arrangeaient rien, ils ne supportaient pas de se voir coincés entre elle et la porte battante, cent fois elle essayait de les pousser, mais les bêtes prises de panique, jouaient férocement des griffes sur son visage, et lorsqu'elle parvenait enfin à les pousser derrière elle, il se retrouvaient sur son dos, et y faisaient leurs griffes sur son corset ou sur le haut de son dos nu. Les deux félins, sur elle, créaient un poids, qui mine de rien, compliquait considérablement son avancée.

Les parois glacées collaient à sa peau suante, les chats étaient tranquillement allongés sur son dos. Ses yeux viraient partout cherchant une sortie désespérément, elle commençait à délirer, à manquer d'oxygène dans ce circuit hyperventilé, des échos de banjo hawaïen lui parvenait, elle avait soudain l'impression que les parois étaient brulantes, qu'elle allait rôtir comme un steak sur un barbecue, elle se mit à se débattre, à cogner dans les parois d'aluminium, créant un vacarme assourdissant autour d'elle, mais elle entendait tout de même le banjo, elle sentait qu'on lui égratignait la peau, ils étaient sans doute, sous le conduit avec leur chalumeau géant et ils plantaient des couteaux dans le conduit. La respiration haletante elle se remit sur le ventre, bien décidée à bouger pour leur échapper, une poupée de porcelaine muni d'un collier de fleurs surgi devant elle.


-Chuuut, tu vas réveiller tous mes amis si tu continu à cogner ainsi.

La jeune femme poussa un long hurlement, en essayant de reculer, elle se cognait plus qu'autre chose, et envoyait violemment ses poings dans les parois, elle éprouvait de plus en plus de difficulté à respirer. La poupée était toujours là, elle se rapprochait d'elle, elle avait l'air furieuse. Lilianna n'avait pas cessé de crier, et de plus en plus fort, à mesure que la poupée se avançait. Les sourcils froncés, l'œuvre de porcelaine lui cria :

-Mais tu ne comprends rien ou quoi ! Je t'ai dit de te taire !

Sur quoi la poupée fondit sur elle, la bouche ouverte, tout croc dehors. Lilianna ferma très fort les yeux, en se grattant les joues, et en hurlant de toute ses force. Petit à petit une douleur cuisante s'installait sur ses joue, dans sa gorge, le noir qu'elle voyait sous ses yeux fermés commençait à se teinter de petites étoiles. Elle hurla jusqu'à ce que ses joues soient ensanglantées, elle eut beau fermer les yeux, la poupée ne vint jamais. Elle cessa de se gratter les joues, et arrêta de hurler, mais garda les yeux solidement fermé, et posa son front sur l'acier. Elle s'évanouit.

Une langue râpeuse léchait sa joue, elle ouvrit les yeux, puis inspira de grosse bouffées d'air. Elle se redressa du mieux que le lui permettait l'espace, et regarda autour d'elle, elle avait à moitié défoncer une des parois, elle poussa des cris, mais d'happiness cette fois. Elle se contorsionna pour parvenir à mettre ses pieds en face de la plaque d'acier, lorsqu'elle y fut parvenu, elle y donna de grands coups de pied. Elle eut rapidement réussi son entreprise et se glissa hors du conduit. Elle tomba sur un parquet particulièrement sale et mal entretenu, elle se releva et regarda la pièce avec un air horrifié, deux lits aux matelas éventrés, aux draps jaunis, la peinture blanche devenue grise, qui s'écaillait.


-Oh putain, c'est pas vrai …

Ce murmure, sortie de sa bouche, n'était autre que ce qui exprimait le mieux sa pensée, elle se retourna, un espèce de lavabo immonde et minuscule surmonté d'un miroir fissuré se trouvait là, dans un coin de cette «chambre». Elle vit son reflet dans le miroir, elle avait les joues ensanglantées, et d'innombrables griffures ornaient son visage, mais il n'y avait pas que ça dans ce miroir, elle vit une ombre noire passé à toute vitesse derrière elle, le cri qu'elle poussa en se retournant, résonna dans la pièce, elle inspecta du regard toute la chambre, les moindres recoins, mais ne vit pas l'ombre d'un chat … un chat ! Mais oui c'était surement un de ses chats qu'elle avait vu sauter du conduit, elle regarda l'ouverture … ses deux chats était là, assis dans la conduit à la regarder, elle fronça les sourcils, puis d'un coups ses chats se mirent à regarder dans la même direction fixant un endroit désert de la pièce, fixant quelque chose qu'elle ne pouvait apparemment pas voir. Tremblante de tout ses membre elle se plaqua contre un mur et hurla d'une voix hystérique :

-Montrez vous, ce n'est pas drôle du tout !

La porte s'ouvrit à la volée, elle tourna la tête, personne et les chats avait recommencer à la regarder, il ronronnait, comme pour la rassurer, comme pour lui dire «C'est bon, il est parti». Il est parti, mais qui est parti ? Elle se laissa glisser lentement jusqu'au sol, et elle ne se l'avoua pas tout de suite mais c'était surtout pour regarder sous les lits, Elle n'y trouva rien, mais ce dit tout de même qu'elle ne se risquerait plus à regarder dans le miroir. Elle saisit ses chats et les descendit du conduit, elle ne se demanda même pas s'ils allaient la suivre, elle tenait ça pour acquis dans un endroit étrange les gens et les animaux font des choses étranges.

