Kaemon [terminée]

Tickyness : 642 Topic : 3/3 Ticky ? : You suck !

Kaemon Yamaguchi

❛ Claironnent les douze coups de Minuit... ❜

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with RUKI (GAZETTO)

INFORMATIONS

AGE : 21 ANS.

PROFESSION : /

CLOWNITUDE : 15%

SITUATION FAMILIALE : CELIBATAIRE

LES GRANDES LIGNES

Un regard sombre, cicatrice d'une adolescence brisée. La vie de ce japonais excentrique n'a été qu'une succession de graves conneries depuis ses quinze ans, l'année où ses parents l'ont viré de la maison. Il s'est alors mis à squatter ce qui pouvait être squatté, mulitpliant les drogues, les overdoses, et autres tentatives de suicides. Beaucoup le croit mort, et c'est d'ailleurs un miracle qu'il ne le soit pas. Après de longues années de débauche, il a décidé de quitter le Japon pour l'Amerique, dans l'espoir de démarrer une nouvelle vie. Et il n'a pas hésité longtemps avant de s'inscrire à ce curieux jeu qui proposait un logement gratuit et des millions de dollars au vainqueur. Même si son sadisme n'est pas sa principale qualité, ce mystérieux japonais à toutes les chances de gagner. Après tout, les endroits glauques ça le connait.

RELATONS

COCO RACHA

Tickyness : 642 Topic : 3/3 Ticky ? : You suck !

ENTRETIEN PSYCHOLOGIQUE ;

[Alors comme ça, on a pas envie d'écrire ? C'est quoi le problème, t'as peur d'attraper une crampe au poignet ? Bref, je t'ecoute, dis-moi quel genre de personne tu penses être ? Ce que les gens pensent de toi, celui que tu rêves de devenir. Enfin, explique-moi qui tu es].

Qui je suis? Vous voulez certainement savoir si je suis plutôt quelqu'un de bon ou au contraire, quelqu'un de mauvais...? Je ne peux pas vraiment répondre à cette question... le bien et le mal ne sont que des notions abstraites, peintes et dépeintes par de faux-penseurs, par ceux qui, au fond, n'y connaissent rien. Il faut vivre pour connaître. Alors, autant vous racontez ma vie, vous jugerez par vous même si je suis quelqu'un de bien ou pas... Je sais que, pour les petites mamies puritaines je suis classé comme étant « une personne non fréquentable », ma foi, cela me convient. Je n'ai aucunement le désir d'être fréquenté. J'ai ma came pour moi seul. Nul besoin de m'encombrer de tocards qui iront tirer dans ma réserve lorsque j'aurais le dos tourné. Il y'a bien sûr une métaphore dans cela, mais le choix de cet exemple n'est cependant pas un pur hasard. Je suis un drogué. Ah je vous vois venir de loin avec vos idées préconçues: drogué convoque indéniablement la catégorie du « mauvais garçon », soit, c'est vous qui diagnostiquez. Cependant, je dois le dire, afin que vous puissiez avoir pleinement conscience de tous les élements en jeu pour me catégoriser: je n'ai jamais fais de mal à personne! Enfin du moins je le crois... je suis certain de n'avoir jamais tué, c'est déjà le principal. C'est moi, mon propre corps, qui prend le mal lorsque ma haine devient trop forte. Ainsi, je multiplie les overdoses et tentatives de suicide... Je me demande d'ailleurs souvent comment il est possible que je sois encore sur terre... Tiens parlons en de cette terre! Terre souillée par la soif du pouvoir qui fait vibrer le coeur et pulser le sang de la race humaine. Le pouvoir. Toujours et encore...

