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 Bloody Games [Naoko]

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2 participants
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Lust B. Bremen

Lust B. Bremen


Tickyness : 373

Topic : 2/3
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MessageSujet: Bloody Games [Naoko]   Bloody Games [Naoko] EmptyJeu 14 Jan - 1:04

    Coup d’œil vers l’horloge, désir brûlant s’imposant. Excitation, impatience, les secondes passent si lentement. Corps inerte, oublié au profit de son esprit mouvementé. Terassé par l’envie de jouer, le besoin de s’amuser, la soif de sang franchissant les limites d’un contrôle jugé décent. Regard furtif, la chasse commençait, à la recherche des proies que sa crauté attraperait. Et une étincelle de curiosité brillait, sentant que sa compagne de jeu s’approchait, cette japonaise enfermée dans un monde enchanté et profitant de redoutables armes dont seule elle a le secret. Armes qu’elle ne tarderaient pas à lui présenter dans ce jeu sombre qui s’annonçait, loin des insectes du premier étage seulement capable d’hurler leur incapacité de lutter. Un réel danger se dessinait face à ces prédateurs aux sens éveillés, l’élite des êtres capable de tuer, jouant depuis longtemps dans la cour des plus grands. La cour opposée aux innocents, là où vivent les être subtils et dominants. Pensée trop amusante, excitante, pour mimer un quelconque détachement. Et les aiguilles de l’horloge résonnaient dans cette pièce au silence pesant, frappant régulièrement les secondes qui le séparait du commencement. Tel l’écoulement des premières gouttes de sang, précédant le massacre d’un jeu promettant d’être délicieusement et indécemment sanglant.

    Cœur battant face à la vue des proies, à l’odeur du sang se propageant dans chaque recoins, à chaque endroits. Pronfonde dose d’adréanline après nouvelle consommation d’un peu de cocaïne. Et entre deux rangés de livres commence l’exercice de domination. Maîtrise de son propre esprit, canalisation de ses envies. Attendre pour mieux profiter. Contrôler pour mieux travailler. Un quelconque massacre ne serait d’aucune utilité, seul la précision prend de l’importance quand un duel, un jeu de cette qualité sait s’imposer entre ces quatres murs déjà ensanglantés. Paupières fermés, voyage dans de délicieuses pensées. Chairs déchirées, hurlements enivrants, quelques prières, fuites, et tremblements. Regard suppliant, soumission d’une victime aux yeux larmoyants. Bain de sang, mort s’approchant, splendide victoire savourée avec une chaleureuse froideur. Déjà, les œuvres d’art se dessinaient, le travail se précisait, l’artiste se concentrait. Et la partenaire s’approchait.

    Frappait par les aiguilles, l’atmosphère s’intensifiait, témoin du danger imminent. Alors qu‘un imprudent s’aventurait aux côtés de Lust, tortionnaire affamé, au regard traduisant sa furieuses envie de jouer. Dans sa poitrine, son cœur s’accélairait autant qu’il s’énervait, comme son sourire qui déjà, s’aggrandissait. Un scénario parfait, comme la plus digestive des entrées. Celle d’un prédateur qui loin d’attaquer sa proie, l’attire dans ses incontournables filets. Laisser le hasard, peut-être le destin, choisir la première victime à sacrifié. Un échauffemment, un premier jet. Le premier coup de pinceau d’une toile vivant à travers le sang, s’inspirant des hurlements.

    Naïve, la proie oublie de se méfier. Impatient, le prédateur refuse de patienter. Injection d’un calmant sans doute trop puissant, l’endroit exige d’œuvrer proprement. Respecter l’endroit des lieux pour mieux faire durer le jeu. Se priver de quelques hurlement pour privilégier le sang. Innover, pour se perfectionner, et surprendre la japonaise pleine de fraîcheur et d’originalité dans sa manière d’opérer. Le malchanceux s’endort, peut-être mort, comme l’imminente douleur que son corps ignore. Triste contrariété qu’une souffrance que la victime ne peut exprimer, qu’un tortionnaire ne peut écouter. Et déjà, une main s’arrachait, offrande pour sa partenaire qui saurait l’apprécier. Travail baclé, la précision étant secondaire, bien loin de l’importance des émotions d’une victime dont l’âme menace de s’en aller. Emotion tragiquement absente dans ce corps dénué de toute sensibilité, incapable d’hurler, de pleurer, de supplier, d’amuser.