Elle sortit de la chambre, et se trouva alors dans un ignoble couloir, la tapisserie, vous la connaissez, c'est celle qu'il y à dans le salon de votre grand mère, mais ce n'est pas exactement la même, parce que celle de mamie elle n'est pas parsemée de taches jaunies, ni déchirée par endroit et elle ne se décolle pas non plus dans les coins contrairement à celle de ce couloir. Des chandelles était accrochées le long des murs mais des chandelles tellement courtes qu'elles s'éteignaient dès qu'elle passait devant, elle regarda derrière elle (chose qu'elle n'avait pas fini de faire) et vit le noir complet dans lequel était plongé le couloir, et plus ça allait plus les chandelles s'éteignaient vite, elle commença à accélérer le pas mais quand elle vit que les bougies commençaient à s'étendre avant qu'elle passe, elle ramassa ses chats, un sous chaque coude et couru le plus vite qu'elle pu mais les lumières s'éteignaient encore plus vite, à croire qu'elles voulaient faire la course avec la jeune femme complètement affolée, qui commençait à crier, à pleurer en courant, appelant à l'aide la première bonne âme qui l'entendrait …

Elle déboucha sur le plus immense hall qu'elle aie jamais vu, elle était essoufflée et sa respiration se répercutait contre les murs et donnait l'impression qu'une cinquantaine de personnes invisibles étaient aussi essoufflées qu'elle. Elle se retourna … le couloir était sereinement éclairé … par des bougies toute longues et toute neuves ! Les lèvres tremblantes, le visage terrorisé, elle contemplait cet abération, des larmes, non pas de tristesse, mais de terreur et d'incompréhension coulaient sur ses joues, où s'étalaient les grandes plaies béantes, que ses ongles avait creusées, couvertes de sang séché. Elle porta sa main à sa bouche, puis la contempla, le bout de ses doigts était aussi plein de sang, et sous ses ongles s'étaient incrustés les lambeaux de peau de ses joues.

Elle perçut un bruit derrière, elle se détourna donc du couloir, pour revenir au hall, elle n'avait pas lâché ses chats. Ce fut une voix enrouée par les pleurs qui sortit de sa bouche
:

-Il y a quelqu'un ?

Un homme surgit d'un coin sombre, un homme en très piteux état, les yeux injectés de sang, des cernes noires jusqu'au milieux des joues, il la regarda de ses yeux exorbités, il marmonnait des choses incompréhensible, son bras gauche était pris de violents tremblement qui ne semblait pas vouloir s'arrêter. Elle lui parla, peut être comprendrait-il :

-Monsieur, excusez moi, mais j'ai surestimé mes force, elle esquissa un sourire, est ce que vous savez où je pourrais trouver la sortie, ou parler à un responsable, je rembourserais le chat et le conduit d'aération.

L'homme la regarda, comme si elle eut été un extraterrestre, et éclata d'un grand rire qui résonna dans toute la salle, où régnait, avant cela, un silence religieux, ce rire ressemblait presque à une insulte à la tranquillité de la pièce. Lilianna ne se l'expliqua pas, mais elle s'était presque attendu à entendre se rire à la fois ironique, moqueur et terriblement désespéré, Ayant fini, il la regarda de nouveau. Il se pencha vers elle et dit tout bas.

-N'escompte pas sortir vivante ou sans dommage … Ils sont partout autour et ils t'entendent ...si tu as le malheur de fermer les yeux, ils te les arrachent, si tu as le malheur de lever la main, ils te la coupe, si tu as le malheur de répondre, c'est la langue qu'ils te coupe.

Elle tremblait de tout ses membres, plus ça allait et plus ses joues étaient inondées de larmes, elle allait la lui poser cette question, mais elle redoutait la réponse, et cette question, l'homme semblait même l'attendre. Ce fut un murmure à peine audible qui sortit.

-Qui … ?

Il la regarda, les yeux plus exorbité que jamais.

-Eux … les clowns.

Sur quoi l'homme repartit en courant vers un autre couloir. Elle tomba des nu, même si elle avait été hors de cette bâtisse infernal, elle n'aurait pas trouver la réponse comique, elle haïssait les clowns, elle n'avait jamais été au cirque, elle n'avait pas non plus croisé de clowns qui faisait des ballons sur les marché, non, mais elle les haïssait, ça à cause de sa tante, une femme charmante aux demeurant, mais cette femme aimait les clowns en porcelaine, vous savez ceux qui sont sur des balançoire au milieu du salon, ou bien qui sont alignés par dizaine sur les étagères de la chambre d'ami, celle là même où votre tante vous reçoit quand vous y allez pour des vacances en campagne. Lilianna ne comptait plus le nombre de nuits qu'elle avait passées sans dormir, parce qu'elle surveillait le moindre mouvement des statuts de porcelaine.

Elle lâcha ses chats, et poussa un long, très long hurlement de désespoir, de terreur. Ses chats ne l'avaient pas quittée pour autant, lorsqu'elle eut fini, elle marcha jusqu'à atteindre un mur, s'emmêlant de ce fait dans d'innombrables toiles d'araignée, lui arrachant plusieurs autre cri, elle se laissa glissé le longs d'une parois murale et commença à pleurer, pas comme une adulte responsable se doit de le faire, non, comme une petite fille avec de gros sanglots, elle remonta ses jambes contre elle, retroussa son jean et commença à se lacérer les genoux à coups d'ongles, noyée dans ses larmes.
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