Rousseau disait (Ce n'est pas parce que j'use de la seringue que je lis pas...): « L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corromp ». J'adhére totalement avec cette idée. Cette vérité. Dès votre naissance, la moindre seconde de votre vie est surveillée. On vous attribue un matricule dans les registres gouvermentaux. Puis, la société se débrouille pour que vous devenniez ce que ça l'arrange bien que vous soyez! Un maillon d'une communauté asservie. Un pantin. Vous restez assis dans votre coin jusqu'à ce qu'on vous crie: « Debout! » Puis, vous attendez sagement qu'on vous commande: « En avant, marche! » Peut-être que vous aimez ça, après tout. C'est facile. Il n'y a rien à faire. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de sentiments. Ouais je me demande bien comment mes pieds collent encore à cette planète. Ils ont tout fait pour me retenir dans « le droit chemin »... ma mère, mon mère, l'école. Ils m'ont mis dans des maisons de correction avec des types sympas, ils m'ont mis dans des maisons de correction avec des vrais salauds qui m'ont fait subir des trucs dont je ne veux même pas vous parler. Mais ça va.

Et vous?

C'est du contrôle mental, vous voyez? Il faut aller à l'école, réussir ses examens, faire des études supérieures, décrocher un boulot, se marier, ne pas rater le coche, et surtout ne pas traîner, sinon on fout sa vie en l'air... Et, pour vous récompenser et éviter que l'idée d'une rébellion vous traverse l'esprit on vous gratifie gracieusement l'étiquette de la «bonne personne». Alors moi, si vous suivez cette logique... je suis bel et bien « une mauvaise personne ». Une personne qui a refusé de se soumettre à ce contrôle des esprits, une personne à éliminer, à châtier, la plaie béante de la société. Je refuse que quiconque régisse ma vie. Je ne prétend pas que la vie que je mène est la bonne, je sais pertinement qu'elle ne l'est pas. Comment voulez-vous vivre une vie sereine alors que vous êtes pourchassé de tous les côtés? Ma vie n'est peut-être pas la bonne mais au moins j'ai ma pensée pour moi...

Alors considérez moi comme quelqu'un de bien, quelqu'un de mauvais, je n'en ai rien à fouttre! ... Je ne vous aime pas et vous m'importez le moins du monde!

Tickyness : 642 Topic : 3/3 Ticky ? : You suck !

[Et ta vie, avant de participer à ce jeu, elle ressemblait à quoi ?].

Ma vie? Je croyais que j'étais là pour jouer à un jeu... pour l'instant, je ne m'amuse pas des masses... Mais bon, allez pourquoi pas...

Je suis né à Tokio, le 3 du mois de mars, il y'a 21 année de cela. Mes parents tenaient un restaurant réputé et étaient de fait, très occupés avec leur boulot. Je n'ai rien fait qui vaille la peine d'être raconté jusqu'au collège. A partir de là, j'entamais ma crise d'adolescence, comme me le fit pertinemment remarquer la dirlo, elle avait le don de m'énerver celle-là, comme beaucoup d'autre semblait-il. A commencer par mes parents! Mon père qui me prenait pour responsable que toutes ses désillusions et ma mère qui de toute évidence ne c'était pas préparée à avoir un rejeton. Je n'étais pas un enfant désiré, ce que je ne risquais pas d'oublier... ils se déchargaient de moi chaque fois qu'ils en avaient l'occasion. Ainsi, je passais ma petite enfance avec une préceptrice des plus abjecte, à croire que mes parents l'avaient choisi pour ce critère primordial et, mon adolescence à l'internat. C'est lors de ma quinzième année que j'allais leur donner l'occasion rêver de se débarasser une fois pour toute de moi...

Cho, une fille dont j'avais eu la bétise de tomber amoureux. Que cela me serve d'exemple, je ne fis plus jamais la même connerie! Cho était belle, très belle et son jeu favori était d'en jouer auprès de moi, de me mettre à l'épreuve. Un jour, alors que je glandais dans mon dortoir, elle était montée me voir et m'avait demandé: « Kaemon, montre-moi comment on fait l'amour. » Fou de bonheur, je n'avais pas cherché plus loin et je l'avais prise dans mes bras, et fait basculé sur mon petit lit de fer, baisant à petits coup son beau visage. Quand j'avais déboutonné le fin cheminsier blanc, elle s'était soulevée pour m'aider. Puis, dans un mouvement de pudeur tardive, elle avait caché ses seins naissants. Quelque part, au rez-de chaussé, nous avions entendu une surveillante nous appeler.