    C’était un vulguaire trophée, représentation du jeu qui dans quelques secondes, pourrait enfin commencer. Quelques murmures d’une chanson d’enfants, les aiguilles s’effacent au profit de la compagne qu’il attendait en souriant. Terreur du troisième étage, alliant si artistiquement horreur et folie, rires innocents et jeux innovants. Sa silouhette se dessina quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître sa jupe d’enfant, projection du monde innocemment sanglant où son âme égaré continuait, pour son plus grand plaisir, d’évoluer. Les regards se croisèrent, les sourires s’échangèrent. Et la main fraîchement découpé fût lancée, balayant le sol pour finir aux pieds de celle qui savait ce que cela signifiait.

    Lust s’approcha, les battements de son cœur reflétant l’excitation d’un jeu prêt à débuter. Un dernier coup d’œil à l’horloge, s’approchant enfin de l’heure où le sang commencerait à crier son envie de couler. Cinq secondes, une éternité.

    - Pile à l’heure, tout est organisé. Première victime dans trois secondes. Le jeu peut commencer.

    Coup d’œil vers la documentaliste, sourire et clin d’œil échangés. D’une précision digne de sa réputation, un couteau est lancé, se plantant dans le front d’une victime dont la présence au quatrième étage n’était que surestimé. Temps écoulé, danger annoncé. Le silence des lieux fût respecté, l’élite étant trop intelligente pour hurler. Quelques sourires se dessinèrent sur le visage des participants d’humeur à jouer, et dans une inquiétante sérénité, l’identité du réel coupable était recherché.
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Naoko Tsukushi

Naoko Tsukushi


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MessageSujet: Re: Bloody Games [Naoko]   Bloody Games [Naoko] EmptyDim 17 Jan - 3:36

    Des victimes à en perdre la vue, des infidèles à Dieu qui souillent notre Terre bénie et qui osent pénétrer dans la demeure de Ticky. Naoko attendait ce rendez-vous avec impatiente. Pour jouer avec un de ses compatriotes était fort amusant pour la jeune asiatique. Rien de plus distrayant que de comparer ses méthodes avec d’autres maîtres en la matière. Quatrième étage. L’élite des joueurs. Naoko en était certaine : il y en avait trop. Tout d’abords, il y en qu’il fallait de ce pas envoyer en Enfer. Ce surplus de pêcheurs ne faisaient qu’accroîtrent l’euphorie de la jeune fille. Ensuite, au quatrième étage, on ne réagissait comme dans les étages inférieurs. Son antre, c’était le troisième. Fantastiquement psychédélique et horrifique. Mais l’endroit où Naoko se dirigeait avait un goût différent. Une sensation que Naoko aimait. De toute manière, peu importait l’endroit où elle se trouvait. Sa méthode ne changera pas. Elle savait pertinemment qu’elle serait parfaitement à l’heure. Naoko n’était jamais en retard. Quelque fois en avance, mais le plus souvent elle arrivait à l’heure précise.

    La petite japonaise ouvrit délicatement la porte de la bibliothèque. Endroit sinistre, mais percutant. Peuplé bien que silencieux. Après tout, nous sommes dans une bibliothèque ! La documentaliste surveillait au moindre geste. Serrant son ourson Chibi contre elle, Naoko s’avançât, faisant virevolter sa robe autour d’elle. Et soudainement, elle l’aperçue. La parfaite personnification du sadisme. Une main ensanglantée aux pieds de la jeune fille. Elle aurait bien voulu participer à la séance torture qui avait probablement précédé ce ravissement carnage. Mais elle allait adhérer à un tout autre jeu bien plus amusant. C’était le signal. Oui. Elle était bel et bien pile à l’heure. Pour rien au monde elle ne serait arrivée en retard. Il ne perdit pas de temps. La première victime tomba. Lancé de couteau parfaitement maîtrisé. Elle regarda la victime tombée, stupéfaite de tant de précision et de rapidité. Naoko ne bougea pas. Elle se contenta d’étouffer un rire en coinçant Chibi dans sa bouche. Un jeune homme assis non loin d’eux, pas plus de vingt-cinq ans, se leva, un livre en main, prêt à le ranger sur une étagère derrière Naoko. L’activité soudaine de ces lieux avait-il effrayé cet homme à la réputation plus ou moins marquée ? C’était une des proies de Naoko. Le seul châtiment que méritait cet homme était de voguer à jamais sur les fleuves des Enfers.