-« Continue, avait murmurait Cho en appuyant ma tête contre elle

-La pionne...

-Et alors, aurait-tu peur?

-Non, mais...

-Mais puisque tu m'aimes...».

Je m'exécuta donc en passant la barrière de ses lêvres et eu vite fait de lui ôter sa vertue. Cela aurait put en finir là, mais entre temps la pionne était montée et nous avait surpri entrain de nous envoyer en l'air. Je savais bien que cela allait-être lourd de conséquence pour moi... mais je n'imaginais pas à quel point... deux jours plus tard, Cho prétendi que je l'avais violé.Je suppose qu'elle voulait se disculper de sa nouvelle image de garce qu'on lui collait maintenant au sein de l'internat... pauvre petite chose! Salope!! Les répercutions ne mirent pas longtemps à arriver, je fus renvoyer de l'internat et placé en maison de correction. C'est à partir de là que je me mis à faire réelement des conneries, ma haine attisée par cette injustice! Je devenais alors colérique, vulgaire, violent et bientôt on compta par dizaine le nombre de maisons de correction dans lesquels j'avais séjourné. Personne ne voulait de moi. Et encore moins mes parents qui avaient exprimé le voeu que je demeure en maison de correction jusqu'à ma majorité, âge à partir duquel ils seraient définitivement débarassés de ma charge. Trois ans dans ces fouttus établissements je n'aurais pu le supporter, alors je me suis cassé. Un soir.

J'ai fais du stop le plus loin possible de Tokio. Au départ la vie dans la rue fut un vrai cauchemard. Mendier c'était vraiment horrible. Il n'y a aucun moyen de faire ça bien. On se contente de mettre la tête entre les genoux et de tendre la main en se disant: « Non, non, ce n'est entrain de m'arriver. » Mais pire que mendier il y'a la nuit dans la rue. Les premières nuits, j'avais dormi sous des porches. La toute première, j'avais voulu installer mon sac de couchage à l'entrée d'un petit supermarché, mais il faisait trop froid. Pour finir, j'ai erré toute la nuit dans les rues. Au petit matin, j'ai apperçu des gens rassemblés dans une bouche de métro, enveloppés tant bien que mal dans des cartons et je me suis dis: « Voilà comment on fait! » J'ai alors marché jusqu'à un tas de cartons devant un magasin, laissé là pour les éboueurs. Je me suis glissé dedans, et après, ça a été mieux. Sauf que j'étais sans cesse réveillé. C'est impossible d'avoir une bonne nuit de sommeil dans la rue. J'ai donc dormi deux nuits comme ça, mais je n'aimais pas l'idée d'être dehors. Le problème, c'est qu'on est en public. Que les gens vous voient dormir. Des fois, on se réveille avec la torche d'un flic braquée sur le visage. Je détestais ça. L'idée que des gens m'observaient pendant que je dormais. J'avais l'impression d'être dans un zoo. Et puis la troisième nuit, alors que je m'apprétais à repasser une pareille nuit, un type est venu me voir et m'a annonçé que certain des gens de la rues allaient ouvrir un squatt dans une maison abandonnée cette nuit même.J'ignore pourquoi il c'était adressé à moi pour monter cette opération, mais aujourd'hui encore je m'en réjouis. Qui sait combien de temps encore j'aurais pu traîner dans la rue! C'était une belle maison jaune. Je me souviens que sur ce coup j'avais été plutôt pathétique, j'essayais de ma cacher derrière une poubelle. Vous parlez d'attirer l'attention! Je veux dire, qu'est ce que vous imaginez de quelqu'un, planqué derrière une poubelle à 22hoo passé. Je me rappelle alors que le type de la rue m'avait rejoint et m'avait demandé:

- Qu'est ce que tu fabriques le mioche!