    « Tiens Chibi. »

    Sans attendre de réponse de sa part, elle posa Chibi sur les mains de Lust de sorte à ce que son ourson se retrouve face à elle. D’un geste rapide mais délicat, elle dévissa les yeux de son ourson. L’instant d’après, voici la jeune fille armée de deux aiguilles disproportionnés, car beaucoup trop grosses pour être de mignonnes petites aiguilles à coudre. L’homme était toujours de dos. Naoko se plaça derrière lui et planta les aiguilles dans les tempes. Il n’eut pas le temps de pousser un cri de douleur qu’il tomba à terre sous les pieds de Naoko. Il souffrait atrocement. Mais cela ne suffisait pas. L’homme gémissait à terre, aveugle et souffrant le martyre. Elle s’accroupie à ses côtés, les pans de sa robe absorbaient la flaque de sang à terre. Elle murmura alors, tel le fantôme d'une enfant égarée susurrerait à un humain :

    « Il faut payer pour le mal que tu as fait maintenant. Tu ne devrais pas faire tant de mal. Ce que tu subis en ce moment n'est rien. Crains plutôt ce qui t'attend. »

    Elle l’acheva en plantant les deux énormes aiguilles dans le cœur, en les tournoyant comme la vie qui laissait sa place à la mort. Naoko disait toujours une petite phrase avant d’en finir avec les condamnés. La petite japonaise lui ferma les yeux qui étaient devenus entièrement rouges. Sa bouche qui exprimait encore la terreur fut également refermée laissant ainsi un visage dont les couleurs avaient disparu depuis longtemps. Deux trous de chaque côté de la tête entre les sourcils et les yeux laissaient encore échappés une fontaine de sang. Naoko était suffisament maligne pour ne pas se faire prendre. Le cadavre était dans un couloir entre deux grandes étagères. Certes, quelques livres manquant laissaient des espaces qui faisait qu'on pouvait voir la scène, mais le compagnon de jeu de Naoko était placé de telle sorte qu'il était le seul à voir la scène, cachant par la même occasion les trous causés par les livres manquant. On allait bien sûr découvrir le corps, mais sans doute un peu plus tard.

    La jeune japonaise se leva, contourna l'étagère d'un pas léger et revint à sa place. D’un geste enfantin, elle vissa les yeux de Chibi, qui avait par la même occasion retrouvée la vue. Elle le reprit d’un geste rapide des mains de Lust, retrouvant son très cher ami et confident ourson. Sa deuxième victime était en place. Inutile de préciser que Naoko avait fait un petit tour à la bibliothèque histoire de préparer le terrain. Il y avait en ce lieu un tas de piège distrayant. Soudainement, on entendit un cri strident. Une jeune femme d’environ vingt-trois ans se précipita hors de la bibliothèque. Naoko eut néanmoins le temps de voir son œuvre opérer. De l’ammoniac liquide sur les pages d’un livre, c’est horriblement dangereux. Surtout lorsque la personne qui tourne les pages ayant absorbé ce produit corrosif est au courant de rien. Et c’est encore plus dangereux lorsqu’on pose sans faire attention ses mains sur son visage, car c’est un geste anodin. Mieux valait se laver immédiatement au risque d’avoir la peau en morceau. La petite japonaise regarda Lust d’un air malicieux. Oui, c’était bien elle. Une toute petite farce des plus amusantes ! Elle regarda son ourson d’un air fier en enlevant quelques grains de poussières sur ses oreilles. Chibi possédait des tas de talents cachés que peu de gens connaissaient. Le pire était sans doute dans l’esprit de Naoko. Le pire devrait plutôt être appelé en ces lieux le meilleur.
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