Je m'étais senti franchement con... Il était évidement que eux, n'en étaient pas à leur premier coup d'essai. Ils ne prirent pas longtemps à retirer les planches qui condamnaient une fenêtre et nous rentrîmes tous dans la piole. Ils avaient ensuite remis les planches en place pour qu'on ne voit pas qu'elles avaient été déclouées, et on s'est avancés dans la maison. Le plan était de rester discrets durant quelques jours, le temps de s'installer. Car, c'est beaucoup plus difficile d'expulser des squatters s'ils possédent plein d'affaires à l'intérieur. Voilà mon premier squatt. Les autres furent en gros similaires. J'appris que le type de la rue se nommait Ayu. Il discuta avec sa bande pour savoir ce qu'on ferait de moi, j'étais une charge: j'étais mineur et ne touchais donc pas le chômage. Ils accèpterent de me garder. Nous changions de maison environ tous les 4 mois, par mesure de prudence... Ces individus n'étaient pas des foutteurs de merde et c'est ça que j'aimais chez eux. Ils ne faisaient de mal à personne. Bien sûr ils volaient de temps à autre dans les magasins, mais cela relevait de la survie, ils n'étaient donc pas à blâmer et moi non plus!Nous vivions comme des princes, si je puis dire... nos ventres étaient toujours remplis et il y avait toujours de quoi ratrapper nos descentes... ouais on était des junkies. Les filles de la bandes étaient plutôt pas mal et ne rechignaient jamais à offrir un peu d'amour lorsqu'on leur en demandait. Sinon tout le monde fouttait la paix à tous le monde. Et c'était parfait comme ça.

Je restai avec eux jusqu'à mes 20 ans, à partir de quoi j'eu envie de changer d'air et de développer mes horizons. Je partis pour l'Amérique. Cependant... en Amérique tout est beaucoup plus surveillé et squatter était une autre paire de manche. J'eu bien plus de problèmes avec les autorités Américaines en un an que ce que je n'en avais eu au Japon en 5.Je n'y réfléchi donc pas à deux fois lorsque je lu l'annonce de Ticky qui proposait un logement gratis et des millers de dollars au vainqueur...

Bon maintenant que je vous ai raconté mon histoire... vous allez-me donner à bouffer?!

Tickyness : 642 Topic : 3/3 Ticky ? : You suck !

[Je peux savoir ce qui t'as poussé à t'inscrire à ce jeu ? Juste le plaisir de jouer, ou un besoin urgent d'une grosse somme d'argent ? Autre chose, peut-être ?].

Hum... Le gîte et le couvert gratiss... il doit certainement y avoir anguille sous roche mais qu'importe je ne vais pas laisser passé une occasion pareille!

[Je sais vraiment pas ce que cette question fout là, mais je dois te la poser, alors t'es gentil et tu réponds : t'en penses quoi, des clowns ?]...

Je vais répondre si ça me permet de bouffer... les clowns... euh... qu'est ce que j'en ai à fouttre des clowns! J'ai sacrément l'impression de me faire rouler là! Je répond à vos questions de merde et en attendant je ne vois toujours pas la bouffe arriver! Bon, que qu'il vous plaise ou non je me casse, je dois aller prendre une dose...

BEHIND THE COMPUTER ;

AGE : x)
SEXE : Travesti !!! ^^'
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Partenariat
AVATAR DU PERSONNAGE : Ruki
COMMENTAIRES, QUESTIONS OU SUGGESTIONS ? J'espère que je n'ai pas trop déformé l'image que l'admin se faisait de son pers. predef... :S
En parlant de l'admin, ton forum il est hyper classieu! chapeau bas

Tu veux **jouer** avec moi ? Tickyness : 635

Clowns are not funny

Tickyness : 642 Topic : 3/3 Ticky ? : You suck !

Merci =D

Je vais réediter pour les fautes... j'ai écris d'une traite donc c'est bien possible qu'il y en ai. =)

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